27 novembre 2012





Je croule sous le boulot les p'tits loups. Alors ouais j'vous poste deux-trois images histoire de dire que j'suis vivante. (Elle est marrante)
En réalité, j'ai qu'une envie, c'est de faire comme les deux zigotos juste au-dessus là.
Parce qu'en ce moment, ça relève plus de ça :
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Stay Tuned.



20 novembre 2012

Reboot

 Une façon de faire le point. Un rituel annuel, comme on a pu le voir ici par moi-même, ou par les autres. Sans être friande du je-parle-de-moi-à-la-troisième-personne ou de l'introspection constante, il faut tout de même constater que, parfois, après moult changements, il est bon de revoir les choses, avec le recul approprié.
J'ai une crève/intoxication alimentaire/état de maladie assez avancé quand j'écris ces lignes. Peut-être que ma fièvre joue dans cette envie de poser quelques mots sur ce ramassis de pixels. Des mots qui seront lus (dans le meilleur des cas) et aussitôt oubliés. Génération du zapping, virtual generation, c'est la conduite au No Future.
Il est plaisant de refaire une présentation globale du soi. Non seulement parce que les aspirations changent d'une année à l'autre (à des niveaux moindres) mais parce que l'évolution est constante. Nous sommes en constant projet de nous-même, comme dirait Sartre. Jamais dans le présent, la tentation de l'expectative et l'anticipation est trop forte. Il faut avoir atteint un certain degré de sagesse pour pouvoir se targuer du Carpe Diem. Ou alors les simplets. Mais eux, ils comptent pas.

La tisane psychédélique semble faire effet. Je pense que les Pink Floyd et Led Zep qui passent en boucle y sont pour quelque chose. C'est fantasmagorique, comme une œuvre de Dali. Les plantes ne viennent pourtant pas de Tijuana, il y a marqué "Verveine" sur la boîte. Même pas de Grog, car pas de Rhum, je le laisse à mes parents pirates. Je pourrai dire que j'ai deux hommes dans ma vie, Jack & Daniel, ou Ben & Jerry, mais ça serait faux, et surtout, trop facile. Quand je fermes les yeux je vois Robert Plant, Jimmy Page, Jimi Hendrix, Syd Barrett et Alice au Pays des merveilles. Qu'est-ce qu'elle fout là Alice ? Lire les interprétations psychologiques de cette pauvre mangeuse de champignons avant de dormir n'aura pas arrangé les choses.
C'est fou, je plane. J'ai le ventre qui se tord dans tous les sens, j'ai envie de déverser mes tripes, j'ai envie de dormir cent ans, mais je ne fais que planer. Si encore ça m'arrachait à cette douleur atroce de ces viscères qui se tordent, se crispent, sautent, s'éventrent, jonglent, jouent à mario kart dans mon ventre, mais non, ça ne fait que me diriger sur les touches de ce clavier. 
Mais après tout on s'en fou que je sois malade comme un chien, tout ce qu'on veut c'est pouvoir lire mes quelques lignes et ensuite trouver la petite bête qui faussera tout mon pseudo-raisonnement (car trop subjectif et dans un univers trop restreint pour pouvoir toucher une majorité de personnes), et ensuite trouver quelque chose à redire. Oh pas que je n'accepte pas la critique, loin de là, au contraire, elle fait avancer plus qu'autre chose. Mais, je sais pertinemment qu'il suffit que j'avance une idée un peu poussée et basée sur des faits, rationnels ou non, pour que l'on vienne me traiter de tout en disant qu'il faille que je revoit mes sources. Sachez seulement que les opinions, c'est comme la législation française : Citez un article et vous pouvez être certain de trouver son contraire. Monde de renards et de requins. Mais après tout, c'est la loi de la nature : Manger et être mangé. Comme j'ai eu une furieuse envie de démonter la tête à mon voisin qui écoute du dubstep à deux heures du matin, j'ai envie de l'aider à élargir sa culture musicale en lui balançant mon son encore plus fort. On est généreux, on partage. Et on oublie les noctambules en bas de ma fenêtre ayant un partiel le lendemain.
L'amour et son contraire. Tout et son entité inverse. Soit j'envisage à chaque fois d’émettre des avis neutres, mais à mon sens trop banals, et qui m'emmerdent horriblement. On m'a déjà dit que j'avais trop de culot, et que ça ne plaisait pas. Que j'avais tendance à ouvrir ma gueule quand il ne faut pas. En effet, je ne viens pas d'un milieu faisant preuve de tact. Mais j'ai surtout foncièrement envie d'exposer les choses telles que je les pense, et non pas en trouvant un énième subterfuge pour les faire passer subtilement. J'ai des avis et des opinions, comme plus ou moins chacun d'entre nous. Ainsi, au lieu de blâmer l'un ou l'autre, entrons dans un débat basé sur des arguments, des faits, du concret, et non pas "moi je ne pense pas comme toi, t'es nulle je te lis plus". Enfin, vous pouvez, après tout, seul moi peut juger de ce qui apparaitra ou non sur cette infime partie de la toile. Jugez, allez-y, mais pas trop, après ça pique un peu. Pas moi, mais vous.
Et puis, Beigbeder était un précurseur en disant que tout était éphémère : L'amour, l'art, vous, moi, surtout moi.
Ouais, surtout moi, surtout ce qui figure ici. Seul le papier est éphémère. Les idées restent. Ou l'inverse, selon les cas. Voyez ? Tout et son contraire. La vie est ainsi faite. L'esprit humain en tout cas. Nous sommes coupables d'avoir l'esprit critique, coupables de solidarité, coupables d'humanisme, coupables de vouloir s'instruire, coupables de penser, coupables de croire à la démocratie, et coupables de vouloir autre chose.C'est un fait, c'est ainsi.
La différence est ce qui fait notre force. Le mariage homo, le crêpage de chignon à l'UMP ou encore les secrets du FBI nous confortent dans notre opinion. Les crises ont toujours été, c'est la surmédiatisation de tout cela qui accompagne doucement la masse vers une paranoïa et une consommation boulimique de l'info.
Donc, mes petits posts sans prétention méritent-ils autant d'attention ? Si cela est, j'ai envie de dire que c'est bien car c'est sur la bonne voie pour s'inspirer des autres Bedos et Guillon. Sans parler d'humour noir ou d'ironie satirique, mais d'attention saugrenue envers des propos à prendre au troisième degré. Il faut croire que la plupart d'entre nous ont oublié leur sens de l'humour. Ou bien leur intellect, car quand on use du premier étage, il faut faire attention à s'assurer que l'on s'adresse à des individus pourvus de celui-ci, et non pas cantonnés au rez-de-chaussée. Mais le monde, les différences, les classes sociales, Freud, Marx, Bergson, les institutions, les archives, les relations. Un tout. Un capharnaüm, un bordel organisé.
Un peu de parano ne fait pas de mal. Mais, que diable, vous  n'êtes pas le centre du monde. A tort ou à raison d'ailleurs, mais ouvrez un peu votre esprit à l'étroitesse exacerbée. Le monde est beau, le monde est laid, le monde à tellement à donner. Il est vrai que quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. Cantonnez-vous à votre face nasillarde, ne regardez pas plus loin, et vous vivrez heureux surement. Chacun ses ambitions. Et là, attention, mes derniers propos risquent de faire polémique: J’émets un jugement de valeur, je me permets, moi, petite chose de rien du tout, de me positionner quant à un fait social, culturel et idéologique. J'en ai bien conscience, on va me lancer des tomates et des insultes, me dire que je ne suis personne pour juger. Certes. Vous non plus cependant. Nous ne sommes que ce qu'on daigne bien vous montrer. C'est assez paradoxal, car personne ne nous connaitra vraiment, pour ma part en tout cas. Mais pour bouffer et non se faire bouffer, la confiance ne doit être accordée à personne. Encore un jugement de valeur ! Que diable mais quelle petite merde perfide. La confiance met trop de temps à se gagner, nous crèverons tous avant.
Tellement facile de proférer des menaces, de vociférer derrière un banal écran de Mac, ou d'user d'une fausseté sans limite, telle "je suis trop au-dessus pour me rabaisser à te répondre quoi que ce soit". Seulement, trop de personnes sont d'une prévisibilité sans limite. Voilà pourquoi tout ce qui est suivit de "masse" marche à merveille. Culture de masse, consommation de masse... Propos qualifiés d'intellectuels, et d'autant plus que ces pseudo-intellectuels en font parti. Se mentir à soi-même est triste. Mais, quand on se cantonne à notre face nasillarde, rien n'est grave n'est-ce pas ?
Je rigole devant les qualificatifs d'avants-gardes, car ils sont conformistes dans leur anti-conformisme.
Les "hipsters" et autres "indies" sont morts. Disons les choses autrement : nous avons tous fini par avoir quelque chose de hipster en nous. Aidés par la mondialisation des échanges, la popularité des nouvelles technologies et l’idéologie indé, la culture dominante s’est "hipsterisée". Et s’il n’y a plus de sens à la culture hipster, si elle n’est qu’une mode sans fond politique, si elle n’apporte plus rien ou ne représente plus rien, alors à quoi bon continuer ? Le mouvement hipster va crever car tout le monde peut en adopter les codes aisément, sans choquer ni constituer quoique ce soit de révolutionnaire. Il a fini par lasser. Même à Berlin, capitale européenne de la scène alternative, des graffitis anti-hipsters sont apparus sur les murs des squats. Cette mort annoncée du Hipster pourrait simplement venir du fait que le style hipster, qui est par définition à contre courant, est justement devenu branché, à la mode, ce qui va a l'encontre de l'essence même du hipster.
Pauvre petits moutons.
Tu crois prouver à tous que c'est toi le décalé, toi l’anticonformiste, toi le rebelle, toi le néo-individu qui révolutionnera les mœurs, toi le différent. Détrompe-toi. Tu es déjà un mouton. 
Cela signifie que désormais, la prochaine génération est en charge de trouver un nouveau moteur, d’autres cultes et une nouvelle esthétique pour exister. On n'a pas fini de se poiler.

C'est fou, ma tisane fait effet. J'ai les idées moins embuées.
C'est hallucinant comme c'est psychosomatique.
Et finalement, mon speech, je vous le ferai plus tard.


Allez, laisse toi aller, c'est qu'ça c'est le Mojo.

3 novembre 2012

Et pour toi, c'est quoi le sexe ?



 

Après le bonheur, le sexe. Continuité ? Peut-être. En tout cas, ça reste dans le bon, si je puis dire.

"Le sexe c’est comme l’amour,  une addiction, faut pas commencer. C’est de la mouise, qui te fera toujours souffrir. Faut rester seul."
Une addiction.. Oui, si c'est bien ou mal fait. Sans partir dans des dérives, il est clair que l'euphorie a un goût de reviens-y quand elle est vécue avec une jouissance extrême. Le plaisir est une addiction à laquelle tout le monde goûte. Or, une fois que l'on y a goûté, il faut savoir faire la part des choses. Le bon, le pur, le vrai, et celui qui ne satisfait que l'organe en lui-même. C'est aussi un tout psychique, la recherche des atomes crochus. Le vrai plaisir, c'est d'attendre le plaisir. Alors oui, comme une drogue ? Il faut avouer que le shoot est particulièrement agréable.

"Un accessoire"
"C’est l’union. [Homme U Femme] si je puis dire."
 Remarque d'autant plus étonnante qu'elle viennent d'hommes. En effet, réduire le sexe à une banale formule de mathématiques et à un accessoire, voilà bien une vision réductrice de cet acte, quel qu'il soit. Un désintérêt total pour la chose, s'offrant comme la plus banale des banalités. C'est ici quelque chose n'évoquant que peu de choses, la considération de quelque chose comme le plus illogique des besoins. Remarquez, mieux vaut ça, car en matière de rapport sexuel, la plupart des hommes se prennent pour des dieux. Manque de pot, en matière de relations charnelles, la plupart des femmes sont athées. Pourtant, "Une nymphomane est une femme aussi obsédée par le sexe que l'homme moyen."

Nymphomanes, passez votre chemin.

"De la douceur, de la tendresse, et l’union, au plus près l’un de l’autre."
"Pour moi le sexe rime avec sentiments. C’est un moyen de s’unir à l’autre d’un point de vue physique et mental. C’est une manière plus charnelle de déclarer ses sentiments à l’autre. Et c’est inévitablement de faire plaisir à l’autre et soi même."
"La concrétisation de tes sentiments pour la personne que tu aimes. C’est le don de soi à l’autre. C’est une connexion intime entre vos deux corps et vos âmes. Après selon ta philosophie de vie c’est plus ou moins quelque chose d’important que l’on fait seulement avec la personne que l’on aime sincèrement ou juste un moyen de profiter de la vie ou de se donner du plaisir. Pour ma part c’est la première proposition. Ça ne veut pas dire que je ne comprends pas la deuxième. C’est juste qu’elle ne me correspond pas."
"Le sexe pur ? Tu peux le pratiquer mais il n’est pas aussi plaisant que celui où tu mêles des sentiments…  C’est une partie de l’amour qui te donne du plaisir. C’est la fusion de deux corps où un pied fou va être prit. C’est faire confiance à l’autre que de lui dévoiler ton corps."
"Pour moi le sexe c’est une façon d’être en harmonie avec la personne qui t’aime ! En fait avoir une relation sexuelle juste pour le sexe je sais pas ce que c’est j’suis pas objective !"
"C’est drôlement bon. Enfin, seulement quand tu en as vraiment envie. C’est l’accomplissement de l’amour. Enfin le sexe sans sentiment, ça a pas vraiment d’intérêt. Faut au moins faire l’amour à un ami."
 Voilà un état des choses assez classique. Avis sensiblement divergents, mais se réunissant sur le même point : Les sentiments. En effet, quand une part d'amour est induite.
Les sentiments, aussi forts qu'ils soient, sont à leur apogée lorsque le physique est inclut. C'est un aboutissement. L'apogée des ressentis, le sexe partagé avec l’être aimé, où, plus que de la fusion des corps, c’est aussi une fusion de l’esprit, la recherche de ces atomes crochus, une connexion mentale avec l’autre. Ici, seul le battement à l'unisson de la relation sexuelle et du cœur peut créer l'extase
Je ne cacherai pas que ce sont essentiellement des filles qui m'ont tenu ces réponses. Les femmes veulent l'amour pour la vie, les hommes eux veulent l'amour pour une nuit ? Le classique de la femme attachée aux sentiments ? Non. Des romantiques.

 "C’est de la tendresse primitive"
"Une stimulation de l’organe génital provoquant une montée grandiose de plaisir."
"Physiquement c’est l’organe sexuel. Sinon c’est toutes les choses sexuelles entre une, deux ou plusieurs personnes. Pas seulement l’amour."
"Voir une fille jouir (dans le meilleur des cas) grâce à moi… sentir un corps nu contre moi.."
 "Un moyen de se vider la tête."
"75% de toute une vie"
Il est bien connu qu'il n'existe pas de sagesse en-dessous de la ceinture. "Hé ! Ne te moque pas de la masturbation ! C'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime..." - Woody Allen
Ici, seul le physique est retenu. Le sexe est réduit à sa fonction la plus primitive, la plus basique. En effet, qu'est-ce mis à part le frottement de deux organes génitaux apportant jouissance, plaisir et, au moment ultime, extraction de glaire ? Ragoûtant. Mais au fond, assez véridique dans les faits. Les choses sont tellement simples après tout.
Ainsi je pourrai dire qu'à côté de moi, un couple d’amoureux se savourait les muqueuses en produisant des bruits de pansements arrachés. "Les Français se masturbent plus souvent qu'ils ne se lavent les dents, car ils n'ont pas toujours une brosse à dents sous la main." -Wolinski

"Y a le sexe avec son doudou, le sexe avec un sex friends et le sexe du plan cul. Il y en a trois sortes pour moi."
"Une connexion charnelle. Faire l’amour et baiser, ce sont deux choses différentes."
 "Ça dépend si il y a des sentiments ou non et la façon d’aimer le sexe. Chacun son avis sur la question. Pour moi c’est la liaison de 2 corps qui se désirent et qui le montrent."
"Je pense qu'il faut autant de baise que du véritable amour dans la vie. Faut vivre les deux."
"Pour moi, c’est dans un couple ce qui unit deux personnes, montrer à l’autre qu’on l’aime. Se toucher, partager un amour sensuel… C’est l’aboutissement de l’amour. Mais sans amour je dirai que c’est satisfaire un besoin physique de deux personnes. Enfin pour moi. L’un c’est faire l’amour et l’autre c’est du sexe. La différence est importante."
"Si c’est pratiqué avec quelqu’un qu’on aime c’est très important, tout autant que les sentiments. Une relation aboutie c’est une relation où ça marche aussi niveau sexe pour moi. Il faut être en phase sur tous les plans. Donc c’est très important et je peux pas croire ceux qui disent que le sexe n’est pas important dans un couple. Après si c’est avec quelqu’un qu’on n’aime pas c’est autre chose."
Là, les réponses sont beaucoup plus hétéroclites. La différences Sentiments/Physique est nettement distinguée. Il est important d'avoir un certain degré de désir sexuel, une euphorie, dans l'amour romantique, comme dans ses amitiés. Aussi, faire l'amour ne veut pas forcément dire être amoureux. Beaucoup de gens aiment être quelqu'un d'autre pendant la relation sexuelle. C'est une situation tellement différente.
Alors oui, il y a différentes sortes de sexe. Le sexe pur, bestial, où seule l’action charnelle compte. Physiquement, on peut le voir comme un besoin primitif, une pulsion, quelque chose d’incontrôlable. Mais, ce qui me fascine, c’est que le sexe, c’est comme une loterie : Deux personnes peuvent adorer ça chacune de leur côté, et entre elles, aucune complémentarité, complicité. On peut parler de compatibilité sexuelle, comme amoureuse. Le sexe est le baromètre des sentiments. C’est le désir, l’union de deux êtres qui peut être aussi belle que répugnante, aussi malsaine que merveilleuse. Et il est vrai que le sexe apaise les tensions, tandis que l'amour les provoque.



"C’est donner du plaisir et en recevoir. C’est entrer en fusion avec une personne dont tu te sens extrêmement proche. Le sexe c’est ce qui met de bonne humeur. Le sexe c’est le top du top."
"La réponse à un besoin naturel. Rencontre physique et intellectuelle de deux corps apportant jouissance plaisir procréation liberté sensualité sensibilité, bref du plaisir."
"Le premier mot qui me vient à l’esprit est plaisir. Ouais le sexe c’est jouissif (haha). C’est le paroxysme du partage pourrait-on dire ou la forme de partage la plus primaire. Pour moi, c’est un moyen de m’évader, de m’oublier dans le plaisir d’autrui. Pour conclure, je dirai que le sexe c’est aussi humiliant. Mais si je pousse encore plus loin, le sexe est le lieu de la vérité. Merci Meuf, j’ai un fantasme en tête et une envie de me masturber maintenant." Oh, je sais. Je fais toujours cet effet là.
"Pour moi c’est quelque chose de sacré. C’est le plaisir, le jeu et aussi un partage, ça reste ludique."
"C’est la vie, la nature. Ce qu’il y a de plus primaire chez les hommes. Mais aussi l’union parfaite de deux êtres, amoureux ou pas. C’est ce qu’il y a de plus beau. Mais ça peut être aussi « dégueulassé » avec des tendances un peu malsaines. Mais bon, le principal dans le sexe c’est que se soit fait dans les règles de l’art. Ouais, on peut dire que c’est de l’art."
 Le plaisir. C'est clairement la chose recherchée. Autant pour soi que pour l'autre. C'est voir l'autre hors contrôle. C’est beau. Ça peut être rattaché à de l’art quant à la jouissance, au plaisir qu’il procure. Ça magnifie la personne que d’être sous l’effet d’un orgasme. Elle ne contrôle plus rien, elle est sous l’emprise totale de ses sensations. Alors là oui, ça peut être de l'art. L'érotisme, c'est quand l'imagination fait l'amour avec le corps. Quand le plaisir est partagé, quand la fusion est autant psychique que physique, quand tout ton monde est concentré sur l'acte. Tu t'en fou des attentats du 11 septembre, des somaliens qui meurent de faim, des banques qui sont en faillite, de la crise, des soucis de chacun. La seule chose qui t'importe, à ce moment précis, ce sont tes sensations, tes ressentis.
Le mensonge n'est pas possible.
C'est le vrai.
Dans sa plus pure entité.