28 février 2011

6 février 2011


J'suis jalouse à en faire trembler les gens, à faire trembler mes jambes, j'ai plus qu'à plonger en silence, j'pourrai flotter inerte tu t'en balances, et ça me ronge ça me pourrie, ça me rend dingue, ça me fout en l'air, quand je sais que tu t'envoies en l'air,


De l'air, de l'air, de l'air,

Et même si j'le savais pas, j'imagine tout c'est encore pire, tu pourrai tomber amoureux recommencer une vie à deux, plus tu la désires et plus j'expire, et ça me ronge, ça me pourri, ça me rend dingue, ça me fout en l'air , quand je sais que tu t'envoies en l'air,

De l'air, de l'air,


__________
Jalouse, Jalouse.
J'suis jalouse a en faire trembler les gens, j'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace, j'suis jalouse a en faire trembler mes jambes j'm'écraserai bien sur l'autoroute, mais tu t'en fout t'es déjà loin... le pire c'est d'être déjà trop loin,
Déja trop loin.
Est-ce que parfois des idées noires te traverse sans crier gare, moi j'en ai un peu tous les soirs, pourvu que le temps les écrases, est-ce que tu penses encore à moi , comme je pense encore à toi ? Est-ce que tu souffres autant que moi ? Si c'est moins j'te le pardonerai pas.

Jalouse, Jalouse.

J'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
J'm'en fout j'veux pas qu'on me remplace
Non j'veux pas qu'on me remplace,

J'veux pas qu'on me remplace.

2 février 2011

Stone Free

Adorer sa propre liberté, se prosterner aux portes et dans les foyers, comme des esclaves qui s'humilient devant un tyran et le louent alors qu'il les anéantit. Oui, dans le verger du temple et à l'ombre de la citadelle, les plus libres d'entre nous vont porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. Et notre cœur saigna en notre for intérieur : Car on ne pourra être libre que lorsque le désir même de quête de liberté sera devenu un collier, et lorsqu'on cessera de discourir sur la liberté comme un but et un accomplissement.
En vérité, ne croyez pas que vous serez libres lorsque vos jours couleront sans soucis et que vos nuits se passeront sans besoin et sans peine. Mais bien plutôt lorsque ces choses encercleront votre vie et que vous vous serez élevés au-dessus d'elles nus et déliés. Et comment vous élèverez-vous au-dessus de vos jours et de vos nuits sinon en brisant les chaînes que vous avez forgées à l'aube de votre entendement ? En vérité, ce que vous nommez liberté est la plus solide de ces chaînes, quoique ses anneaux chatoient dans le soleil et éblouissent vos yeux.
Et, pour devenir libre, que voulez-vous écarter d'autres que des fragments de vous-mêmes ? Si vous désirez abolir une loi injuste, dites-vous que cette loi fut écrite par votre main sur votre propre front. Vous ne pourrez l'effacer en brûlant vos traités de lois ni en lavant les fronts de vos juges, même en déversant la mer toute entière sur eux. Et si vous voulez détrônez un despote, voyez d'abord si son trône, érigé en vous-mêmes, est bien détruit. Car comment un tyran peut-il gouverner ceux qui sont libres et fiers sans qu'existe une tyrannie dans leur propre liberté et une honte sur leur propre fierté ?
Et si vous voulez éloignez un tourment, regardez dans quelle mesure ce tracas n'a pas été choisi par vous plutôt qu'imposé. Et si vous désirez chasser une angoisse, le siège de cette anxiété est dans votre cœur et non dans la main de la peur.
En vérité, toutes choses se meuvent en vous en une semi-étreinte constante groupant ce que vous désirez et ce que vous craignez, ce qui vous fait horreur et ce que vous chérissez, ce que vous poursuivez et ce que vous préférez fuir. Tout cela se meut en votre être intime comme des lumières et des ombres, par paires enlacées. Et lorsque l'ombre s'affaiblit et s'évanouit, la lumière qui persiste devient l'ombre d'une autre lumière. Et ainsi en est-il de votre liberté qui, lorsqu'elle perd ses chaînes, devient la chaîne d'une plus grande liberté.