21 décembre 2012

All good things come to an end

La fin du monde ?
Bullshit.

Il est amusant que de voir le monde s'extasier devant des pseudo-dires précolombiens. Parlons d'interprétations, parlons. Ou parlons peu, parlons bien, qu'importe, parlons donc cette nuit annonçant la soit-disant fin des temps. Ah, c'est trop drôle, et triste surtout. Trop dommage que d'être de cette génération là. Mais, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, c'est bien connu.

Toutes ces choses que l'on aurait pu faire. Toutes ces personnes que l'ont aurait pu rencontrer. La vie est longue, pas forcément pour nous. La densité de ta vie ne dépend que de toi. Seul toi est maître de tes choix et de tes actions. Alors fais donc. Je me perds, j'entre dans un flou tant esthétique que réel : Je (trop de "je", ça me perturbe. D'autant plus que je viens de finir un dossier où l'emploi de la première personne est trop conséquent à mon goût. L’égocentrisme/narcissisme/égoïsme/imbu de soi fut décuplé durant cette rédaction, j'aimerai bien jouer à César en employant la troisième personne, mais je me dis que ça serait encore plus significatif d'un ego surdimensionné.) Je (donc) suis éprise depuis la plus tendre enfance d'une volubilité et d'une vivacité d'esprit (c'est pas moi qui le dis) qui font que ma capacité de focalisation sur un sujet précis est assez restreinte. Trop d'idées en même temps, trop d'arguments, trop de choses qui me viennent à l'esprit. La musique, les gens, les rires, l'humour, l'art, le sexe, l'amour, le plaisir, la photo, l'ironie, la satire, la réflexion, les rêves, la franchise (beaucoup), le culot (encore plus), les sourires, la Vie. J'aime, ou je déteste, j'adore ou renie. C'est fou. Je passe du coq à l'âne, puis revient un peu par tous les chemins. Toujours tout droit, mais les chemins de traverses sont tellement plus drôles que les autoroutes. A droite à gauche de temps en temps, mais jamais en arrière.
Oh non, jamais en arrière.
J'applaudis devant la connerie humaine, j'en ri, je me régale, je sors les popcorns, j'apprends à voir les choses telles qu'elles sont et non comme on aimerait tous qu'elles soient. C'est drôle, c'est jouissif, ça ne rend pas blasé pour autant. C'est fou, pleine d'excès et de paradoxe ce petit être. Car je m'émerveille de tout, c'est dire. Il faut souligner que je suis tout de même très bon public, ça aide. Fais moi planer avec ton son, emmène moi au septième ciel avec ton corps, fais jouir mes sens de toutes les façons possibles.
J'ai apprit les deux secrets du bonheur : Le plaisir, et l'oubli.
Je n'espère rien, je n'attends rien. Je n'ai besoin de personne et, par-dessus tout, je n'appartiens à personne. Je suis de ceux qui sont d'ailleurs, de ceux qui ne pensent peut être pas assez comme tout le monde. C'est caustique, ironique, pragmatique. C'est marrant quoi. Parce que je me targue et me grise de cet état d'esprit nonchalant, sûrement du à mon double schizophrénique insomniaque (des fois je me demande) qui écrit ces lignes à 3:42 (assez tôt ou assez tard, à vous de voir. Car après tout, tout est subjectif. Pas forcément relatif, mais ça on en reparlera) Le fait de tout prendre au millième degré, j'aime cet état, j'aime cet aspect euphorique du rien-n'est-grave. Car je me concentre essentiellement sur l'instant présent, (présentement. Comique de répétition,haha. C'est drôle, alors rigole), et n'attends rien.
Je n'attends et n'espère rien, de qui ou quoi ce soit, ça m'évite d'être déçue. Car l'attente favorise l'idéalisation de la convoitise et en incombe la désillusion.
Le lendemain n'est que du bonus.
C'est fou d'en arriver là à vingt ans. J'suis qu'une petite chose sans prétention, qui a malgré tout une façon de penser qui dérange (selon certains), un tempérament de feu qu'il faudrait parfois calmer (encore selon certains) et une franchise et culot assez conséquents (c'est qu'il font chier ces certains). C'est cool. J'aime bien. Parce qu'en réalité, je m'en fou. J'espère rien. Et je fais des phrases courtes. Comme Céline. (Ouh prétentieuse!)
Je le répète, je ne connais pas le blase. Je le redoute même. Mais je sais pertinemment qu'il n'arrivera jamais. Je suis pas faite pour ça. Je suis pas de nature assez triste pour en arriver là. Trop passionnée la petite. C'est réconfortant. Mais en même temps, les tempérament différent et surtout, les aspirations. Nous ne sommes pas tous désireux du même bonheur, ni amoureux du même amour.
Trop de subjectivité tue la subjectivité.
Les sciences humaines ne sont pas appelées sciences molles pour rien. 
C'est trop élastique tout ça.
Si je te dis que je veux parcourir le monde (chose qu'on a tous comprit à force, il me semble), je pense que les sarcasmes ne sont synonymes que d'ironie et d'humour noir volontaire, et non pas d'un triste état d'esprit semblant avoir tout vu et tout connu de la vie. Oh god, surtout pas. Tu ne peux pas être blasé à partir du moment où tu découvres constamment de nouvelles choses et t'en émerveilles. (question de vision des choses). J'suis pas casanière et encore moins passive. 
Qui m'aime me suive.
Je n'appartiens à personne. C'est fou cette pseudo affirmation de liberté. Car dans les faits on n'appartient bien volontairement qu'à soi-même, le reste ne fait partie que des dogmes et institutions socio-culturelles ou encore religieuses. Les seules barrières que tu puisses t'imposer sont mentales. Or, je n'en ai aucune. Je ne suis à personne. Je donne ce que je veux bien, mais reprend toujours tout. Fais attention à toi, car tu dois vraiment avoir ton importance pour que j'y laisse mes plumes.
Trop de protection?
Peut-être. Trop de lucidité? Sûrement. Penser à soi, sans tomber dans la paranoïa et l'égoïsme, sont les idées maîtresses d'un minimum de contrôle sur les situations. Faculté d'adaptation décuplée. Car, dans les faits, nous ne dévoilons que ce que nous voulons bien, jamais personne n'arrivera à cerner complètement un être. Dans les grandes lignes seulement. Ou sinon, c'est que ta prévisibilité n'est que le reflet de ta pauvreté intérieure.
Mais qu'est-ce qu'elle est méchante.
N'appartenir qu'à soi, donc. Voilà une règle définissant bien les accrocs et les déceptions précédentes. A croire qu'il faut se prendre des claques dans la gueule pour avancer et comprendre. Un enfant ne sait ce qu'est un marteau qu'après avoir eu le doigt proprement écrasé sur un clou. C'est un peu ça, mais l'estime de soi se doit de rebondir, la fierté personnelle doit être dotée d'un minimum, dont les limites sont impardonnables.
Car l'amour-propre est cet os solide qui te tient le cou raide et la tête haute.
Soi toi-même, soi vrai avec toi, car l'hypocrisie et le mensonge sont des tares trop viles et malheureusement trop humaines pour y succomber aussi facilement. C'est un travail constant et de longue haleine, car très difficile parmi cette insanité ambiante. C'est trop facile que de tomber dans le dédain, le déni et passer outre tes valeurs intrinsèques. Parfois, s'écouter plus que de raison peut avoir du bon.
J'ai dit parfois.
Tu trouves la vie belle, tu la trouves immonde, libre à toi, n'oublie cependant pas qu'un jour la vie, c'est toi qui la donnera. En Afrique, on dit que nous n'héritons pas de la terre de nos parents, mais que nous l'empruntons à nos enfants. Vois la vie, vois tout ce qu'elle a à t'offrir, savoure chaque instant, mais n'oublie pas qu'elle t'es offerte, que c'est un cadeau que tu consommes chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Tu la respires, tu la bouffes, tu la baises, tu la vies de toutes les manières possibles. Seulement, tu n'es pas seul(e), malgré tout le speech précédent. La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres, comme dirait l'autre égocentrique. Il avait pas tort au fond (je veux bien lui concéder). J'vais pas ressortir mes souvenirs de philo en disant que l'homme est un animal politique et qu'il se construit par rapport à l'autre, mais ce sont des notions qui te permettent d'appréhender les choses d'une manière plus sereine.
Pourquoi plus sereine? Simplement parce que le nombrilisme est une tare qu'il faut vite guérir, avant que l'humanité entière se consume par les deux bouts (bien que ce soit déjà le cas) et ne voit pas plus loin que ce qu'elle ne veut bien voir. Et je parle pas de myopie, astigmatisme ou presbytie. (Et où vivent les presbytes? Dans un presbitère! Alors là, je frôle le summum de la nullité) Je parle du ton condescendant que vous employez quand vous vous parlez. C'est vaniteux à souhait.
Ayez un peu de respect pour nous, on chie tous par le même trou.
Il est mort trop tôt ce Kurt, je suis certaine qu'il aurait pu nous en sortir encore de belles.
Mais, faut pas trop espérer de la part des poètes maudits, leur fiabilité est encore à l'étude.


Partir de la fin du monde pour en arriver à parler de Nirvana. Bravo Tina, tu fais des progrès.

Remarquez, on reste dans l'esprit nihiliste.
Ca s'tient.



7 décembre 2012

Pray Myself

Vise ma face ! Elle te dit "JE VEUX DORMIR !"
Vise ma face ! Elle te dit "JE VEUX DORMIR !"
C'est reparti. Un an s'est écoulé depuis la dernière mise au point ici. C'est fou. Tellement de choses ont changées, tellement d'évènements en une pauvre petite année.
Sans retomber dans une nouvelle description, car cela ne vous donnerait que de la lecture en plus, je pourrai reprendre les basiques; je n'ai pas changé de nom, j'ai fêté mes 19 printemps (automnes en l’occurrence) fin novembre, au Bus Palladium. Les cheveux poussent, c'est sauvage, et la couleur naturelle est criante de vie. D'autres tatouages sont venus se rajouter. Mon frère grandit et fait son petit bonhomme de chemin. Le cœur est vide. Toujours autant insomniaque, et cela tend à s'aggraver, j'écris ces lignes avec un déficit de sommeil conséquent, mais également d'une humeur déphasée. Je plane. Ça aide à être plus lucide, objective, et à atteindre cette sérénité tant convoitée. L'exigence envers moi-même est exacerbée, à tous les niveaux. Le travail, les relations avec autrui et avec soi-même. Jamais assez bien. L'art, la littérature, la musique, la photographie, les voyages. Un tout. Réunis pour le meilleur comme pour le pire. Extrémiste jusqu'au bout des ongles, je ne connais pas la demi-mesure. Et, très sincèrement, je ne pense pas la mériter non plus. Utopiste et faisant preuve de sarcasmes furieusement caustiques, l'ironie est un leitmotiv qui ne plait pas à tout le monde. Mais qu'importe, j'aime ça. Et son usage assidu me permet un gros recul sur les choses. Car, j'ai comprit beaucoup de choses en peu de temps, à de nombreux niveaux. Pour mon plus grand bonheur et mon plus grand désespoir. L'amour et la haine. L'accomplissement et l'anéantissement.
Je ne veux surtout passer à côté de rien. La vie a tellement à donner. Mon état actuel est inédit. Je n'ai jamais ressenti cette nonchalance constante envers la majorité de cette partie d'univers. Prendre le monde au millième degré. Mais attention, pas trop longtemps non plus. Car, cet état m'est trop étranger pour que je puisse pleinement le maîtriser comme il se doit. Et, il arrive toujours un moment où la passion qui caractérise ce signe de feu revient au galop (quel comble pour une sagittaire). Je suis passionnée. Trop peut-être. Sûrement même. Trop jeune pour être détachée. Trop jeune pour arriver à se mettre complètement en retrait. C'est un apprentissage, un travail de longue haleine. Le cœur est encore trop présent. Du moins, ce qu'il m'en reste.
D'après mon cours de construction personnelle, j'ai un pouvoir personnel conséquent. On peut l'appliquer sur ce début d'année 2012 absolument chaotique. Mais, comme dirait Noémie, on a vu la preuve d'une intelligence pratique. J'ai quitté Aix et ses aixois, son droit et ses sciences politiques saturniennes, son appart onéreux et bruyant, d'un coup, Ciao Ciao. Intelligence pratique. J'ai fait de l'usine de nuit, des inventaires, des produits de cosmétiques au lait d’ânesse, collé des étiquettes en suédois, passé un diplôme de nageur sauveteur, reprit et écrit quelques piges. A touché le fond. Du moins, je croyais, jusqu'à ce qu'une sentence me conforte dans "Et creuse encore". Mais l'esprit humain est pourvu d'une capacité d'adaptation phénoménale. Rebondir. (Bien que, quand rechute il y a, elle est terrible). Un diplôme et un boulot saisonnier. Une acceptation dans la formation convoitée. Des aventures, mais toujours maîtresse de tout. Trop de souffrances pour retomber à nouveau. Tellement de choses en si peu de temps.
Des projets. Paris, ses rencontres et ses opportunités. Une bande de déjantés qui viennent me chercher pour un projet délirant. Du travail, beaucoup de travail, mais on y prend goût, ça faisait trop longtemps. Une ribambelle de copains très hétéroclite pour me soutenir dans les moments difficiles. De l'inspiration, sans nul besoin de quelconque artifice. Pas besoin de marie-jeanne, de speed, de coke, d'amphets, d'acide ou d'absinthe pour faire parvenir ces mots. L'inspiration arrive très tard le soir ou très tôt le matin. Puis quand l'esprit à du temps à lui consacrer. Il faut apprendre à le vider. (l'esprit, pas l'élan d'inspiration).
Ainsi, j'aime me dire que chaque chose est unique. Je perds parfois le contrôle de ma vie, je suis souvent paumée, mais jamais trop longtemps. Car j'ai apprit (sur le tas) que j'étais dotée d'une capacité de rebondissement phénoménale. J'avais peur de le perdre. Mes peurs étaient fondées; il m'a perdue. Ainsi j'avance dans la vie, en me foutant des œillères, je ne regarde jamais en arrière. En éternel projet, je me fixe  des objectifs qui une fois atteints en créent d'autres et ainsi à l'infini.
Je ne sais pas si je crois en l'amour. Du moins, je ne sais plus. Je pense avoir besoin de preuves en la matière, ou pour me faire prendre conscience de certaines choses, ou encore pour me conforter dans mon scepticisme envers cet aspect galvaudé du sentiment amoureux. La vie est longue.
Alors sourire. C'est tellement facile. Sourire à la vie. La roue tourne.

6 décembre 2012

27 novembre 2012





Je croule sous le boulot les p'tits loups. Alors ouais j'vous poste deux-trois images histoire de dire que j'suis vivante. (Elle est marrante)
En réalité, j'ai qu'une envie, c'est de faire comme les deux zigotos juste au-dessus là.
Parce qu'en ce moment, ça relève plus de ça :
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Stay Tuned.



20 novembre 2012

Reboot

 Une façon de faire le point. Un rituel annuel, comme on a pu le voir ici par moi-même, ou par les autres. Sans être friande du je-parle-de-moi-à-la-troisième-personne ou de l'introspection constante, il faut tout de même constater que, parfois, après moult changements, il est bon de revoir les choses, avec le recul approprié.
J'ai une crève/intoxication alimentaire/état de maladie assez avancé quand j'écris ces lignes. Peut-être que ma fièvre joue dans cette envie de poser quelques mots sur ce ramassis de pixels. Des mots qui seront lus (dans le meilleur des cas) et aussitôt oubliés. Génération du zapping, virtual generation, c'est la conduite au No Future.
Il est plaisant de refaire une présentation globale du soi. Non seulement parce que les aspirations changent d'une année à l'autre (à des niveaux moindres) mais parce que l'évolution est constante. Nous sommes en constant projet de nous-même, comme dirait Sartre. Jamais dans le présent, la tentation de l'expectative et l'anticipation est trop forte. Il faut avoir atteint un certain degré de sagesse pour pouvoir se targuer du Carpe Diem. Ou alors les simplets. Mais eux, ils comptent pas.

La tisane psychédélique semble faire effet. Je pense que les Pink Floyd et Led Zep qui passent en boucle y sont pour quelque chose. C'est fantasmagorique, comme une œuvre de Dali. Les plantes ne viennent pourtant pas de Tijuana, il y a marqué "Verveine" sur la boîte. Même pas de Grog, car pas de Rhum, je le laisse à mes parents pirates. Je pourrai dire que j'ai deux hommes dans ma vie, Jack & Daniel, ou Ben & Jerry, mais ça serait faux, et surtout, trop facile. Quand je fermes les yeux je vois Robert Plant, Jimmy Page, Jimi Hendrix, Syd Barrett et Alice au Pays des merveilles. Qu'est-ce qu'elle fout là Alice ? Lire les interprétations psychologiques de cette pauvre mangeuse de champignons avant de dormir n'aura pas arrangé les choses.
C'est fou, je plane. J'ai le ventre qui se tord dans tous les sens, j'ai envie de déverser mes tripes, j'ai envie de dormir cent ans, mais je ne fais que planer. Si encore ça m'arrachait à cette douleur atroce de ces viscères qui se tordent, se crispent, sautent, s'éventrent, jonglent, jouent à mario kart dans mon ventre, mais non, ça ne fait que me diriger sur les touches de ce clavier. 
Mais après tout on s'en fou que je sois malade comme un chien, tout ce qu'on veut c'est pouvoir lire mes quelques lignes et ensuite trouver la petite bête qui faussera tout mon pseudo-raisonnement (car trop subjectif et dans un univers trop restreint pour pouvoir toucher une majorité de personnes), et ensuite trouver quelque chose à redire. Oh pas que je n'accepte pas la critique, loin de là, au contraire, elle fait avancer plus qu'autre chose. Mais, je sais pertinemment qu'il suffit que j'avance une idée un peu poussée et basée sur des faits, rationnels ou non, pour que l'on vienne me traiter de tout en disant qu'il faille que je revoit mes sources. Sachez seulement que les opinions, c'est comme la législation française : Citez un article et vous pouvez être certain de trouver son contraire. Monde de renards et de requins. Mais après tout, c'est la loi de la nature : Manger et être mangé. Comme j'ai eu une furieuse envie de démonter la tête à mon voisin qui écoute du dubstep à deux heures du matin, j'ai envie de l'aider à élargir sa culture musicale en lui balançant mon son encore plus fort. On est généreux, on partage. Et on oublie les noctambules en bas de ma fenêtre ayant un partiel le lendemain.
L'amour et son contraire. Tout et son entité inverse. Soit j'envisage à chaque fois d’émettre des avis neutres, mais à mon sens trop banals, et qui m'emmerdent horriblement. On m'a déjà dit que j'avais trop de culot, et que ça ne plaisait pas. Que j'avais tendance à ouvrir ma gueule quand il ne faut pas. En effet, je ne viens pas d'un milieu faisant preuve de tact. Mais j'ai surtout foncièrement envie d'exposer les choses telles que je les pense, et non pas en trouvant un énième subterfuge pour les faire passer subtilement. J'ai des avis et des opinions, comme plus ou moins chacun d'entre nous. Ainsi, au lieu de blâmer l'un ou l'autre, entrons dans un débat basé sur des arguments, des faits, du concret, et non pas "moi je ne pense pas comme toi, t'es nulle je te lis plus". Enfin, vous pouvez, après tout, seul moi peut juger de ce qui apparaitra ou non sur cette infime partie de la toile. Jugez, allez-y, mais pas trop, après ça pique un peu. Pas moi, mais vous.
Et puis, Beigbeder était un précurseur en disant que tout était éphémère : L'amour, l'art, vous, moi, surtout moi.
Ouais, surtout moi, surtout ce qui figure ici. Seul le papier est éphémère. Les idées restent. Ou l'inverse, selon les cas. Voyez ? Tout et son contraire. La vie est ainsi faite. L'esprit humain en tout cas. Nous sommes coupables d'avoir l'esprit critique, coupables de solidarité, coupables d'humanisme, coupables de vouloir s'instruire, coupables de penser, coupables de croire à la démocratie, et coupables de vouloir autre chose.C'est un fait, c'est ainsi.
La différence est ce qui fait notre force. Le mariage homo, le crêpage de chignon à l'UMP ou encore les secrets du FBI nous confortent dans notre opinion. Les crises ont toujours été, c'est la surmédiatisation de tout cela qui accompagne doucement la masse vers une paranoïa et une consommation boulimique de l'info.
Donc, mes petits posts sans prétention méritent-ils autant d'attention ? Si cela est, j'ai envie de dire que c'est bien car c'est sur la bonne voie pour s'inspirer des autres Bedos et Guillon. Sans parler d'humour noir ou d'ironie satirique, mais d'attention saugrenue envers des propos à prendre au troisième degré. Il faut croire que la plupart d'entre nous ont oublié leur sens de l'humour. Ou bien leur intellect, car quand on use du premier étage, il faut faire attention à s'assurer que l'on s'adresse à des individus pourvus de celui-ci, et non pas cantonnés au rez-de-chaussée. Mais le monde, les différences, les classes sociales, Freud, Marx, Bergson, les institutions, les archives, les relations. Un tout. Un capharnaüm, un bordel organisé.
Un peu de parano ne fait pas de mal. Mais, que diable, vous  n'êtes pas le centre du monde. A tort ou à raison d'ailleurs, mais ouvrez un peu votre esprit à l'étroitesse exacerbée. Le monde est beau, le monde est laid, le monde à tellement à donner. Il est vrai que quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. Cantonnez-vous à votre face nasillarde, ne regardez pas plus loin, et vous vivrez heureux surement. Chacun ses ambitions. Et là, attention, mes derniers propos risquent de faire polémique: J’émets un jugement de valeur, je me permets, moi, petite chose de rien du tout, de me positionner quant à un fait social, culturel et idéologique. J'en ai bien conscience, on va me lancer des tomates et des insultes, me dire que je ne suis personne pour juger. Certes. Vous non plus cependant. Nous ne sommes que ce qu'on daigne bien vous montrer. C'est assez paradoxal, car personne ne nous connaitra vraiment, pour ma part en tout cas. Mais pour bouffer et non se faire bouffer, la confiance ne doit être accordée à personne. Encore un jugement de valeur ! Que diable mais quelle petite merde perfide. La confiance met trop de temps à se gagner, nous crèverons tous avant.
Tellement facile de proférer des menaces, de vociférer derrière un banal écran de Mac, ou d'user d'une fausseté sans limite, telle "je suis trop au-dessus pour me rabaisser à te répondre quoi que ce soit". Seulement, trop de personnes sont d'une prévisibilité sans limite. Voilà pourquoi tout ce qui est suivit de "masse" marche à merveille. Culture de masse, consommation de masse... Propos qualifiés d'intellectuels, et d'autant plus que ces pseudo-intellectuels en font parti. Se mentir à soi-même est triste. Mais, quand on se cantonne à notre face nasillarde, rien n'est grave n'est-ce pas ?
Je rigole devant les qualificatifs d'avants-gardes, car ils sont conformistes dans leur anti-conformisme.
Les "hipsters" et autres "indies" sont morts. Disons les choses autrement : nous avons tous fini par avoir quelque chose de hipster en nous. Aidés par la mondialisation des échanges, la popularité des nouvelles technologies et l’idéologie indé, la culture dominante s’est "hipsterisée". Et s’il n’y a plus de sens à la culture hipster, si elle n’est qu’une mode sans fond politique, si elle n’apporte plus rien ou ne représente plus rien, alors à quoi bon continuer ? Le mouvement hipster va crever car tout le monde peut en adopter les codes aisément, sans choquer ni constituer quoique ce soit de révolutionnaire. Il a fini par lasser. Même à Berlin, capitale européenne de la scène alternative, des graffitis anti-hipsters sont apparus sur les murs des squats. Cette mort annoncée du Hipster pourrait simplement venir du fait que le style hipster, qui est par définition à contre courant, est justement devenu branché, à la mode, ce qui va a l'encontre de l'essence même du hipster.
Pauvre petits moutons.
Tu crois prouver à tous que c'est toi le décalé, toi l’anticonformiste, toi le rebelle, toi le néo-individu qui révolutionnera les mœurs, toi le différent. Détrompe-toi. Tu es déjà un mouton. 
Cela signifie que désormais, la prochaine génération est en charge de trouver un nouveau moteur, d’autres cultes et une nouvelle esthétique pour exister. On n'a pas fini de se poiler.

C'est fou, ma tisane fait effet. J'ai les idées moins embuées.
C'est hallucinant comme c'est psychosomatique.
Et finalement, mon speech, je vous le ferai plus tard.


Allez, laisse toi aller, c'est qu'ça c'est le Mojo.

3 novembre 2012

Et pour toi, c'est quoi le sexe ?



 

Après le bonheur, le sexe. Continuité ? Peut-être. En tout cas, ça reste dans le bon, si je puis dire.

"Le sexe c’est comme l’amour,  une addiction, faut pas commencer. C’est de la mouise, qui te fera toujours souffrir. Faut rester seul."
Une addiction.. Oui, si c'est bien ou mal fait. Sans partir dans des dérives, il est clair que l'euphorie a un goût de reviens-y quand elle est vécue avec une jouissance extrême. Le plaisir est une addiction à laquelle tout le monde goûte. Or, une fois que l'on y a goûté, il faut savoir faire la part des choses. Le bon, le pur, le vrai, et celui qui ne satisfait que l'organe en lui-même. C'est aussi un tout psychique, la recherche des atomes crochus. Le vrai plaisir, c'est d'attendre le plaisir. Alors oui, comme une drogue ? Il faut avouer que le shoot est particulièrement agréable.

"Un accessoire"
"C’est l’union. [Homme U Femme] si je puis dire."
 Remarque d'autant plus étonnante qu'elle viennent d'hommes. En effet, réduire le sexe à une banale formule de mathématiques et à un accessoire, voilà bien une vision réductrice de cet acte, quel qu'il soit. Un désintérêt total pour la chose, s'offrant comme la plus banale des banalités. C'est ici quelque chose n'évoquant que peu de choses, la considération de quelque chose comme le plus illogique des besoins. Remarquez, mieux vaut ça, car en matière de rapport sexuel, la plupart des hommes se prennent pour des dieux. Manque de pot, en matière de relations charnelles, la plupart des femmes sont athées. Pourtant, "Une nymphomane est une femme aussi obsédée par le sexe que l'homme moyen."

Nymphomanes, passez votre chemin.

"De la douceur, de la tendresse, et l’union, au plus près l’un de l’autre."
"Pour moi le sexe rime avec sentiments. C’est un moyen de s’unir à l’autre d’un point de vue physique et mental. C’est une manière plus charnelle de déclarer ses sentiments à l’autre. Et c’est inévitablement de faire plaisir à l’autre et soi même."
"La concrétisation de tes sentiments pour la personne que tu aimes. C’est le don de soi à l’autre. C’est une connexion intime entre vos deux corps et vos âmes. Après selon ta philosophie de vie c’est plus ou moins quelque chose d’important que l’on fait seulement avec la personne que l’on aime sincèrement ou juste un moyen de profiter de la vie ou de se donner du plaisir. Pour ma part c’est la première proposition. Ça ne veut pas dire que je ne comprends pas la deuxième. C’est juste qu’elle ne me correspond pas."
"Le sexe pur ? Tu peux le pratiquer mais il n’est pas aussi plaisant que celui où tu mêles des sentiments…  C’est une partie de l’amour qui te donne du plaisir. C’est la fusion de deux corps où un pied fou va être prit. C’est faire confiance à l’autre que de lui dévoiler ton corps."
"Pour moi le sexe c’est une façon d’être en harmonie avec la personne qui t’aime ! En fait avoir une relation sexuelle juste pour le sexe je sais pas ce que c’est j’suis pas objective !"
"C’est drôlement bon. Enfin, seulement quand tu en as vraiment envie. C’est l’accomplissement de l’amour. Enfin le sexe sans sentiment, ça a pas vraiment d’intérêt. Faut au moins faire l’amour à un ami."
 Voilà un état des choses assez classique. Avis sensiblement divergents, mais se réunissant sur le même point : Les sentiments. En effet, quand une part d'amour est induite.
Les sentiments, aussi forts qu'ils soient, sont à leur apogée lorsque le physique est inclut. C'est un aboutissement. L'apogée des ressentis, le sexe partagé avec l’être aimé, où, plus que de la fusion des corps, c’est aussi une fusion de l’esprit, la recherche de ces atomes crochus, une connexion mentale avec l’autre. Ici, seul le battement à l'unisson de la relation sexuelle et du cœur peut créer l'extase
Je ne cacherai pas que ce sont essentiellement des filles qui m'ont tenu ces réponses. Les femmes veulent l'amour pour la vie, les hommes eux veulent l'amour pour une nuit ? Le classique de la femme attachée aux sentiments ? Non. Des romantiques.

 "C’est de la tendresse primitive"
"Une stimulation de l’organe génital provoquant une montée grandiose de plaisir."
"Physiquement c’est l’organe sexuel. Sinon c’est toutes les choses sexuelles entre une, deux ou plusieurs personnes. Pas seulement l’amour."
"Voir une fille jouir (dans le meilleur des cas) grâce à moi… sentir un corps nu contre moi.."
 "Un moyen de se vider la tête."
"75% de toute une vie"
Il est bien connu qu'il n'existe pas de sagesse en-dessous de la ceinture. "Hé ! Ne te moque pas de la masturbation ! C'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime..." - Woody Allen
Ici, seul le physique est retenu. Le sexe est réduit à sa fonction la plus primitive, la plus basique. En effet, qu'est-ce mis à part le frottement de deux organes génitaux apportant jouissance, plaisir et, au moment ultime, extraction de glaire ? Ragoûtant. Mais au fond, assez véridique dans les faits. Les choses sont tellement simples après tout.
Ainsi je pourrai dire qu'à côté de moi, un couple d’amoureux se savourait les muqueuses en produisant des bruits de pansements arrachés. "Les Français se masturbent plus souvent qu'ils ne se lavent les dents, car ils n'ont pas toujours une brosse à dents sous la main." -Wolinski

"Y a le sexe avec son doudou, le sexe avec un sex friends et le sexe du plan cul. Il y en a trois sortes pour moi."
"Une connexion charnelle. Faire l’amour et baiser, ce sont deux choses différentes."
 "Ça dépend si il y a des sentiments ou non et la façon d’aimer le sexe. Chacun son avis sur la question. Pour moi c’est la liaison de 2 corps qui se désirent et qui le montrent."
"Je pense qu'il faut autant de baise que du véritable amour dans la vie. Faut vivre les deux."
"Pour moi, c’est dans un couple ce qui unit deux personnes, montrer à l’autre qu’on l’aime. Se toucher, partager un amour sensuel… C’est l’aboutissement de l’amour. Mais sans amour je dirai que c’est satisfaire un besoin physique de deux personnes. Enfin pour moi. L’un c’est faire l’amour et l’autre c’est du sexe. La différence est importante."
"Si c’est pratiqué avec quelqu’un qu’on aime c’est très important, tout autant que les sentiments. Une relation aboutie c’est une relation où ça marche aussi niveau sexe pour moi. Il faut être en phase sur tous les plans. Donc c’est très important et je peux pas croire ceux qui disent que le sexe n’est pas important dans un couple. Après si c’est avec quelqu’un qu’on n’aime pas c’est autre chose."
Là, les réponses sont beaucoup plus hétéroclites. La différences Sentiments/Physique est nettement distinguée. Il est important d'avoir un certain degré de désir sexuel, une euphorie, dans l'amour romantique, comme dans ses amitiés. Aussi, faire l'amour ne veut pas forcément dire être amoureux. Beaucoup de gens aiment être quelqu'un d'autre pendant la relation sexuelle. C'est une situation tellement différente.
Alors oui, il y a différentes sortes de sexe. Le sexe pur, bestial, où seule l’action charnelle compte. Physiquement, on peut le voir comme un besoin primitif, une pulsion, quelque chose d’incontrôlable. Mais, ce qui me fascine, c’est que le sexe, c’est comme une loterie : Deux personnes peuvent adorer ça chacune de leur côté, et entre elles, aucune complémentarité, complicité. On peut parler de compatibilité sexuelle, comme amoureuse. Le sexe est le baromètre des sentiments. C’est le désir, l’union de deux êtres qui peut être aussi belle que répugnante, aussi malsaine que merveilleuse. Et il est vrai que le sexe apaise les tensions, tandis que l'amour les provoque.



"C’est donner du plaisir et en recevoir. C’est entrer en fusion avec une personne dont tu te sens extrêmement proche. Le sexe c’est ce qui met de bonne humeur. Le sexe c’est le top du top."
"La réponse à un besoin naturel. Rencontre physique et intellectuelle de deux corps apportant jouissance plaisir procréation liberté sensualité sensibilité, bref du plaisir."
"Le premier mot qui me vient à l’esprit est plaisir. Ouais le sexe c’est jouissif (haha). C’est le paroxysme du partage pourrait-on dire ou la forme de partage la plus primaire. Pour moi, c’est un moyen de m’évader, de m’oublier dans le plaisir d’autrui. Pour conclure, je dirai que le sexe c’est aussi humiliant. Mais si je pousse encore plus loin, le sexe est le lieu de la vérité. Merci Meuf, j’ai un fantasme en tête et une envie de me masturber maintenant." Oh, je sais. Je fais toujours cet effet là.
"Pour moi c’est quelque chose de sacré. C’est le plaisir, le jeu et aussi un partage, ça reste ludique."
"C’est la vie, la nature. Ce qu’il y a de plus primaire chez les hommes. Mais aussi l’union parfaite de deux êtres, amoureux ou pas. C’est ce qu’il y a de plus beau. Mais ça peut être aussi « dégueulassé » avec des tendances un peu malsaines. Mais bon, le principal dans le sexe c’est que se soit fait dans les règles de l’art. Ouais, on peut dire que c’est de l’art."
 Le plaisir. C'est clairement la chose recherchée. Autant pour soi que pour l'autre. C'est voir l'autre hors contrôle. C’est beau. Ça peut être rattaché à de l’art quant à la jouissance, au plaisir qu’il procure. Ça magnifie la personne que d’être sous l’effet d’un orgasme. Elle ne contrôle plus rien, elle est sous l’emprise totale de ses sensations. Alors là oui, ça peut être de l'art. L'érotisme, c'est quand l'imagination fait l'amour avec le corps. Quand le plaisir est partagé, quand la fusion est autant psychique que physique, quand tout ton monde est concentré sur l'acte. Tu t'en fou des attentats du 11 septembre, des somaliens qui meurent de faim, des banques qui sont en faillite, de la crise, des soucis de chacun. La seule chose qui t'importe, à ce moment précis, ce sont tes sensations, tes ressentis.
Le mensonge n'est pas possible.
C'est le vrai.
Dans sa plus pure entité.