26 décembre 2010

Tell me a moving story

Votre joie est votre tristesse démasquée.
Et votre rire fuse du même puits que vos larmes remplissent.
Et comment pourrait-il en être autrement ? Plus la peine évidera votre être, plus la joie y tiendra.
N'est-ce pas la même coupe celle qui contient votre vin et a été cuite dans le four du potier ?
Et le luth qui apaise votre âme n'est-il pas fait d'un morceau de bois évidé avec des larmes ? Quand vous êtes joyeux, regardez en profondeur votre cœur et vous remarquerez que c'est seulement ce qui vous a donné de la tristesse qui vous cause de la joie. Quand vous êtes tristes, regardez à nouveau en votre cœur et, en vérité, vous verrez que vous pleurez sur ce qui fut votre plaisir. Certains disent "La joie est plus grande que la tristesse" et d'autres "Non, la tristesse est la plus grande". Mais je vous dis qu'elles se révèlent inséparables. Ensemble elles s'en viennent et quand l'une s'assoit seule à votre chevet, rappelez-vous que l'autre est assoupie dans votre lit.






En vérité, vous êtes suspendus comme l'aiguille d'une balance entre votre tristesse et votre joie. Lorsque vous êtes vides, alors seulement êtes-vous immobiles et équilibrés. Lorsque le gardien du trésor vous soulève pour peser son or et son argent, votre joie ou votre tristesse s'élève alors ou retombe.

19 décembre 2010

Pretty Girl

Je trouve ça minable de réduire la femme à sa beauté, sa taille, ses mensurations, son profil, sa couleur de cheveux.
Et puis, pourquoi instaurer une taille "minimale" ? Une belle femme est forcément une femme grande ? Les petites coûtent moins cher en tissu. Pourquoi une femme devrait forcément faire un 90C ? Les petites poitrines ne subiront pas la loi de l'apesanteur, elles. Pourquoi devrait-elle avoir un nez forcément en trompette, ou un nez de Cléopâtre ? Les petits ou longs nez possèdent un odorat et un sex-appeal moins performant ? Pourquoi les hommes préfèrent les blondes ? Nombres n'usent pas de coloration pour rester telles que la nature les a doté. Les rousses sont des créatures du diable, et les brunes sont des portugaises. Puis les blondes sont connes aussi, ça n'arrange rien. C'est pour ça ; _______________________________ Soit belle et tais-toi.
La femme est un objet sexuel, elle est là pour assouvir les besoin primaires de votre virilité sans cesse insatiable. Et puis, c'est vrai ça, à quoi ça sert une femme après tout ? Ce sont des pondeuses, et des trous. Autrement dit, elles peuvent être associés à des fourmis ou un terrain de golf, c'est encore une trop belle image pour ces pauvres créatures égarées sur notre belle terre.
Plus besoin d'étudier, elles n'ont qu'à se marier pour l'argent et subvenir aux insatisfactions que la secrétaire n'aura pas donné, toute de fourrure vêtue.
Pourquoi sommes-nous là en fin de compte ? Pour répondre à des critères de beauté les plus affligeants les uns que les autres, et être "comblée" par un(les) homme(s), dans tous les sens du termes.
Nous sommes le sexe faible après tout. Nous n'avons qu'à nous incliner, notre salaire ne sera jamais à la hauteur, et encore moins la pipe faite dans le bureau pour y remédier, en vain.



Au Pakistan, jusqu'en 2006, le viol devait être attesté par quatre témoins masculins, sans quoi la plaignante pouvait être poursuivie pour relation extra-conjugale.


C'est affligeant que d'être condamnées à rester les pècheresses, dans une société machiste où l'histoire à été écrite par des hommes imbus d'eux-mêmes, et où les prix nobels ne sont que très rarement féminins.

Mais profitez, homologues masculins.
Un jour, tout ça basculera.

25 novembre 2010

Happy Birthday to meeeeeee ! - Tina, il est 00h01, Ta gueule.


Ahah.







Ce truc qui bave là, ben il a 17 ans aujourd'hui.
C'est fou, je me vois encore attraper la queue de mon chat aussi gros que moi. Le temps est un sacré coquin.







Et mon Doudou n'a pas manqué à l'appel !

6 novembre 2010

Mama, it's too hard

J'en ai marre . . .

J'n'ai plus l'ambition de rien, quoi que je fasse c'est réprimandé au plus haut point, on me demande des comptes pour lesquels je n'suis pour rien, on me considère comme inférieure, qui ne sait pas ce qu'elle veut, ignorante de beaucoup de choses, n'ayant pas de but, d'objectif précis. Depuis toujours, on me répète que je manque de rigueur, que je n'suis pas droite, que je ne m'intéresse pas à ce qu'il faut, que j'ai une vision du monde erronée, que j'n'ai aucun avenir, que mes projets sont voués à l'échec. Ce fut le cas pour beaucoup de choses, je l'admet. Que ce soit dans le sport, la musique, ou encore les études, la seule chose à laquelle je me tiens à peu près encore, je n'suis jamais allée jusqu'au bout, voyant bien que c'était perdu d'avance. J'aurai pu nager avec les plus grands, il a fallu que l'ambiance ne s'y prête pas, et que ma taille m'oblige à renoncer à mes ambitions, mon sort étant joué d'avance. J'aurai pu faire beaucoup de choses, mais je n'suis qu'une bonne à rien au fond. J'ai des rêves, des envies d'évasion, d'études dans lesquelles je m'éclaterait, d'autonomie, d'amour, que l'on me dise au moins une fois que j'ai fait le bon choix, ou que l'on soit satisfait de ce que j'ai pu faire ou de ce que j'entreprends.
J'aimerai une petite entreprise qui ne connaît pas la crise.
Je ne suis pas quelqu'un de facile, je n'suis pas facile à vivre, je ne supporte pas que l'on empiète sur mon territoire tant émotionnel que matériel, et peu de personne arrive à la concevoir. Mes ambitions sont jugées vaines et précaires par un grand nombre. Mes progéniteurs ne voient aucun avenir en moins, ils ne me croient pas, ou du moins, plus. Il me trouve puérile de vouloir continuer dans une voie comme celle-là, de croire en quelque chose qui pour eux est révolue ou inimaginable. Ils me jugent rêveuse, croyant à beaucoup de choses, et finalement, ils me disent je n'suis que du vent.
Voilà, ce n'est que du vent.
Du vent, du vent, du vent.
Et j'en pleure, j'y pense, je me dis qu'un jour ils me diront que c'est bien, j'espère du moins. Bien que pour eux ce n'est qu'utopiste que je réussisse. Mais je veux leur prouver le contraire, c'est pour cela qu'il me faut d'abord du temps, de la prise de conscience nécessaire et convenable me permettant d'y arriver. C'est pourquoi il faut que je sois loin d'ici, à ne plus entendre sans arrêt leurs réprimandes et leur mécontentement quant à mes ambitions. Ils ont en marre, autant que moi certainement. Voir plus ? Tout ce que je souhaite c'est être heureuse. Mais loin de tout ça. je me pose beaucoup trop de questions quant à beaucoup trop de choses et ça me nuit bien plus que ça ne m'apporte. Et j'arrive à saturation. Trop de pression, de conneries en réalité.
Je veux partir, loin de tout ça, de cet univers qui ne croit pas en moi, qui me juge utopiste, idéaliste, mais trop loin de la réalité.

J'en ai marre . . .

3 novembre 2010

Parisienne Walkways

C'est tellement doux


Je voudrais partir. Jusqu’à la mer. Allongée sur le sable. Prendre un peu l’air. Et sentir les embruns. Rester encore. Rester jusqu’à, en saler le corps. On serait juste Toi et Moi. Près d’ici ou là-bas. Sans règles dignes et sans foi. Quand tu veux on y va. Toutes les couleurs du ciel. Un plein de bouteilles. Du rhum, du vin, du miel. Quand tu veux on y va. Cachés pas les dunes. Entre terre et mer. Voler un peu de paix. Des refrains à la nef. Bien sûr tu serais là. Moi blotti contre toi. Je te raconterais ce rêve. Quand tu veux on y va. Si on vit cachés. Si on vit damnés. Et si le temps se compte. On frustre nos hontes. Là-bas on peut salir, Là-bas on peut vivre, Là-bas on peu s'aimer, là-bas…
On peut…
être juste Toi et Moi.

26 octobre 2010

Si l'on mettait en place un impôt sur la connerie, on comblerait laaargement le déficit budgétaire de l'État.

25 octobre 2010

MR. BROWN
"Like a Virgin" is all about a girl who digs a guy with a big dick. The whole song is a metaphor for big dicks.

MR. BLUE

No it's not. It's about a girl who is very vulnerable and she's been fucked over a few times. Then she meets some guy who's really sensitive

MR. BROWN

Whoa... whoa... time out Greenbay. Tell that bullshit to the tourists. It's not about a nice girl who meets a sensitive boy. Now granted that's what "True Blue" is about, no argument about that.

MR. ORANGE

Which one is "True Blue?"

NICE GUY EDDIE

You don't remember "True Blue?" That was a big ass hit for Madonna. Shit, I don't even follow this Tops In Pops shit, and I've at least heard of "True Blue."

MR. ORANGE

Look, asshole, I didn't say I ain't heard of it. All I asked was how does it go? Excuse me for not being the world's biggest Madonna fan.

MR. BROWN

I hate Madonna.

MR. BLUE

I like her early stuff. You know, "Lucky Star," "Borderline" - but once she got into her "Papa Don't Preach" phase, I don't know, I tuned out.


*

20 octobre 2010

Putain de merde

Fuck off. Fuck it. Fuck. Fuck. Fuck. What kind of bullshit. Dickhead. Shit. Damm it. Fuck. Fuck. Fuck. Puta madre. Fuck. Mother fucker. Fuck. Fuck. Fuck.

Et comment je fais moi maintenant. Je vais partir, ouaip. Mais je sais même pas si ce que je veux faire me correspond vraiment. Je sais pas ce que je veux faire de ma vie. Pas encore. Laissez-moi encore un peu de temps. Encore un peu de temps...
Tout va trop vite, trop vite.
J'ai beau essayer de profiter de tous les instants qui s'offrent à moi, j'ai toujours malgré moi cette vision de la fin, que tout s'arrête bientôt, qu'à partir d'un certain moment plus rien ne sera comme avant. Je savoure chaque jour qui passe de cette année. Car je sais que l'année prochaine, ce jour-là, tout sera différent.
C'est excitant et inquiétant à la fois.
L'anxiété me ronge. Mais pas que. La culpabilité, l'ignorance, la peur que certaines choses prennent fin, qu'elles soient remplacées par d'autres. Mais beaucoup de choses vont prendre fin, de toute façon. Le début de la fin. La fin du début. Tout va recommencer, un nouveau départ. C'est flippant.
Le premier jour du reste de ta vie.
Nan quand même pas. T'exagères pas un tout p'tit peu ? Si. Ou non. Je n'sais pas. Je n'sais plus à vrai dire. Je veux tellement de choses à la fois. Tu n'peux pas tout avoir, tu n'peux pas tout faire. Il y a des choses que tu vas obligatoirement laisser. Ça va trop vite, beaucoup trop vite.
J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part.
Je veux partir d'ici. Mais l'emmener. Je m'y prends beaucoup trop tôt. Mais dans moins de 8 mois tout est fini. Pratiquement fini. Je me casse d'ici. Je pars à l'aventure, à la découverte de la vie. Ça va faire bizarre. Trop d'autonomie. C'est dans longtemps pourtant. Relativement. Mais je n'peux pas m'en empêcher. C'est plus fort que moi. Tous les jours je me projette, me demande ;
"Et si ? Et qu'est-ce qui se passera ? Est-ce que ce sera comme ça ?"
Avec des si, on mettrais Paris en bouteille. Ah Paname ! C'est le cas de le dire. Inconsciemment d'ailleurs. Ah, mon cher Freud. Je m'imagine dans une année, est-ce que tout sera pareil ? Sentimentalement parlant.
Je crois que c'est ça qui me pose le plus de problèmes.
Quitte ou double. Si je suis seule, I don't care ! No regrets. Mais si... que va-t-il faire ? Va-t-il être près de moi ? Ou au contraire tellement loin.. Va-t-il toujours me considérer de la même manière ? Va-t-il au contraire, considérer cela comme du passé, et tourner la page, car trop dur ce serait ? Supporterait-il la distance ? Ou viendrait-il près de moi ?
Merde. Je suis une pauvre amoureuse.
C'est frustrant. Qui m'aime me suive. Je veux partir. Je crois qu'il n'a pas les mêmes convictions. On verra bien. Je verrais bien. Je suis quelque peu perdue. Je ne me retrouverais pas toute seule jetée dans la grande ville. Fort heureusement ! L , Tu me sauves la vie. Tu es mon petit sunshine si je puis dire. C'est rassurant. Une coloc. Voilà qui devrait égayer mes soirées d'hiver parisiennes.
Après tout, c'est la vie.
On ne connaît pas son futur. Et c'est pas plus mal comme ça. On est surpris un minimum. Car, la vie est belle. Quand on s'en donne les moyens. Car, on réussi. Quand on a l'ambition. Et qu'on s'en donne les moyens. C'est surement un peut tôt. C'est plus fort que moi. Et ça me pourrit la vie. Malgré moi.

C'est psychédélique.
Masochiste.
Et ça me plaît.

14 octobre 2010

L'humanité engloutit l'équivalent d'une planète et demie

Selon le rapport "Planète vivante 2010" de l'organisation écologiste WWF, rendu public mercredi 13 octobre, l'humanité utilise désormais "l'équivalent d'une planète et demie" pour subvenir à ses besoins, principalement en raison de la "surconsommation" des pays les plus riches.

L'empreinte écologique de l'humanité, c'est-à-dire la surface de terre et le volume d'eau requis pour produire les ressources renouvelables utilisés par la population sur une année, a doublé depuis 1966, ajoute l'organisation. Si rien ne change dans nos modes de consommation, l'humanité aura besoin de "deux planètes par an" en 2030, s'alarme le Fonds mondial pour la nature (WWF).

LES PAYS DU NORD SUR LA SELLETTE

Le WWF souligne le rôle prépondérant des pays les plus riches dans cette évolution en relevant que, toujours sur les données de 2007, les pays membres de l'OCDE, dont font partie les économies les plus riches au monde, "représentaient 37 % de l'empreinte écologique de l'humanité". "Si chaque habitant de la planète vivait comme un habitant moyen des Etats-Unis ou des Emirats arabes unis, il faudrait une biocapacité équivalente à plus de 4,5 planètes pour répondre à la consommation de l'humanité et absorber les émissions de CO2", souligne le texte. "Par contre, si tout le monde vivait comme le citoyen indien moyen, l'humanité n'utiliserait même pas la moitié de la biocapacité de la planète", ajoute-t-il.

Les Emirats arabes unis, le Qatar, le Danemark, la Belgique, les Etats-Unis, l'Estonie, le Canada, l'Australie, le Koweït et l'Irlande sont les pays à la plus forte empreinte écologique, ajoute l'organisation. "La surconsommation du Nord se fait à crédit sur les ressources du Sud", souligne le WWF, dont le rapport relève également qu'"un déclin de la biodiversité est plus élevé dans les pays à faibles revenus".
Le rapport du WWF fait état d'une diminution globale de la biodiversité de 30 % entre 1970 et 2007. Dans les zones tropicales, cette diminution atteint 60 %.

Source : Le Monde

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Music'

26 septembre 2010

Sweet Disposition

Tout.

Je pourrais dire que la vie offre tout, à qui est réceptif.

Êtes-vous réceptif ? Peut-être. Je ne peux vous le certifier, mais s’il y a bien quelque chose dont je suis sûre, c’est que l’on trouve peu de « récepteurs » dans le monde actuel.

Suis-je dans un récit introspectif ? Dans une œuvre philosophique ? Dans une remise en question de la condition humaine ? Que sais-je. Je ne sais pas grand-chose en réalité. L’observation du monde, la sociologie et la réflexion existentielle sont mes armes quotidiennes, bien que je n’aie pas envie de faire un compte-rendu d’une société que tout le monde côtoie et intègre tant bien que mal.

J’ai dit tout ? Tout. J’aborderais tout, sans tabou (quelle rime minable).

Mange, prie, aime.

Je n’aime pas, non. Je donne tout, je m’y jette corps et âme, sans réfléchir. Sans retour ? Oh, bien sûr, on en attend tous un. Mais si l’on ne donne pas, de retour il n’y aura pas. Tout semble si logique soudainement. Quoi que la logique ne soit pas le train de vie de bons nombres d’individus. Le confort serait le qualificatif le plus approprié. Le souci du moindre effort, en somme. L’égoïsme d’une modernité vécue à toute allure, sans la notion d’autrui. Une concentration sur sa petite personne, qui ne fait point avancer le court de notre existence.


Music'

15 septembre 2010

Encéphale tournant au maximum



Présence très réduite.
Merci de votre compréhension.

12 septembre 2010

Je n'ai besoin de personne.



Il est de plus en plus difficile d'avoir à ses côtés
quelqu'un qui vous porte réellement attention.

11 septembre 2010

Beuh

Si le contraire du radis est le paradis, alors le contraire du paradis est le radis. Donc, l'enfer est un radis.

Et d'après Sartre, "L'enfer, c'est les autres".

Alors, vous êtes tous des radis.

Places pour M en possession. Un moment de complicité avec le padre. Saloperies en famille en ce moment. Conneries, jalousie, mensonges, hypocrisie. Philosophons très cher. Ça nous sera fort utile. Vie sociale en suspens dirons-nous. Une envie de réussir, qui va nous demander certains sacrifices. Mais, au fond, qu'est-ce qui vaut vraiment la peine? Le reste peut très bien se reconstruire. Une remise en question de pas mal de choses. Où vais-je? Qui rencontrerais-je? Vais-je réussir? Vais-je parvenir au bonheur?
Quelle drôle de question, le bonheur. C'est un relatif d'un côté. Car, le bonheur varie en fonction des attentes de chacun. Est-ce la satisfaction de tous ses désirs? J'aurais tendance à dire qu'aucun désir n'est pleinement satisfait, car il y en a nombre qui s'intensifie, ou se crée après la satisfaction de celui-ci. Est-ce la quête en elle-même? Surement. Bien que je préfère être un imbécile heureux à un triste savant. Et la joie? C'est l'amour qui nous la procure. On voit les choses différemment, positivement. Tout vous semble accessible, facile, à votre portée, et, beau. Ais-je ce dit amour? Rien n'est moins sûr. Suis-je encore à sa quête, sa signification? A moins que ce ne soit de preuves dont j'ai besoin. En réalité, je crois que j'ne sais pas vraiment dont j'ai besoin. Enfin, si. Mais c'est tellement ambiguë et bizarre qu'il est pratiquement impossible d'accéder à mes demandes. Je suis trop franche, trop directe, et j'ai une haine immodérée envers la race humaine. Je vous rassure, pour la plupart, seulement. Espérons pour vous que vous fassiez partie des exceptions. je culpabilise pour pas mal de choses, aussi cons qu'elles peuvent être, et m'aperçoit après à quel point j'ai pu être puérile et illogique. J'aime la vie, et elle me le rend plutôt bien. Je suis une insatisfaite personnelle constante. Je me hais, je hais mon corps, mon caractère, mes réactions, et ma façon d'être, de me mouvoir dans ce monde. Alors comment faites-vous pour ne serait-ce croiser mon regard? Oh, bon nombre doivent être hypocrites. Mais je don't care about that. Je suis misanthrope, c'est triste. Seulement, il arrive qu'un inconnu me fasse sourire. C'est déjà moins triste. Il ne faut pas s'attacher à moi, je fais souffrir automatiquement. Je n'ai aucune pitié. Une pauvre fille, en somme. Je rigole de mon sort, car il est risible. Je suis ridicule, dans un monde qui a décidé de se moquer de moi. Irrécupérable peut-être. Toujours est-il que je n'ai pas à me plaindre, je considère que la vie est ce que tu en fais. Ton sort est entre tes mains, à toi de faire ton bout de chemin sur cette planète où tu ne seras qu'un simple numéro. A toi de t'y complaire.

Mais si tu t'y plais, tant mieux.
Et sinon, tant pis.

Mais ce bonheur peut très bien être un absolu, que l'on cherche à atteindre dans le futur, en imaginant quelque chose d'irréel, tandis que le plaisir est un relatif qui peut très bien s'atteindre dans l'immédiat. Je fait sûrement parti du camps des hédonistes. Bien que je respecte le stoïcisme. Oh, comme c'est bien, la petite; Elle connait sa leçon. Peuh. Et si j'arrêtais de me focaliser sur le lendemain? Si je me concentrais sur ce que je vis maintenant?
Peut-être que j'en demande trop. Oui, ça doit être ça. J'en demande trop. Et moi-même, je n'suis pas capable de faire la moitié.

Je suis une créature difficile à cerner, vraiment étrange, en fin de compte.

Puis, tout le monde s'en fou après tout.

Et c'est très bien comme ça.

14 août 2010

That's a shame

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle


La bonne, c'est que j'ai laissé tomber la drogue


La mauvaise, c'est que je n'sais pas où...

10 août 2010

Ah oui, now on a des kitten.

Qu'ils sont meugnons.
(Photo prise sur le vif, ils sont pas super gracieux au réveil...)

Le chat [Felinus Larvus] : Animal plus ou moins vertébré vivant principalement dans les paniers à linge. Le deal est simple : On le loge, on le nourrit, et en échange, il fait rien. (Si, des fois ils nous griffent)

Le plus souvent, ça tire la tronche avec l'air de dire : Filez-moi des croquettes. Vite. Je vous méprise. Rr.
- J'ai faim.
- J'aime faire caca à côté de la litière.


Il sont arrivés comme ça, un jour, trouvé dans un carton, et depuis ils squattent.
Pas gênés.

Une journée des kitten ;
8h : Zzz
14h : Zzz
17h : Bouf Bouf
20h : Zzz
(en gros)
Ils ont pas vraiment de noms. Enfin si, mais ça change tout le temps :
- Chachoumou
- Tire-Au-Flan
- La Flaque
- SuperSatori
- Hulk
- Mongo Elvis
- Boulet
- Kid Gérard
- Brandon VIII
- Lapin
- Piper Heidsieck
- Basil Fawlty
- Crapougne
- Corben
- The Maxxx
- Dentifrice

9 août 2010

Last Words

Pas besoin de télé, Pas besoin de vedettes, Pas besoin d'avion privé, Pas besoin de politiciens, Pas besoin d'action ni obligation, Pas besoin de voiture, ni de bateau, ni de train, Pas besoin de bijoux en diamant, pas besoin de cigare cubain, Pas besoin de bouteille de champagne, Pas besoin d'un grand appart luxueux, Pas besoin de la mode de Paris, Pas besoin de chaine en or.
Pas besoin de chirurgie plastique, Pas besoin de country club, Pas besoin de majordome, ni de cuisinier, ni de femme de chambre, Pas besoin de marijuana, Pas besoin d'ecstasy, Pas besoin d'exploser ou d’attraper le sida, Pas besoin d'entraineur, Pas besoin de diseur de bonne aventure, Pas besoin de boulot qui va payer, Pas besoin de plus de religion, Pas besoin de climatisation, Pas besoin de personnes qui vont m'attaquer.
Pas besoin d'une île privé, Pas besoin d'un lustre, Pas besoin d'une vue à un million de dollar, Pas besoin hélicoptér, Pas besoin de magazines, Pas besoin de personne d'autre que toi.

Il n'y a rien que tu puisse me donner, car je l'ai déjà.
J'ai l'amour.

L'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour

C'est une dépendance, c'en est presque pitoyable. Seulement, si tu savais..

Il est temps, pour une Love Revolution, pour une nouvelle constitution.

Car tu es le seul dont j'ai besoin.

8 août 2010

The Joker

C'est l'histoire d'un mec qui avait voulu écrire "coquilles",mais qui avait oublié de mettre le "Q".

Vous ferez attention, la vanne "Dans Ton Cul" est décédée en 2005.

7 août 2010

You're gonna go far, Kid.

Je n'poste point. Mais j'ai des circonstances atténuantes.
Ce p'tit machin écume les festivals, nage dans les gorges, joue au poker, écoute les sons graves de la basse de son amant, joue tant bien que mal sur sa petite gratte, écoute les soucis des autres.., Bref, ne s'entretient pas avec son ramassis de pixels quoi.

Mange, Prie, Aime .

Une fois au moins dans sa vie, De préférence la nuit, Sous la pluie, écouter Chet Baker, Au fond d'une Studebaker signée Raymond Loewy, Ecouter Chet Baker, pleurer sur tout ce qui s'enfuit, Se dire que c'est fini jusqu'à tout à l'heure, Et revenir en arrière à toute allure.


25 juillet 2010

I wanna jam' it wid you

Il est assez étrange de constater que, de moi-même, je ne mélange pas mes contacts.
Autrement dit, je ne met pas en relation des amitiés que je peux avoir dans un certain milieu avec d'autres. Cela me semblerait.. anormal. Comme s'ils n'étaient pas fait pour s'entendre, alors qu'ils pourraient parfaitement me prouver le contraire.
Je part du principe que les personnes de mon milieu scolaire n'ont rien à faire avec celles qui s'entrainent avec moi. C'est pourquoi je ne supporte pas que mes potes du lycée viennent me voir à l'entrainement. Je trouve ceci.. à l'encontre de la nature. Spécial, n'est-ce pas ?
C'est comme les affinités que je peux avoir avec certaines personnes qui vivent à présent plus loin. Non seulement les revoir me ferait quelque peu peur, (les textos et autres messages électroniques offrent un confort assez sécurisant, je dois l'avouer) mais je considère qu'à les revoir, ce serait seul(e)-à-seul(e), sans personne d'autre qui ne vienne "déranger" ce moment privilégié. Même lui. Revoir des personnes de longue date, après trop de temps passé à se voir derrière un écran, personne ne se doit de s'immiscer dans la conversation, autant émotive et joviale qu'elle soit.
Mon entourage proche, en revanche, ce n'est pas pareil. Il fait partie de moi, dirons-nous. C'est un fait. A ce moment-là, bien entendu qu'il peut rencontrer qui il veut, quand, et où bon lui semble. Mis à part le cas précédent.
Un brassage de culture peut-être? Une éducation, une mentalité, un mode de vie différent? Sûrement. Où plutôt le milieu. Une adaptation à chaque milieu, foncièrement différent. Soit, qui dit milieu différent, dit gens différents. C'est tout. C'est un fait. C'est pourquoi je considère qu'ils ne "doivent" pas se rencontrer, non seulement parce qu'ils n'ont absolument pas les mêmes centres d'intérêts, mais également parce qu'ils ne viennent pas du "même monde". Et puis c'est tout.

Comme on pourrait appeler cela des collègues, des équipiers, des amis à distance, de la famille, ou, Lui.

24 juillet 2010

4 juillet 2010

Doubts

Hippopotame !


Le sage dit "culotte"

Number 9
.

Le ciel : taché de sang.

Comment dites-vous ?


Où est-il ? Mes ongles se détachent !


Symbiose, Équinoxe. Je suis.. Une.. Femme !
La mer est démontée..

Je.. AAARGH !


Paradoxe & Solstice :
Je meurs et je revis.

30 juin 2010

Hey Joe


Tu veux faire de moi un petit être comblé ?



Je veux l'album de Jimmy Wahlsteen.
Now.

Music' _____8_____ __ Music' ______88888888 M_ Music' ______ _88888888888_ Music'

26 juin 2010

When a man loves a woman

Ah ! L'homme, ce bon remède.
L'homme est recommandé pour toutes les femmes en général. Il est très efficace dans la plupart des cas de mélancolie, de découragement, d'anxiété, d'irritabilité, de mauvaise humeur et d'insomnie.
Dosage et Posologie
L'homme peut être utilisé facilement deux ou trois mois par semaine et même plus. Si les symptômes ne disparaissent pas rapidement, la dose peut être augmentée à volonté.
L'homme peut aussi être utilisé de manière externe ou interne selon les besoins.

Présentation
L'homme est offert en plusieurs formats destinés à répondre aux différents besoins et goûts : Mini, Midi, Maxi et même Méga.

Précautions importantes
Conserver l'homme hors de portée des amies, sœurs, voisines, collègues et autres personnes souriantes et bien intentionnées qui peuvent endommager le produit.
Manipuler avec soin : L'homme explose facilement sous la pression, en particulier en association avec l'alcool. Il est également déconseillé de l'utiliser immédiatement après les repas.

Effets secondaires
L'utilisation inappropriée de l'homme peut entrainer la grossesse ou un excès de jalousie. L'utilisation concomitante d'autres produits de la même espèce peut aussi provoquer des vertiges, de la fatigue chronique et, dans les cas extrêmes, des crises de nerfs.
L'utilisation excessive de l'homme peut par ailleurs produire des douleurs dans les hanches et l'abdomen, des entorses, des raideurs musculaires, des blessures de divers types et des sensations de brûlures dans la région pelvienne.

Date d'expiration
Le numéro de lot et la date de fabrication apparaissent sur la carte d'identité et la carte de crédit.
Notez que l'homme existe sur le marché en plusieurs marques de contrefaçons dont l'effet est totalement opposé, c'est-à-dire qu'en plus de ne pas être efficace dans le traitement, il aggrave les symptômes et empire la situation.

Instructions générales
Lors de l'ouverture du paquet, dans tous les cas ne jamais afficher un air déçu. Cela va immédiatement influencer très négativement sa qualité et son efficacité. Un air très heureux, ébloui ou apeuré produit à chaque fois un impact très positif sur son bon fonctionnement.
Pour l'activer, le port d'un décolleté, une petite remarque suggestive, des petits bisous sur le cou ou de légers mouvements lascifs du buste ou du postérieur suffisent généralement.
Recharger les batteries trois fois par jour : Petit déjeuner, déjeuner et dîner. Plus que cela peut provoquer des effets indésirables tels le sommeil, l'épuisement ou des troubles érectiles.
l'encourager souvent pour le garder en bon état.

Garantie
L'homme n'a pas de garantie. Tous les modèles sont sujets à des défauts d'usine comme critiquer, se plaindre, boire beaucoup, laisser des serviettes humides sur le lit et des chaussettes sales sous le lit, chipoter nos bons petits plats, oublier les dates d'anniversaires, ronfler. Il peut être avantageux de renouveler le modèle lorsque le fonctionnement est trop altéré.

On prend note les filles, on prend note.

19 juin 2010

Lazy Sunday Afternoon

Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des muppets-show, la fin de «2001». Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les CD d'Hendrix, le nouveau p'tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le space-mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du dalaï-lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie.

Ah si tu savais !
Je n'ai pas forcément la meilleure des façons de te montrer que je t'aime. Je suis sûrement chiante ; jalouse et impulsive. Je suis sûrement trop spontanée au point de te blesser. Tu m'as fait découvrir l'amour comme je ne l'avais jamais connu. Tu me fais vivre, découvrir la vie sous un autre angle, que je n'avais jamais envisagé.
Ce que j'aimerais être dans tes bras en ce moment précis. Je m'exclame rarement sur les choses bien qui m'arrivent et si je m'exprime, c'est pour la plupart du temps dans le but de râler. Tu sais, quand il m'arrive une chose bien ou que mon esprit est libre de toute pensée négative et rempli de bonheur , je savoure l'instant. C'est comme après l'amour; rester contre toi, sentir les battements de ton coeur, t'entendre dire "je t'aime". C'est... Du bonheur à l'état pur.


Music'

9 juin 2010

Stayin' by my side.

C'est fantastique.
La personne que j'admire le plus, envers qui j'ai un amour et une croyance sans faille ne me parle plus. Un patriarche de famille, quelqu'un de méritant, d'humain. Cette absence de communication me pèse, ce mépris dont je suis la cible est triste. On ne me supporte plus, ma place commence à perdre de la valeur. Je n'fais rien pour arranger les choses, je suis un poids, une réplique de ce que je devrais être, de ce qu'il voudrait que je soit. Seulement je ne satisfait pas la demande, je n'satisfait pas grand chose en réalité.
Mon sale passé me rattrape, mes antécédents se font plus ou moins connaître. J'ai été trop bonne, trop conne, et amoureuse. En prenant du recul tu t'aperçois à quel point t'as pu être faible, et con. On a beau dire que c'est du passé, de vivre dans le présent, Carpe Diem. Oh oui, Carpe Diem, ne te fais pas de soucis pour ça. Se remémorer tout ça n'est pas horrible proprement dit, mais le fait de "l'avouer", est nettement plus difficile à gérer. Et je le vis assez mal, même très mal. Mais faut se dire que ça passera. J'n'aime pas parler de mes rencontres passées, j'estime que ce que j'ai à donner ne prend pas en compte ce que j'ai pu faire ou connaître antérieurement.
Je le vis, mal, je dirais.
C'est merveilleux.

24 mai 2010

What's my age again ?

On n'sait pas tout.
En fait, je crois qu'on ne sait jamais rien, ou du moins qu'une partie infime de ce qu'il faudrait savoir. On est tous des cons ? On n'a rien compris. Non, il n'y a que moi qu'y n'ai rien compris. Rien compris à la vie. Telle une poule devant un couteau. C'est si joliment imagé. Oh, oui.
J'aurai aimé. J'aurai bien aimé pouvoir faire quelque chose de mes dix doigts. Ou même des cinq, peu importe. Juste servir à quelque chose. Juste être maligne au moins une fois.
Essayer. Puis ne pas y arriver. Ne jamais y arriver. Juste bonne à faire figure de potiche. Ha ! Quel doux euphémisme. Ça sonne tellement bien. Une pauvre gourde, sans but, sans fonction, qui tient des propos incohérents et complètement cons.
Certes je pourrais me persuader, me dire que ce n'est qu'une idée, que ma pauvre fille t'as de la merde dans les yeux. Mais, non. Ça n'marcherait pas, du moins pas avec moi. De la merde tu en as, pas que dans les yeux.
Tes entreprises sont et seront toujours vaines, tu le sais, mais as toujours un semblant d'espoir.
Idiote.
Et, malgré tout. Je reste dans cette optique que j'pourrais y remédier, en changeant presque tout.

Un jour.
Peut-être.

18 mai 2010

New Wave


Cannes ?
J'vous dirais que c'est fort sympathique. Sans le festival.

Yep', plein mois de mai. Qui dit moi de mai dit cagnard. Un bon coup de soleil sur la face, histoire d'être en accord avec le tapis rouge. LE MONDE ! On se croirait à Paris à l'heure de pointe. Encore heureux que c'était pas l'métro, les odeurs auraient été vraiment pestilentielles. T'as droit à tout. Entre les groupes de hip-hop qui ne font plus la manche qu'ils dansent, tu peux apercevoir entre deux hollandais leur petite mascarade. Un pourboire ? Oh t'en fais pas, les netherlands vont s'en charger. Quelques (gros) petits billets. "Oh, very good !".
Tu passes devant des indiens tous les 1oom, dont quelques uns bourrés qui te reluquent de manière un peu trop familière à ton goût...
L'agglutinement de journalistes de toutes nationalités interviewant une star de série Z devant le Carlton où la mousse au chocolat est à 26€ fait sourire. Métier de rêve. Idéologie encore plus concrétisée devant le Grand Journal, avec Denisot en petit costard avec toute sa bande, animant Canal + comme à son habitude, sauf que la "petite brise" a bien du les refroidir les lascars, y faisait frisquet dès que le soleil piquait du nez.
Retour devant le red carpet pour THE montée des marches. Mouahahahaa ! Je crois qu'on aurait du s'y prendre à l'avance. Les bidochons attendaient déjà depuis 14h avec leurs escabeaux aménagés, histoire de profiter pleinement du spectacle du postérieur de Penelope Cruz se mouvant sur les marches cannoises. Bon. Pas grave, on va s'asseoir dans la rue en face et admirer l'écran placenta géant. Hum, trois individus non-identifiés nous accostent. "Bonjour, on viens vous parler de Jésus". Oh non.. pire qu'une secte.
Bouah, on va faire abstraction, accepter leur journal du saint esprit et leur dire au revoir. "On priera pour vous !" Ouais. Si ça vous fait plaisir. Au point où on en est..

Nan mais, sinon, on aime ça hein.

16 mai 2010

Stop & Stare

Ouais ouais ouais, je peux être une grosse beauf desfois. Enfin, je crois que je m'intégrerais bien dans la famille Bidochon (Mais pas pour longtemps, enfin, j'espère..). On se saoule de programmes tv les plus débiles les uns que les autres, on s'mange la bonne brioche au goûter, on commente les débats politiques alors qu'on sait même pas faire la différence entre le PS & l'UMP, On essaie de reconnaître les célébrités sur le tapis rouge alors qu'on est pas foutu de distinguer Woody Allen des frères Bogdanoff, et surtout, oui surtout, ça appelle sa femme 'la grosse' en lisant son journal les pieds sur la table, quémandant des pâtes. Miam, c'est tout simplement merveilleux. Allô, Binet ?

Genre Koh-Lanta. (Je n'vous cache pas que j'suis presque fan.)
Ah ! Quel plaisir de voir des hommes un peu grassouillet et des femmes qui ont raté leur vocation de mannequin se mouvoir dans la boue, crevant la dalle et ayant une vie de camp pire que Dallas. Rho petites natures ! Ça manque de gerber à chaque bouchée de vers de bananier, ça a la cagagne dès qu'il y a surdose de noix de coco ou de poissons pas frais (ben oui, technique du "pêcheur" : Aller de l'autre côté de l'île pour que personne ne nous capte, puis ramasser les poissons qui font la planche. Ah ! Simplissime.). Mouah ! La prod doit se faire des sous avec le matage de nibards si j'ai bien compris. Pas droit aux maillots une pièce. J'avoue que ça doit être pratique, de crapahuter dans la jungle avec tout qui ballote. La repousse des poils pour mesdames ça doit être pas mal aussi. Pour les plus vaillantes qui restent jusqu'aux poteaux, elles ont pas intérêt à lever les bras en guise de victoire. (Erf' oui messieurs. Nous sommes des êtres humains, comme vous. Excusez pour cette révélation quelque peu déroutante.)
N'empêche que j'irais là-bas rien que pour faire régime. Encore mieux que WeightWatchers.

Puis La Nouvelle Star aussi !
Je me régale à admirer le niveau de culture musicale du public. Oh pas des pseudos-chanteurs, non ; Seulement des téléspectateurs. What a shame ! Ils ne jugent qu'à la tronche des interprètes. Oh, le beau gosse Ramon, encore heureux qu'il ait une bouille qui passe bien à la téloche, parce que niveau voix, c'est pas ça. Car ça reste une émission de midinettes malgré tout. On ne compte plus les jeunes prépubères fans de TH accrocs à ce genre de télé-crochet. Insupportable. Alors quand tu vois une reprise de Led Zepp par une Lussi plus qu'excellente, ça te rassure un minimum. Le jeune frisé aussi ! Mon Dieu quelle voix.. Un style déjà bien à lui, et une maîtrise férocement précoce. Ouh que j'aime ça. Les groupies de l'hidalgo n'ont qu'à bien se tenir. Y en a qui ont quelque chose dans l'ventre, eux. Soit, je vous en conjure, au lieu d'écouter vos Sherifa Luna & autre 'tubes' qualifié de bruit, prenez le temps de découvrir le vrai, le bon son.
Mais j'crois pisser dans un violon.

Oh Oh ! Le Julien de l'Amour Est Aveugle..
Ouais, ben ; Je crois que le niveau français est tombé bien bas. Ne serait-ce que le concept de l'émission. Trouver son âme-sœur dans le noir en un temps limité, quelle idée..
Mais alors lui..
"Mais tu es plutôt philosophie française ou américaine ?", "Ah bon tu es serveuse ? C'est un accident ?", "Ouais, c'est un choix, j'me sens bien avec les ordinateurs..", "J'suis pas là pour gober les mouches", "Mais tu sais, sans sentiments, Popol il s'lève pas.", "Je suis sûr qu'il y a une vie avant la mort", "C'est comme si je sortais la mitraillette et que j'vidais le chargeur", "(s'énervant) Je m'en fou de vos blagues à deux centimes, est-ce que c'est clair ? Je pense qu'il y a des colères qui sont profondément saines", "J'ai pas forcément le même humour que les autres.. C'est vraiment pas mon point fort", "(à la lampe) Oh pardon !", "J'pense que j'ai fait honneur aux roux". Alors ça... My God. Mais pourquoi il y a des gens comme ça sur terre, pourrait-on m'expliquer ? Déjà qu'il a une face quelque peu.. rebutante avouons-le, on va se dire 'ah mais peut-être qu'en réalité..'. Ouais ben en réalité pas du tout. Dès qu'il ouvre la bouche, Han. Pitié. Tais-toi.
"Ma force c'est que, quand Julien commence à parler, c'est là où j'gagne des points"


Ou comment se rendre compte de la condition humaine.

8 mai 2010

Ha, Woody.


- "Le sexe entre deux personnes, c'est beau. Entre cinq personnes, c'est fantastique".
- "L'amour, c'est sale ? Oui, quand c'est bien fait"
- "Un petit mot sur la contraception orale. J'ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit 'non' "
- "La masturbation, c'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime."


1 mai 2010

J'accuse .


Faut du gasoil dans la bagnole. La carte bleue dans la chatte. Faut de la dinde pour noël. Faut bronzer pendant les vacances. Faut du forfait faut du forfait. Pour oublier la solitude. Faut des gonzesses à la télé. Ouais faut des pilules pour bander. Faut du gazon dans les tabacs. Il faudrait arrêter d'fumer. La salle de sport sur des machines. Faut s'essouffler faut s'entraîner. Faut marcher dans les clous. Faut pas boire au volant. Faut dépenser les p'tits sous. Faut du réseau pour les enfants. Faut ressembler à des guignols. Faut que tu passes à la télé. Pour rentrer dans les farandoles. De ceux qui ont le blé. J'me ballade dans les grandes surfaces. J'ai pas assez mais faut payer. Je cours au gré des accessoires. Et des conneries illimitées. Les gens parlent mal, les gens sont cons. Au moins tout aussi con que moi. A se faire mettre à s'faire baiser. Sûr à s'faire enfanter. Des bébés par des hologrammes. Des mots d'amour par satellite. Mais ces connards ils savent pas lire. Ils savent même pas se nourrir. Des OGM dans les biberons. Ouais c'est tant mieux ça fera moins con. Quand ils crèveront en mutation.
Des grippes porcines sur des cochons.Oh non l'homme descend pas du singe. Il descend plutôt du mouton. Faut marcher dans les clous. Faut dépenser ses p'tits sous. Faut du réseau pour tes enfants. Faut ressembler à des guignols. Faut passer à la télé. Faut rentrer dans les farandoles. De ceux qui font le blé. Il parait qu'il faut virer les profs. Et puis les travailleurs sociaux. Les fonctionnaires qui servent à rien. Les infirmières à 1000 euros. Faut qu'ça rapporte aux actionnaires. La santé et les hôpitaux. Va t'faire soigner en Angleterre. Va voir la gueule de leur métro. Faut qu'on se fasse une raison. On a loupé nos transactions. On s'est laissé prendre le cul. Par nos besoins nos religions. Il faut foutre le portables aux chiottes. Et des coups d'pioche dans la télé. Faut mettre les menottes. A chaque présentateur du JT.




J'accuse !

Au mégaphone dans l'assemblée.

J'accuse ! J'accuse ! J'accuse !

Au mégaphone dans l'assemblée.



29 avril 2010

City of Blinding lights


Un jour j'irai à New York avec toi .

J'voyagerais aux quatre coins du monde pour National Geographic . J'interviewrais les plus grands musicos pour Rolling Stones . J'userais de ma critique ironique pour Vanity Fair & Elle . Je photographierais les défilés Versace & Ralph Lauren pour Vogue .

Je rêve .? Mais, je crois que rêver, j'aime bien.

J'pourrai faire la course avec les kangourous, manger des sushis, jouer avec les plus grands, gagner plus que bien ma vie, écrire sur ce que j'aime. Hors de ce moule.

Music'