6 décembre 2011

A bit of happiness in my life.

Sortir de la fac après cinq heures d'amphi très longues, et passer chez l'épicier du coin acheter trois pommes, du lait et de la confiture de clémentine. Puis, rentrer chez soi en ayant prit soin d'avoir acheté un bon pain chez le boulanger en bas du studio. Et déguster les tartines dans du bon lait chaud.
Petit goûter de Noël.
Il en faut peu pour être heureux.

27 novembre 2011

La vie est injuste - Habituez-vous !
Le monde se fout de votre amour propre – Le monde s’attendra à ce que vous accomplissiez quelque chose AVANT que vous ne vous félicitiez vous-même.
Vous ne gagnerez pas 60 000 € par an en sortant de l’école – Vous ne serez pas Vice-Président avec GSM fourni avant d’avoir gagné ces deux privilèges.
Vous croyez que vos profs sont durs avec vous - Attendez d’avoir un patron.
Travailler dans une friterie n’est pas s’abaisser – Vos Grands-Parents avaient un mot différent pour ça : ils l’appelaient « une opportunité. »
Si vous gaffez, ce n’est pas la faute de parents – Arrêtez de chialer et apprenez vos erreurs.
Avant votre naissance, vos parents n’étaient pas aussi râleurs qu’aujourd’hui, ils sont devenus
comme cela – En payant vos dépenses. En nettoyant vos vêtements. En vous entendant raconter combien vous vous croyez cool et bons.
Ainsi, avant de sauver les forêts tropicales des parasites de la génération de
vos parents, commencez par faire le ménage dans votre propre chambre.
Votre école s’est peut-être débarrassée du système Gagnant-Perdant – PAS LA VIE.
Certaines écoles ont aboli les notes de passage et vous recevez autant de chances que vous
voulez pour obtenir la bonne réponse - PAS LA VIE.
La vie n’est pas divisée en semestre et l’été n’est pas une période de vacances – Très peu d’employeurs sont disposés à vous aider à vous trouver, faîtes-le sur votre propre temps.
La télévision n’est pas la vraie vie – Dans la vraie vie, les gens quittent le café et vont travailler.
Soyez gentils avec les « obsédés des études » (aussi dits « no-live » dans l’argot des jeunes)
– Il y a de fortes chances que vous en ayez un comme patron.
Bill Gates's speech.

4 novembre 2011

Heartbreaker

Tu disais que tu serais là pour moi, dans les moments difficiles, quand j'aurais besoin de toi, quand je serais au plus mal.
Et de même tu as besoin d'amitié, or de ma part c'est de l'amour pur mais je vois que dernièrement les choses ont changé.. Tu as des buts à atteindre, mais les routes que tu empreintes sont larges et dénuées de cœur.
Et ça te rend différent.
Tu jettes des pierres. Peux-tu voir que je suis humaine? que je respire?
Mais ça te laisse indifférent.
Et maintenant le monde est endormi, comment vas-tu seulement le réveiller alors qu'il rêve profondément ? Espérant alors, que tant de gens meurent, nous pensons encore qu'il s'agit uniquement de nous.
Il s'agit uniquement de toi.
Tu as vendu ton âme au mal, au désir, à la passion et à l'argent, et tu vois des innocents mourir, des gens affamés durant des décennies, souffrir sous le joug de voleurs armés civilisés, d'esclavagistes modernes.
Peux-tu sentir que mon cœur bat ?
Peux-tu sentir la douleur que tu causes ?
Le sang, continue de couler.
Évités, éliminés, effacés, interrogés, Nos traditions, notre amour pour nos compatriotes, nos biens, nos ressources.
Notre fierté.
Peux-tu sentir ?
Peux-tu sentir mon cœur qui bat ?
Non,
Tu ne le peux pas.

Music'

6 octobre 2011

Come on, we don't care about everything

Et chaque matin que je me lève, Et me penche sur toi. Une goutte de rosée à tes lèvres, Un rayon au bout de tes doigts. J'arrive a lire dans tes rêves.
Et tu penses pareil que moi.
Un exil. Loin, loin de là.
Et je le jure sur le soleil, Qui se lève au dessus des toits. Qu'on s'en ira, qu'on s'en ira, Loin de là oui, crois moi. Oh mon égérie, quittons ce bitume qui nous rend gris, Nous abrutis, et salit nos plumes, toutes ces prairies.
Si près d'où je viens,
Si loin d'où je suis,

Si loin d'où je suis,
Si près d'où je viens.
Et chaque soir que je m'endors, Et te serre contre moi. J'observe les courbes de ton corps, Me rappelant les dunes d'autrefois. Peu à peu tes songes s'évaporent.
Et tu penses pareil que moi.
Et je le jure sur les étoiles, Qui brillent au dessus des toits, Qu'on s'en ira, qu'on s'en ira, Loin de là, oui crois moi.
Quittons ce bitume qui nous rends gris,
Nous abrutis,
Et salit nos plumes.
Si près d'où je viens,
Si loin d'où je suis,
Si loin d'où je suis,
Si près d'où je viens.
Et chaque matin que je me lève,
Et me penche sur toi,
Une goutte de rosée à tes lèvres,
Un rayon au bout de tes doigts,
J'arrive à lire dans tes rêves,

Et tu penses pareil que moi.
Music'

28 septembre 2011

Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot.
Colette

21 septembre 2011

Si j’investis dans une plante verte, peut-être que ça fera un semblant de compagnie.

8 septembre 2011

A new beginning


___Le jeu de clefs qui fonctionne une fois sur deux. L'éclairage à deux balles. Le dur apprentissage de la vaisselle. L'internet qui saute. L'eau chaude qui met un temps fou à venir. La flemme de se faire à bouffer. Les petits pois/carottes qui explosent dans le micro-onde. Le ventilo qui fait un bruit monstre. Le volet qui n'accroche plus. La culpabilité de laisser ce petit studio en bordel. La dure loi des sous qui s'en vont un peu trop rapidement à son goût. L'innombrable quantité de fils/câbles reliant livebox/tv/ordinateur/téléphone... Le café à 1.90€. Les soirées étudiantes où tu pleures tes pieds enfermé dans des talons. Le mal aux jambes de traverser la ville de long en large pour t'y retrouver. Les potes qui viennent squatter ton appart parce que tu es un(e) des rares à déjà avoir internet ou la tv. Les rendez-vous le soir sur le Cours. Les yeux bleus du vendeur de yaourts glacés. Les musiciens à chaque coin de rue. L'envie de faire le ménage, qui s'en va aussi soudainement qu'elle soit venue. La chaleur suffocante à 2h du matin. La reprise. Les amphis. Le stress de mentions et d'années réussies. Le budget étudiant. Les cacas de chiens devant la porte de l'immeuble. La recherche des noms devant les interphones. La découverte des apparts des potes. La découverte des ruelles. Les livres de la fac aux alentours de 40€.
L'attente interminable de l'amour chaque vendredi.
Viva Aix !

11 août 2011

Playground Love

Encore un effort. Quelques mois suffiront. Je suis presque mort. Quelques mois et c'est bon. Supprimer les traces, la moindre trace. Ce qui reste de candeur. Un morceau de glace à la place du cœur. Et même si je m' améliore. Oh j'en rêve encore. Même cassé, ivre mort. Oh j'en rêve encore. Encore, encore. Ne plus rien sentir. Inconscient, minéral. Plus le moindre désir. Plus de peur ni de mal. Même en sachant que j'ai tort. Oh j'en rêve encore. Encore, encore. Vivant mais mort. N' être plus qu'un corps. Que tout me soit égal. Plus de mal. Et même si je m' améliore. Ton absence qui me mord. Oh j'en rêve encore, encore. Ton départ et mes remords. Oh j'en rêve encore. Son corps dans ton corps. Oh j'en crève encore.


Encore,
Encore,
Encore,

Encore.

Si tu veux rester, parfait. Si tu veux partir, je te suivrai. Si tu veux parler, j'écouterai. Et si tu veux dormir, je me tairai. Si tu veux de l'or, prends le mien. Si tu es d'accord, moi je ne veux rien.
Si tu veux ma peau pas de problème,
Je t'aime.

Si tu veux danser avec une autre. Si tu veux coucher. Dans la chambre d'une autre. J'attendrai dehors sous la lune. En comptant les étoiles une par une. Si tu veux me voir à terre. Tomber à genoux. Mordre la poussière.

Si tu te demandes pourquoi je ne pleure pas quand tu te fous de moi. C'est que tu n'as jamais connu, l'amour qui se donne à corps perdu. Non ne sois pas triste pour moi ; Le plus à plaindre dans l'histoire, C'est toi.

19 juillet 2011

Savarone à Florence, livra sa ville aux enfants, Mao en Chine donna le pouvoir aux Gardes rouges, le Cambodge arma ses adolescents... Dans les trois cas, on délégua aux enfant l'autorité, sous prétexte qu'ils étaient plus purs que les adultes. Dans les trois cas, tout s'est passé comme si, s'agissant de cruauté, les enfants pouvaient surpasser les adultes, quand l'occasion leur en est donnée. Je crois profondément, sincèrement, définitivement, à la cruauté naturelle de l'être humain. Je crois que la sympathie, l'amitié, l'affection, l'amour ne sont que des réactions de défense, qui nous font désespérément rechercher un soutien, une protection contre nous-même et contre les autres. Et je crois que les enfants, parce qu'ils sont plus près de l'état de nature, sont donc incomparablement plus aptes à la cruauté. D'où le nécessaire dressage que la société, qu'elle soit hottentote ou presbytérienne, leur fait subir.
Et Hitler était un enfant.

Quel dressage est efficace à cent pour cent ? On ne se méfie jamais assez de ce qui reste en nous de notre enfance.

7 juillet 2011

Welcome back

Bac. Mention. Histoire. Inscriptions. Appart. Voiture. Verdon. Espoirs. Félicitations. Trajets. Rencontres. Retrouvailles. Musique. Poker. Doudou.
Nager. Chercher. Appréhender. Demander. Espérer. Retrouver. Concevoir. Voyager. Aimer. Rire. Taquiner. Rêver. Partir. Désirer. Sourire.
P r o f i t e r.

15 ans de scolarités s'achèvent, en beauté. Le plus dur est fait, place à l'été s’annonçant monstrueusement jouissif, en partie.Place à la vie tant désirée et tant redoutée depuis la crise traditionnelle pubère, et aux plaisirs différents, mais non moins excitants. La paperasse s'en va, une autre s'installe, où l'on voit apparaître tout ce qui nous paraissait abstrait jusqu'à présent. Un adieu à la vie d'enfant, de la tartine du 4h et de la sortie au bord de l'eau le dimanche. Bonjour petit studio, vie étudiante, budget troué. Une étape, comme l'on s'en doutait, et comme on va aimer, absolument. Un sursis entre le scolaire et le professionnel, un entre-deux où tout sera plus cool tout en étant plus tendu, anxieux, et où tout semblera possible. Reste à nous d'y parvenir, et de faire en sorte d'aller jusqu'à au bout.

C'est là où s’aperçoit que la vie n'est pas seulement une succession de parties, de bouts d'existence collés en un puzzle gigantesque. Non, la vie est une entité à part entière, un tout. D'où l'éternel enfant ou les plusieurs vies dont disposent nos amis félins (oui, je trouve qu'il y a un rapport, MERDE !) ou cette impression de déjà-vu. On n'est pas une seule personne ; On est lui, elle, puis elle aussi, et eux, et toi, puis un peu de lui. La vie est un foutu bordel organisé, qui ne l'a rend que plus belle et attractive. Soit, il n'y a pas à se focaliser sur ce qui se passe maintenant, mais visualiser, anticiper, tout en se remémorant ce que l'on a été. Car, en éternel projet de nous-même, on peut avoir tendance à oublier qui l'on est. Nous somme eux, et ils sont nous, comme un infini jeu d'alter-ego.
Ainsi il n'y a pas "une" étape ici. Seulement la continuité du chemin qu'est la vie, lorsqu'on a prit le bon.

Et pouah. C'est jouissif.

Music'

22 mai 2011

As soon as possible

Just need to sleep.

Pourquoi diable est-ce que je me lève à 6h même durant le week-end? Il y a quelque chose de pas humain là-dessous. Ou je commence à faire comme les p'tits vieux, ou c'est le bac qui inconsciemment me règle mon horloge biologique. Mais, ça reste un mystère tout de même.

Après cette terrible épreuve, il y a toute une année à rattraper en terme de non-bachotage.
Du genre me mater l'intégrale de Friends, Sex & the City, passer des heures dans l'eau, glandouiller sous la couette/sur le transat avec un bon bouquin, acquérir une semi-indépendance, emménager dans le p'tit nid étudiant, profiter du soleil en sirotant un perrier-citron sur une terrasse, flâner dans les ruelles de la ville, partir partout, prendre plein de photos, embarquer dans la Bag'Mobile, assister aux festivals, s'allonger dans l'herbe à écouter la musique, gratouiller sur sa p'tite guitare, ne plus respecter d'horaires ni de contraintes (pour le moins durant ces deux mois), rire quant aux résultats dudit exam, (essayer de) faire une grass' mât, oublier le sens des mots "stress", "délais", "devoirs"..

Vivre d'amour et d'eau fraîche, en réalité.

Car vient une fin aboutissant à un commencement.

15 mai 2011

27 avril 2011

Frog area


La nuit, j'entends à nouveau les grenouilles croasser par ma fenêtre.

















Un avant goût de l'été.

24 avril 2011

Everybody hurts

On peut parler du bien qui est en tous, mais non du mal.

Car qu'est-ce que le mal sinon le bien torturé par sa propre faim et soif ? En vérité, quand le bien a faim, il recherche sa nourriture jusque dans de sombres caves, et lorsqu'il a soif, il boit même les eaux mortes.

Vous êtes bons lorsque vous êtes unis avec vous-mêmes.
Pourtant lorsque vous n'êtes pas unis en vous-mêmes, vous n'êtes pas mauvais. Car une maison désunie n'est pas repaire de voleurs ; elle n'est qu'une maison désunie. Et un navire sans gouvernail peut dériver aux abords d'îles périlleuses sans pour autant faire naufrage corps et biens.
Vous êtes bons lorsque vous tentez de donner de vous-même.
Mais vous n'êtes pas mauvais lorsque vous cherchez le gain pour vous-même. Car lorsque vous recherchez ainsi du gain vous n'êtes qu'une racine qui s'agrippe à la terre et suce son sein. Le fruit ne peut certes pas dire à la racine : "Soir comme moi, mûre et pleine et donnant toujours à profusion." Car pour le fruit donner est un besoin de même que recevoir s'avère un besoin pour la racine.
Vous êtes bons lorsque dans votre discours, vous êtes éveillés.
Cependant vous n'êtes pas mauvais quand vous dormez alors que votre langue discourt sans but ni raison. Et même un discours hésitant peut fortifier une langue débile.
Vous êtes bons lorsque vous marchez vers votre but avec fermeté et d'un pas hardi.
Cependant vous n'êtes pas mauvais lorsque vous y allez en boitant. Même ceux qui boitent ne vont pas en arrière. Mais vous qui êtes forts et agiles, faites attention de ne pas claudiquer devant des boiteux, en croyant bien faire. Vous vous révélez bons dans d'innombrables chemins et vous n'êtes pas mauvais lorsque vous ne vous montrez pas bons, vous ne faites que traîner et stagner. Il est dommage que les cerfs ne puissent apprendre la vélocité des tortues.
Dans votre aspiration vers votre moi supérieur, se trouve votre bonté : et cette attente existe en vous tous. Mais chez certains le désir de progresser est un torrent qui se rue avec puissance vers la mer, en emportant les secrets des collines et les chants des forêts. Et chez d'autres, c'est un petit ruisseau qui se perd en méandres et en courbes et traîne son cours jusqu'au rivage.
Mais ne laissez pas celui qui aspire à aller loin dire à qui veut peu : "Pourquoi es-tu si lent et hésitant ?" Car les êtres vraiment bons ne demandent pas à ceux qui sont nus "Où sont vos vêtement ?" ni aux sans-abris "Qu'est-il arrivé à votre maison ?"

18 avril 2011

Blackout


Order & Disorder

Nous voilà partis pour deux semaines de pseudos-vacances, méritées car accomplissement de bacs blancs tout à faits satisfaisant, et données afin de ne pas limiter ses efforts à si peu de temps avant l'échéance de 15 ans de scolarité.
Plus que deux mois avant le bac. C'est une sensation à la fois grisante et malsaine, te couvrant d'une impression de plénitude, comme de vide. Une étape de franchie, mais après? C'est ce "après" qui compte.
Car, on ne se rend pas compte. Il est facile d'en parler, à l'heure actuelle, bien logé(e) dans la demeure familiale, tel un soir d'hiver, où tu rentres chez toi, alors qu'il neige/pleut, tu cours, trébuches dans la boue juste devant chez toi, où il fait -15°C, et que tu trouves une maison pleine de chaleur, le dîner mijotant sur le feu, que tu balances tes fringues & sac dans ta chambre et que tu vas te réfugier près de la cheminée. Quelle image merveilleuse de la petite vie tranquille d'une tranche d'âge <18 ans.
Ahah. Sauf que dès septembre, c'est fini.
Bienvenue aux galères d'une indépendance que trop désirée et sertie de toutes les joies de la coloc et des budgets troués d'étudiants. Adieu les bons petits plats de Môman et Super-Papa plombier-électricien-chauffagiste-garagiste et j'en passe... à toi de te démmerder dans la vie d'adulte que tu rêves d'atteindre depuis tes 7 ans. Finalement, c'était bien, 7 ans. Tu bouffais tes boudoirs et tes tartines sans culpabiliser, tu déversais ton poisson rouge dans les chiottes sans scrupule (Bubulle XIe RIP), ignorait totalement le sens du mot "responsabilités", apprenais tranquillement tes tables de multiplication et étais encore persuadé(e) que tu allais devenir astronaute ou marin et que tu allais faire le tour du monde.
Ouais. C'était bien.
Sauf que la vie, la mort, le temps en somme, est bien là, et qu'on doit faire avec après tout, pourquoi se masturber l'esprit alors que la réponse est évidente et tellement abordable. Et surtout, on va aimer ça : Ne plus rentrer et voir la face éclatée de ton frère, ou t'en prendre plein la gueule suivant ce que tu puisses faire, entendre ou voir des choses que tu ne devrais jamais apprendre, ne plus avoir à attendre ton tour pour utiliser la téloche/salle de bain, ne plus avoir à manger chez mamie-ch'ti et sa fâcheuse manie de mettre du beurre DE PARTOUT, ne plus avoir d'horaires à respecter ni de comptes à rendre à personne, ne plus avoir à justifier le moindre des tes actes, ne plus avoir à ne plus jouer de la gratte le soir, ne plus entendre ton frère jouer à sa DS dans la chambre d'en face, ne plus avoir à suivre tout le monde de partout "SORTIE FAMILLE POWAA".
Non, maintenant, c'est fini. Et oh comme c'est jouissif.
Car now c'est faire ce que tu veux, où tu veux, quand tu veux, si tu veux.
Puis travailler aussi quand même, t'es là pour ça au départ.
Hou oui, Sciences Po/Droit, voilà qui n'est pas de tout repos, mais la fin justifie les moyens. Études supérieures, voilà qui porte bien son nom. Si tu t'inscris à la fac/réussis le concours, c'est que tu es dans l'optique de bosser, sinon tu ne l'aurais pas fait, CQFD. Quoi que. Mais, en gros, voilà. Tu joues ton avenir, p'tit loup, c'pas un tiers qui va t'entretenir indéfiniment.

Enfin, voilà qui est jouissif. C'est le début des rencontres avec les agences, les visites des studios/apparts potentiels, et la boule au ventre. La boule qui est à la fois hypra-super-over-méga-excitée d'enfin entamer quelque chose de nouveau, mais aussi cette boule de vide, de néant. Car qui dit nouveau dit tout neuf, tout beau, tout frais = tout à (re)faire. Et ça fait drôle.
Mais tant mieux, car le changement est quelque chose de bénéfique.

C'est un bordel organisé, en somme.

2 avril 2011

More you make love, less you make war

Le sexe et la violence sont les deux faces du même désir qui porte un animal vers un autre, tantôt sous la forme d'un élan sexuel, tantôt de façon violente.
Dans le comportement sexuel, c'est le cerveau qui est à la manœuvre et non le cœur, comme le pensent les amoureux qui en gravent un sur des arbres. La violence agressive envers un congénère trouve également son siège dans le cerveau. Dans certains cas, la violence du mâle est la préalable à l'acte sexuel, à l'exemple des cervidés, chez lesquels seul le combat victorieux permet l'accès à la femelle. Chez l'homme, les deux instincts sont distincts, exception faite, bien sûr, de la sexualité criminelle (viol), ou des accès de violence dans le couple. L'instinct sexuel animal se change en amour par la grâce du langage et des sentiments complexes que celui-ci exprime ; à l'opposé, l'instinct agressif explose dans la haine de l'autre, déclenchant des conduites violente, perverses et parfois meurtrières.


"Faites l'amour, pas la guerre", est la perspective de manipuler sélectivement chez l'humain les neurones de l'amour et de la violence. Pour l'instant, les tyrans s'en chargent très bien grâce aux antiques techniques destinées à manipuler les hommes.


13 mars 2011

Famous blues raincoat


Se réveiller. Se dire que ce n'était qu'un rêve. Prendre conscience du contraire. S'imaginer quelque chose de meilleur. Se persuader que c'n'est pas vrai. Se dire que c'est peut-être mieux comme ça. Se convaincre que, quoi qu'il arrive, ça n'fait rien, ça ira. Peut-être, ouais. Peut-être que c'est mieux comme ça.
Black Swan.
Le "Père Cent" en a décidé ainsi, une prise de conscience s'impose. On fini, et on en parle plus, all it's over, anyways. A tous les niveaux peut-être. Ou bien, peut-être pas.
On en est là, on se demande si tout est fait pour être ainsi, si tu es réellement maître de ton destin, ou si tout est écrit. Peuh, naïve. Rien n'est écrit, tu es le capitaine de ton âme, le maître de ton destin.

Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile. Être une femme libérée, c'est pas si facile.
On a pas envie d'être la Girl Next Door vois-tu, même si ça a beau nous effleurer l'esprit parfois. La vie est faite de hauts et de bas, telle une vague, ou le caractère féminin, ahah.
Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus.
La musique transporte, les livres apaisent, l'avidité de connaissance, la curiosité, sont insatiables. Chacun sa vision des choses. Ouais, c'est ça, chacun voit midi à sa porte comme on dis.On s'pose quelques questions d'un coup.
C'est F o u.


Alors on range, on range au balai mes poussières divines, on range en aspirant tout ce dont à quoi on a aspiré, on range chaque objet en son étui. Des tuiles de mon toit aux draps de mon lit, car on déconstruit tout pour tout reconstruire.
Les cartons s'empilent, les piles s'entassent, et les tas s'en tirent sans aucune casse.
On range sa vie poker, qui s'effondre comme un château de cartes, - et toi qui croyais avoir tiré le joker.. Et on range ses pensées pleines de pansements, son dictionnaire de japonais, et pour avoir plus de place, on range ses places.
La place d'Italie, la place Monge, la place Vavin.
On fait des va-et-viens, et termine de ranger, la fourrure d'ermite, son tablier de boulanger
Et on range pour tout oublier,
Car si on oublie on pourras peut-être recommencer.
Et on range ses arcs, ses amours, ses amarres, ses adieux, et on range sa Torah, son Coran, sa Bible, tout cela avec sa bile, on range ses tatouages, tout ce qui bloque ses rouages, on range son papillon, son crawl, toutes ses nages.
Désormais on patauge , et on n'ose s'arrêter de penser que l'on coule.
Et on reste c o o l, et on range, on range ses savoirs, ses livres bien trop rasoirs, on range ses dossiers, ses pièces de Musset, on range ses DVD, ses VHS usés, sa PS2, son PC, son mac, et tous les putains qui vont avec.
Et tous les autres putains qui vont avec.
On range son rythme, son rock, son blues, son jazz, les mythes auxquels on croit encore, mais Thor et son marteau, ou tôt ou tard on prendras la mauvaise tangente, et plus rien de ce que l'on dit ne sera tangible.

Et enfin on range ses cheveux un à un, 
Ses yeux deux à deux,
Et puis on se range.

Je me range.


Mon ménage de printemps à moi, d'automne, d'hiver, d'été.

10 mars 2011

La vie n’a aucun but. Rien n’est durable. Même les oeuvres de Shakespeare disparaîtront quand l’univers se désintégrera.

28 février 2011

6 février 2011


J'suis jalouse à en faire trembler les gens, à faire trembler mes jambes, j'ai plus qu'à plonger en silence, j'pourrai flotter inerte tu t'en balances, et ça me ronge ça me pourrie, ça me rend dingue, ça me fout en l'air, quand je sais que tu t'envoies en l'air,


De l'air, de l'air, de l'air,

Et même si j'le savais pas, j'imagine tout c'est encore pire, tu pourrai tomber amoureux recommencer une vie à deux, plus tu la désires et plus j'expire, et ça me ronge, ça me pourri, ça me rend dingue, ça me fout en l'air , quand je sais que tu t'envoies en l'air,

De l'air, de l'air,


__________
Jalouse, Jalouse.
J'suis jalouse a en faire trembler les gens, j'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace, j'suis jalouse a en faire trembler mes jambes j'm'écraserai bien sur l'autoroute, mais tu t'en fout t'es déjà loin... le pire c'est d'être déjà trop loin,
Déja trop loin.
Est-ce que parfois des idées noires te traverse sans crier gare, moi j'en ai un peu tous les soirs, pourvu que le temps les écrases, est-ce que tu penses encore à moi , comme je pense encore à toi ? Est-ce que tu souffres autant que moi ? Si c'est moins j'te le pardonerai pas.

Jalouse, Jalouse.

J'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
J'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
Non j'veux pas qu'on me remplace,

J'veux pas qu'on me remplace.

2 février 2011

Stone Free

Adorer sa propre liberté, se prosterner aux portes et dans les foyers, comme des esclaves qui s'humilient devant un tyran et le louent alors qu'il les anéantit. Oui, dans le verger du temple et à l'ombre de la citadelle, les plus libres d'entre nous vont porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. Et notre cœur saigna en notre for intérieur : Car on ne pourra être libre que lorsque le désir même de quête de liberté sera devenu un collier, et lorsqu'on cessera de discourir sur la liberté comme un but et un accomplissement.
En vérité, ne croyez pas que vous serez libres lorsque vos jours couleront sans soucis et que vos nuits se passeront sans besoin et sans peine. Mais bien plutôt lorsque ces choses encercleront votre vie et que vous vous serez élevés au-dessus d'elles nus et déliés. Et comment vous élèverez-vous au-dessus de vos jours et de vos nuits sinon en brisant les chaînes que vous avez forgées à l'aube de votre entendement ? En vérité, ce que vous nommez liberté est la plus solide de ces chaînes, quoique ses anneaux chatoient dans le soleil et éblouissent vos yeux.
Et, pour devenir libre, que voulez-vous écarter d'autres que des fragments de vous-mêmes ? Si vous désirez abolir une loi injuste, dites-vous que cette loi fut écrite par votre main sur votre propre front. Vous ne pourrez l'effacer en brûlant vos traités de lois ni en lavant les fronts de vos juges, même en déversant la mer toute entière sur eux. Et si vous voulez détrônez un despote, voyez d'abord si son trône, érigé en vous-mêmes, est bien détruit. Car comment un tyran peut-il gouverner ceux qui sont libres et fiers sans qu'existe une tyrannie dans leur propre liberté et une honte sur leur propre fierté ?
Et si vous voulez éloignez un tourment, regardez dans quelle mesure ce tracas n'a pas été choisi par vous plutôt qu'imposé. Et si vous désirez chasser une angoisse, le siège de cette anxiété est dans votre cœur et non dans la main de la peur.
En vérité, toutes choses se meuvent en vous en une semi-étreinte constante groupant ce que vous désirez et ce que vous craignez, ce qui vous fait horreur et ce que vous chérissez, ce que vous poursuivez et ce que vous préférez fuir. Tout cela se meut en votre être intime comme des lumières et des ombres, par paires enlacées. Et lorsque l'ombre s'affaiblit et s'évanouit, la lumière qui persiste devient l'ombre d'une autre lumière. Et ainsi en est-il de votre liberté qui, lorsqu'elle perd ses chaînes, devient la chaîne d'une plus grande liberté.

20 janvier 2011

It's a family affair


Je me suis toujours demandée pourquoi le sexe pouvais être tabou.
Car, qu'est-ce que c'est, à la fin ? Une partie du corps comme une autre. La vision objective des choses les réduit au peu qu'elles sont : 'L'étreinte n'est qu'un frottement de deux morceaux de chair avec spasme et excrétion de glaire'. Il faut savoir démystifier les choses et les voir enfin telles qu'elles devraient l'être.
L'acte sexuel est, ah oui, au départ dans le but de procréer. Seulement, je ne vois absolument pas ce qu'il y a de 'pervers' à se faire du bien, tout simplement. De même pour la masturbation. En quoi cela est sale ? En quoi cet acte fait de quelqu'un un être non respectable ou encore malsain ? Le seul but recherché et d'y trouver un plaisir. Du Plaisir. Et peu de personnes n'ont encore cette image en tête lors de l'acte. On ne parle pas de record, de pari, de course, non. Mais bien de Plaisir.
C'est la seule choses à penser, et à ressentir lors d'une étreinte. Donner du plaisir à son partenaire, et en éprouver. Il n'y a rien de malsain, de complètement tabou dans cela. Au contraire, ça semble la chose la plus naturelle au monde.
Pourquoi mentir également aux enfant dessus ? Certes, le coup de la petite graine de papa qui va dans le ventre de maman c'est mignon, et ça dure un temps. Mais à partir d'un certain âge, il n'y a plus aucun tabou à avoir, si ce n'est de l'informer sur les risques. Car, la masturbation est la première découverte sexuelle en soi. Encourager la(le) jeune fille(garçon) à découvrir et connaître son corps est la chose la plus saine qu'il soit. Car qu'est-ce ? Une partie du corps comme une autre. Un entrainement avant le match, si j'ose dire.

Les tabous à propos du sexe sont puérils et inadéquats. Comment refuser la chose grâce à laquelle nous sommes tous là ? Si nos parents ne s'étaient pas aimés, nous n'aurions pas pu vivre, rire, exister, sur cette terre. Et ne serait-ce que pour cela, ne pas s'y fermer.

Le sexe fait partie de la vie, nous sommes tous nés pour ça. Alors, pourquoi le renier ? 'Affrontez' plutôt le monde dans son intégralité, et voyez-le objectivement.


Music'

3 janvier 2011

La Geek Attituuude


GEEK

Être avec un spécimen de ce genre a parfois des inconvénients, comme quelques (tout petits) avantages :


Ils font davantage d'efforts.
Les geeks ne font jamais les choses à moitié et ça paye.

Les geeks sont, par définition, une catégorie d'hommes plus passionnée et plus sentimentale que les autres.
S'ils parviennent à se plonger avec tant de ferveur dans leurs comics, gadgets, jeux de rôles et leurs choses de science-fiction, imaginez quand ils se concentrent avec autant de passion sur nos hanches.

Les geeks ont un sens de l'humour des plus cyniques.
Ce qui au départ est utilisé comme une armure finit par devenir carrément sexy.
Leurs blagues hystériques nous font décoller.

Les autres types sont tous persuadés de savoir comment plaire aux femmes.
Les geeks quant à eux sont plus ouverts aux messages différents et aux nouvelles expériences...

Les geeks sont moins arrogants que les autres, moins catégoriques, et savent apprécier la moindre courbe de notre corps.
Il n'y a rien de tel que d'être l'objet unique de toutes leurs attentions.

Les geeks sont de bons placement.
Ils sont pour la plupart partants pour le programme petit-ami/mariage/papa.
Avec eux, on peut construire sa vie.
Souvenez-vous de ça : un type maqué en vaut deux célibataires.

Ce ne sont peut-être pas les meilleurs danseurs qui existent, mais à force de jouer aux jeux vidéos, ils savent appuyer sur le bon bouton au bon moment...
Une bonne coordination est toujours un plus sous la couette.

Ils ont mis à jour le concept du "mix tape".
Ce qui était trop mignon il y a 15 ans, avec leur petite K7, est aujourd'hui le meilleur moyen d'avoir les saisons entières de Grey's Anatomy, Desperate, et Friends , bien rangées sur un joli disque dur.

Les contres-cultures sont toujours plus excitantes que les autres.
Les geeks voient large, ils ne passent pas leur temps à savoir qui du PSG ou de l'OM est le plus fort, mais se posent des questions sur l'avenir du monde : qui, du bien contre le mal, triomphera ?

Les geeks possèdent l'intelligence et ce caractère bien trempé qui fascinent les femmes.
On adore lorsque vous nous éclairez sur un obscur film, ou un jeu vidéo inconnu, un bouquin ou même un groupe de musique, que l'on doit à tout prix connaître.
Partager ses passions avec la passion de sa vie, c'est adorable.
Plus le geek est éloquent, plus il est sexy.


Et sinon, ils piratent tous tes comptes, fouillent partout. Puis préfèrent le numérique à l'argentique. Oui, c'est tout, et c'est déjà un gros argument.