29 avril 2010

City of Blinding lights


Un jour j'irai à New York avec toi .

J'voyagerais aux quatre coins du monde pour National Geographic . J'interviewrais les plus grands musicos pour Rolling Stones . J'userais de ma critique ironique pour Vanity Fair & Elle . Je photographierais les défilés Versace & Ralph Lauren pour Vogue .

Je rêve .? Mais, je crois que rêver, j'aime bien.

J'pourrai faire la course avec les kangourous, manger des sushis, jouer avec les plus grands, gagner plus que bien ma vie, écrire sur ce que j'aime. Hors de ce moule.

Music'

25 avril 2010

Mister Lonely

Hum.
On pourrait dire que je suis une asocial à présent, une ermite ? Au niveau du web s'entend. Lorsque les gens me demandent mon Facedelivre, et que ma réponse est négative, j'ai droit à des yeux de merlan frit, et l'impression d'avoir trouvé un spécimen rare. "Quoiiiiiiiii .? T'as pas Facedebook ? Mais, es-tu normale ?" Hum, et bien, jusqu'à preuve du contraire je dirais que oui. Sales Nolifes.
En réalité, je ne trouve plus d'intérêt à ces réseaux planétaires. Pire que Closer. "Comment tu sais ?" "J'ai vu sur Facebooooooook !" Violation d'intimité ? Exhibitionnisme plutôt. C'est vous qui gérez vos informations mes p'tits loups.
On ne me voit plus devant un ordinateur, mis à part pour vous faire part de ces petites parts de vie sur ce ramassis de pixel. Satisfaction personnelle d'un côté, car c'était là que l'on me trouvait la plupart du temps depuis un petit bout de temps. Une larve ? Il y a de ça.
Msn n'est que quelque chose de complètement sordide. Très peu de personne ont mon adresse, je trouve cela mieux. Et sur le peu de contacts que j'ai, je parle à peu.
Il reste toujours le téléphone, légèrement plus humain je dirais. On peut entendre leur voix, savoir qui est de l'autre côté. Ça a une part rassurante.
Seulement, mis à part le contact dit humain, je reste out of reach. Et j'aime ça

Je me saoule à la musique, avec cette Ibanez déménagée pour mon plus grand plaisir, je m'instruis avec mes livres, je bosse, bosse, bosse. Contraignant me diriez-vous ? Eh bien, j'y prends un certain plaisir.

Je me.. ressource, et je m'aperçois du temps perdu devant cet écran absolument inutile. Je suis une asociale, ou je crois être arrivée à saturation de la plupart des gens. Et je me sens bien.
Il manque juste quelque chose pour que tout soit parfait. Plutôt quelqu'un.

Lui, juste lui.

Music'

21 avril 2010

Can I Sir ? Nope ? Fuck off.

Le code. On n'y croyait pas et pourtant.. si. HA HA !
Tu sens le bon stress monter lorsqu'on t'appelles. Ah, on trouve plus ton dossier. Mince alors, comment on fait ? Ah mais non enfin, tu l'avais à côté. C'est pas bon de faire frôler l'infarctus aux personnes sensibles, salaud. Voilà qu'il essaie de prononcer ton nom de famille correctement. Ah, raté. Ah, mince, non. Ah ? J'avoue y avoir cru. Au bout de trente seconde d'écorchement de nom, il conclu en se familiarisant avec le prénom. Je te l'avais dit, face d'examinateur. Où dois-je me placer ? Devant le monsieur en gris ? Ah, oui, celui avec les pellicules sur le col. Bon. Asseyons-nous. Examen, donc que notre regard ne quitte pas notre boitier et l'écran. Haha. Combinaison digne de mission impossible pour déverrouiller le boitier. On se détend. Enfin on essaie. Entre les tics nerveux de l'hystéro devant et la peur de recevoir les amis acariens ayant élu domicile dans le cuir chevelu du pelliculeux, on va rester bien en place je crois. Bouh les questions. Bouh. Bouh. Bouh. N'empêche que j'ai bien stressé SA MÈRE. Tu regardes à deux fois la grammaire de la question, ta tête telle une calculatrice a enregistré tous les numéros, et tu t'y reprends à deux fois avant d'appuyer sur LE BOUTON DE LA MORT QUI TUE : Validation.
Fini. Stop. The End. Game over ?
On est appelé les uns après les autres. Je me débarrasse du pervers pouilleux, et je peux enfin respirer et atteindre le verdict final. Mademoiselle ? Ah, il a réussi à prononcer le nom correctement, c'est un signe ! Pression intense, si je rates le.. code, ma vie, c'est d'la merde non ? Le voilà me préparant sa petite note, vérifiant le boitier sous toutes ses coutures. Non, non, je n'suis ni terroriste ni fraudeuse, ayez confiance voyons ! Ah ! Le petit "cling". Bien, le petit autocollant, la petite signature, on reprend son dossier avec le petit "au r'voir", GENRE on va s'revoir mon gars.
Tss, le code. Tu m'expliques pourquoi les parents prévoient le champagne si tu rentres en disant que ça y est? Une étape de franchie?
Ah.


Ben j'l'ai quand même eu ce con.

18 avril 2010

J'ai pas envie d'être accrochée ni qu'on me tienne, j'ai juste envie d'avoir le vertige.

Notre manière de vivre est l'Extase, notre nourriture est l'Amour, notre obsession est la Vie, notre religion est la Musique, notre monnaie d'échange est le Plaisir, notre politique est l'Amitié, notre utopie se réalise Ici & Maintenant.
Vous pouvez nous haïr, vous pouvez nous disperser, vous pouvez ne pas nous comprendre, vous pouvez ne pas connaître notre existence. Nous avons l'espoir que vous ne nous jugerez pas, parce que nous, nous n'oserions pas. Nous ne sommes pas des criminels. Nous ne sommes pas désillusionnés. Nous ne sommes pas accrocs à la drogue. Nous ne sommes pas des enfants naïfs. Nous formons une gigantesque tribu qui transcende la société humaine, légaliste, géographique et historique.
Nous sommes une seule masse, nous sommes La Masse. Au commencement était le Son - nous fumes attirés par lui. De loin, l'écho d'un rythme étouffé mais étourdissant, comparable aux battements de cœur d'une mère apaisant l'angoisse et les craintes de son enfant existant en son sein de béton, de métal et de câbles électriques. Finalement, nous réintégrons l'environnement chaleureux, humide et obscur de la Matrice, en acceptant cette vérité : tous, nous sommes unis au-delà les apparences. Notre ennemi est l'Ignorance. Notre arme est l'Information. Notre finalité est la Création. Notre volonté est de provoquer et de démanteler l'ordre institué qui nous empêche de célébrer pleinement la Vie.
Pendant que vous interdisez certaines célébrations, lors de certaines nuits, dans certaines villes, dans certains pays ou continents sur cette merveilleuse planète, nous savons que vous ne pourrez jamais mettre un terme à la célébration universelle.
Vous n'aurez jamais l'accès à cet interrupteur. La musique n'arrêtera jamais. Les pulsations cardiaques ne faibliront point. Les célébrations se poursuivront éternellement.


Vous ne nous aimez pas, simplement, car nous n'avons pas peur de ce que nous sommes.

Social Vibe

Aah, ce fameux Têtedelivre

J'crois bien que c'est une certaine wave, comme on dit. Ça occupe, ça force à allumer ce ramassis de pixels pour actualiser son statut en "mange des pépitos", puis 1o min après un "a plus faim", avouez tout de même qu'il n'y a rien de plus intéressant.. Les photos de soirées qui compromettent sérieusement ton entretien d'embauche du lendemain, ça peut être sympa. Ta tante qui te voit la tête dans les chiottes en train de vomir tes tripes, ça peut le faire aussi. C'est bien sympa., dis-moi, tu m'avais caché que tu savais enlever tes vêtements aussi vite ?
Tes amis te trouvent cool, ça c'est la classe. Même ceux que tu connais pas, tu te sens pas super puissant d'un coup ? C'est le début d'une notoriété inenvisagée jusque là.. Ça sait également te prédire avec qui tu va convoler en lune de miel, et quand tu mourras. Trop fort dis donc.
Les photos de kikoolol avec la bouche en cul de poule et les doigts à la twix, c'est merveilleux la génération d'aujourd'hui. Les écritures de racailles et prépubère en chaleur, ça va deux minutes. Des gens de tous les coins du monde qui te veulent en "ami". "Ajoute-moiiiii !". "Hum non, je t'ignore. Oh, je crois que je t'ai brisé là."
Je crois que, je suis arrivée à saturation de ce genre de chose. Têtedebouc, LE réseau mondial. Eh bien, faites. Tu retrouves tous tes amis ? Ah. Et si j'n'ai pas envie de les retrouver ?
C'n'est pas qu'j'aime pas les gens, mais je me sens comme à l'étroit dans leur monde. Je vais finir ermite ? Non, enfin. Je suis "censée" être partie temporairement, mais mon "départ" peut être long. Très long. Les gens, c'est pas mon truc. La plupart du moins. Heureusement qu'il subsiste encore quelques unes qui en valent la peine. Encore heureux.

Antisocial, tu perds ton sang froid.
Eh, ça pourrais être ça.

Et on se retrouve. Un retour au sources, on pourrait dire. On lâche ce ramassis de pixels qui nous obnubilait jusque là, et on s'aperçoit que la geek attitude ne t'as pas vraiment réussi. Peut-être que les rapports humains s'avéreront moins hypocrites ? Hum. A voir.



14 avril 2010

When it rains.

J'n'ai pas beaucoup d'amis.
En réalité, j'apprécie peu de personnes, et peu de personne m'aime. Je trouve que c'est tant mieux comme ça. Pourtant j'essaie de faire profil bas, de donner sa chance à tout le monde. Mon jugement ne vaut rien, car moi-même je ne vaux pas grand chose. J'ai juste une vision des relations un peu, spéciale.
Vous êtes tous beaux, vous êtes tous gentils.
Que le monde est bien fait tout de même.
Je n'pense pas qu'il y ai de bonnes ou mauvaises personnes, je crois juste que la mentalité diffère suivant le milieu, l'éducation et les envies de l'individu. Or, j'ai des envies souvent très différentes, qui ne s'accordent en rien avec la plupart de la gente féminine et masculine.
Les gens ne m'intéressent pas.
C'est petit, c'est faible. Mais c'est comme ça. Je ne cherche pas à rentrer dans ce moule que cette société forge, que cette mentalité forge. Ici, du moins, c'est pourquoi je n'ai qu'une envie c'est de partir.
On a beau dire qu'on a beaucoup de chance de vivre là. Je n'en pense pas moins, mais je tiens à vérifier.
Profitez les ami(e)s. La vie est courte. Bien trop courte. Ne vous morfondez pas sur votre sort. Il est vrai qu'on a tous une vie différente, des mœurs différentes. Mais je vous en prie, on n'est pas si à plaindre que ça.
Vous ne mourez pas de faim.
Vous avez un lit, un toit sous lequel dormir.
Vous avez la chance de recevoir une éducation, quelle qu'elle soit.
Vous avez des amis, une famille, plus ou moins présent(e)s.
Vous avez la possibilité de pratiquer ce qu'il vous plait.

More, more & more ?
Vous voulez beaucoup.

J'n'ai aucunement mon mot à dire. Je suis quelqu'un d'inintéressant, ne sachant pas faire grand chose de ses mains et de sa matière grise.

Je trouve juste, qu'il en faut peu pour être heureux.



9 avril 2010

Nana.


Un frisson remua la salle. Elle était nue. Nue avec une tranquille audace, certaine de la toute-puissance de sa chair. Une simple gaze l'enveloppait; Ses épaules rondes, sa poitrine d'amazone dont les pointes roses se tenaient levées et rigides comme des lances, ses larges hanches qui roulaient dans un balancement voluptueux, ses cuisses de blonde grasse, tout son corps se devinait, se voyait sous le tissu léger, d'une blancheur d'écume. C'était Vénus naissant des flots, n'ayant pour voile que ses cheveux. Et, lorsqu'elle levait les bras, on apercevait, aux feux de la rampe, le duvet doré de ses aisselles. Il n'y eu pas d'applaudissements. Personne ne riait plus. Les faces des hommes, sérieuses, se tendaient, avec le nez aminci, la bouche irritée et sans salive. Un vent semblait avoir passé très doux, chargé d'une sourde menace. Tout d'un coup, dans la bonne enfant, la femme se dressait, inquiétante, apportant le coup de folie de son sexe, ouvrant l'inconnu du désir. Elle souriait toujours, mais d'un sourire aigu de mangeuse d'hommes.

Nana - E.Zola.