25 décembre 2013

Merry Xmas

10:13. J'bois mon café, machine Nespresso enclenchée. J'la fume, j'la baise, j'la démonte. Les effluves de l'arabica irriguent mes veines, la couleur noisette me fait sentir mièvre.
Noël ? Je n'vous apprends rien. Les chocolats, la dinde, les cadeaux, l'hypocrisie, tout ça tout ça.

La fin de l'année, le point sur tes pseudos résolutions abandonnées et tes désirs de te renouveler.
Demain est un autre jour, la nouvelle année est synonyme de changement.
Tu pense que nous répétons les mêmes erreurs ?
Possible.
Mais alors qu'est-ce que ça serait triste. Nous serions condamnés à errer dans l'hostilité de cette jungle urbaine avec pour seul but, se sentir vivant. Mais tu as toutes les cartes en mains pour te sentir vivant, regarde autour de toi.
Ecoute.
Respire.
Goûte.

Tu l'entends ? Le bruit tonitruant de la liberté et de ce changement qui arrive à grands pas.
La seule chose que tu as à faire, c'est de sortir de ta petite zone de confort. Ta petite zone dans laquelle tu as le cul empêtré depuis trop d'années, et dans laquelle tu te plains sans cesse, pour des problèmes qui ne dépendent que de toi.

La seule chose qui t'empêche d'atteindre tes objectifs, c'est cette excuse minable que tu te répètes pour justifier ton échec.

N'attends pas trop des autres. Attends plutôt de toi-même.
Aime, aime la vie, aime la personne que tu souhaites chérir, prends connaissance des vraies valeurs, et surtout, partage. Partage tes envies, ton bonheur, ton état d'esprit.
Bats-toi pour ce qui te tiens à coeur, c'est de là que les bonnes choses découleront.

Que dire de plus pour cette ère de renouveau ? Se focaliser sur le bon.
L'être humain a la fâcheuse tendance à ne voir que le mauvais.

Sois positif.
Profite de ces petits détails de la vie.
Nourris-toi de sourires.

Ce fut une année mouvementée. Des rires, des pleurs, du stress, de la réussite. Des envies de changements, des fautes, des erreurs, mais aussi des révélations. Des retrouvailles et des adieux.
Des aventures, du jeu, des clins d'oeil. Une addiction, une évidence. Des objectifs, des challenges.
Jamais de regrets. 
En fait, juste la vie qui continue. Avec le sourire.

Joyeuses fêtes. Et dites à ceux que vous aimez à quel point vous tenez à eux.
Maintenant.
Nous ne savons pas ce que demain nous réserve.



15 décembre 2013

Enjoy

Je suis je reste et j’aimerai. Je ne suis pas forcément celle que vous croyez. Je suis. Je vies. J’apprécie les faits, les gestes, l’air, la terre, les sourires. J’aime. J’aime la vie.
Je n’ai de cesse de le répéter.

J’aime cette putain de vie.

J’entame de nouvelles choses. Je suis presque dans l’expectative. C’est malsain que d’espérer. Je n’ai pas envie d’être déçue.
Alors je ne demande rien, je fais. Enfin, j’essaie. Tout en gardant un certain contrôle sur mes pulsions, mes réactions, mes désirs, mes envies, mes choix.
Je m’éparpille, je pars en vrille. Je suis extrémiste, et terriblement impulsive.
Je n’écoute personne, je fonce.

Je ne regrette pas.

Du moins, je fais en sorte de.

Difficile de trouver quelqu’un d’équilibré. Quelqu’un de stable qui te permettra te t’épanouir autant que tu le souhaites. Quelqu’un qui assume ses actions, quelqu’un qui porte ses couilles comme un véritable homme devrait le faire. Quelqu’un qui respecte tes choix et t’acceptes comme tu es. Quelqu’un qui te témoigne une certaine admiration, quelqu’un capable de te dire « Je suis fier de toi ». Quelqu’un qui te tire vers le haut.
Quelqu’un qui te fais te sentir vivante.

Je sais ce que je veux, pas forcément ce que je vaux.

Je veux de la joie, de l’amour, de l’humour, de la vie.
C’est peut-être trop demander de la part d’un seul être humain ? Je ne pense pas.
C’est un état d’esprit. C’est une façon d’appréhender la vie.
Touches moi, fais moi jouir, fais moi découvrir la vie sous un autre angle. Ou le même que le mien. Fais moi aimer ces moments partagés. Fais moi endurer ces heures de dur labeur, car tu sais que j’aime ca, comme toi. Car tu me corresponds comme je te corresponds. Car tu partages ce qui me fais me lever tous les matins.
Tu en fais partie rassures-toi. Mais il y a quelque chose qui m’anime, quelque chose qui me fait vibrer.

La vie.
Ma façon de vivre.

J’aimerai que les choses soient plus simples parfois.
Qu’elles soient moins prises de têtes ? Toujours.
Je ne fais pas confiance, jamais.
Elle se gagne. C’est au mérite.

Je ne demande rien.
Je n’espère pas.

Je savoure.

Sereine ? Ca m'arrive.
Mais tellement peu souvent que je déguste ces moments.


Et il parait que ces photos sont chouettes.
Hihi

2 décembre 2013

HAPPY



LA PATATE ! Tu le sais ça ? Tu l'entends ? Ca te dis quelque chose ?

Allez fais moi mal, fais moi rire, sourire, jouir, cracher mes tripes, fais moi du bien, fais moi souffrir, fais moi espérer, fais moi juste VIVRE, fais moi me sentir VIVANTE !
On ne peux me reprocher de vivre !
Je suis chiante, je parle beaucoup, je me pose sûrement trop de questions, j'adore et je déteste, je lâche jamais l'affaire, c'est fatiguant pour ce pauvre entourage !

On m'a perdue, on a voulu me retrouver, on s'est aperçu de ce qu'on avait laissé échapper, VOILA !
On a voulu me faire abandonner, sans succès, VOILA !
Tant pis, I don't care, j'emmerde et je vous emmerde.

Trop de ci, pas assez de ca, tant mieux au final, ca fait vite le tri.
Laisse moi vivre pour ce qui me MOTIVE réellement, laisse moi me lever pour ce qui illumine mes journées.
Laisse moi espérer un retour positif, malgré tout ce qui peut arriver.
J'emmerde ta soi-disant façon de voir les choses. Ca n'est pas la mienne.

Qui es-tu pour émettre un jugement sur moi ? Sur qui que ce soit ? Qui es-tu pour te permettre d'agir de la sorte ?
Je ne pose pas de questions.
Je n'attends pas de réponses.
Je constate juste.
Je constate la petitesse ambiante. Je constate la mesquinerie. Je constate l'hypocrisie et la mauvaise foi.
Existe-t-il encore des gens VRAIS ? Des personnes ne se mentant pas à elles-mêmes ?
Es-tu comme tous les autres, avide de choses creuses, car peur de ce qui est profond ?

C'est triste.
Triste car au fond, c'est toi qui es triste. Triste car cela te trahit : Tu es faible. Faible d'esprit, faible mentalement. Tu choisis la facilité. Tu es vide, tu es creux. Au final, tu n'es pas intéressant. Ou si, mais pour celles et ceux qui ne valent guère mieux.
Le "tu" englobe un monde.
Il englobe la race humaine, ou comment perdre toute foi en l'humanité.

Il est conséquent que de se rendre compte de l'isolement dont nous sommes  tous victimes en fin de compte. 
C'est pourquoi il faut savoir en faire une force et rendre cette existence la plus joyeuse possible.

Ton bonheur ne dépend que de toi. Il ne doit jamais être conditionné par qui que ce soit. Se suffire à soi-même relève parfois d'un défi, or il est surtout l'essentiel d'atteindre un stade de suffisance te permettant d'être heureux, tout simplement.
Tout le reste est excuse.
C'est de force mentale dont il faut faire preuve.

Le bonheur est un état d'esprit.

Sois bien dans tes pompes, merde.
Ca ne dépend que de toi.


Donc souris, c'est facile un sourire. Ca ne coûte rien et ça apporte beaucoup.
Prends en d'la graine.

9 octobre 2013

Don't judge me



F a t i g u é e .

Ça fait un moment n'est-il pas ? Un manque de temps. D'envie. D'inspiration. Une remise en question (saisonnière), un état des lieux, une façon de mûrir en se disant que sa petite vie n'intéresse personne.
Juste une envie d'écrire qui m'anime. Une envie de mettre à plat pas mal de choses qui bouillonnent. Mettre par écrit ce qui va, ou pas. Broder dessus, apposer une paraphe qui n'est que fictive. Une broutille. Une façon de se la raconter.
Se la raconter parce que je ne mets ici que ce qui me convient, vous vous en doutez. Vous vous dites bien qu'avec un minimum de jugeotte je trie mes infos, comme mes sources. Vous êtes convaincus que je peux raconter ce que je veux. Seule moi peut connaitre la véracité de mes propos.
Et, au final, pourquoi "vous" ? J'ai délaissé tellement longtemps cet petit écritoire que mon auditoire a bien du se restreindre. Je pourrai dire "tu". Ou pire encore, me faire un monologue. C'est cool les monologues ; Au moins, je suis toujours d'accord.

E p u i s é e.

La principale raison de mon absence est ce manque cruel de temps, et de patience.
Je me casse le cul. Je peux le dire. Je me le suis cassé, je me le casse, et je vais encore plus me le buriner à l'avenir (charmant). Je ne compte plus mes heures passées à essuyer des tables, à laver des verres, à servir des pervers. Je ne compte plus mes heures passées à sourire hypocritement devant tous ces pseudos-amis. Je ne tiens plus à compter toutes ces remarques proférées envers ma petite personne. D'où cette remise en question constante. 
C'est profondément C r e v a n t.
Je passe au-dessus, j'ai appris à avoir beaucoup de second degré avec ces expériences. J'ai l'impression d'avoir vécu la contenance émotionnelle et expérimentale de plusieurs vies en l'espace de trois mois.
J'ai l'impression d'avoir pris plus de recul que ce qu'il n'était nécéssaire.
Je me suis trompée, parfois. J'ai su rebondir, toujours.
Aucune prétention, non. Je ne suis pas une prétendante au titre. Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit, si ce n'est à moi-même.

J'ai changé.
Tu le sais comme je le sais. Tu es parti, moi aussi, tu es revenu, moi non plus. J'ai pris conscience de certaines choses. J'en ai compris beaucoup.
Il y a du changement dans l'air.
Je veux envoyer valser.
Envoyer valser ce qui est susceptible de détruire, envoyer valser ce qui ne me correspond plus.
J'ai compris ce que je voulais. J'ai assimilé mes besoins. J'ai su ce qui me faisait jouir, ce qui me motivait à avancer, ce qui me faisait me lever chaque matin.
J'ai pensé à ces matins. Toute ma vie. A ce sourire qui se doit de se lever avec le soleil.
Ce sourire que je ne veux surtout pas perdre.
Au fond, est-ce possible ?
J'entame un nouveau virage, un sacré tournant, pilote à bord d'un bolide sûr de lui, ayant une bonne carte, à défaut de bon copilote.
Je vais finir ce que j'ai commencé. Je vais aller jusqu'au bout de mes idées.
Idéfix?
Je vais faire ce qui me motive réellement, à défaut de toutes les critiques extérieures.
Je vais faire cette formation, je vais faire cette épreuve, je vais préparer ce concours, je vais aller jusqu'au bout de mes envies.
On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie, ça je l'aurai compris. Or, la roue tourne.
Et on ne peut me reprocher de vivre.
Nous évoluons tous. A notre façon, à notre rythme, au bon ou au mauvais moment.
Je ne sais pas si c'est le bon. En réalité, je m'en fou.
J'ai juste envie de tout laisser couler.

E x t é n u é e.

Je suis à cran. Relativisons, je ne suis pas à la mine. J'ai un toit, un lit, à manger, un travail, des études.
Mais je suis à cran. Je suis fatiguée. Fatiguée de ces études qui ne me correspondent plus vraiment, fatiguée de ces soirées de travail sans fin, fatiguée de ces exigences, fatiguée de cette non-reconnaissance, fatiguée de ces remarques incessantes par rapport à mes actions ou mes envies, fatiguée de devoir toujours composer et me remettre en question, fatiguée de mener tellement de choses de front que même Wonderwoman peut essayer de concurrencer.
Je suis cuite d'essuyer des réflexions à la con. Cuite du manque de respect absolument non fondé. Cuite d'avaler cette gerbe d'immondicités. Cuite d'espérer un retour utopique.
Et quand on est fatiguée, on est énervée. On est encore plus susceptible que d'habitude. On est à fleur de peau. On accepte encore moins la critique.
On est C r e v é e.
Cercle vicieux.
Mais fatiguée de sourire, ça, jamais



"There is no elevator to success,
You have to take the stairs"

6 août 2013

Reconversion

Une petite mise au point s'impose.
Pas pour moi, mais pour vous.


L'addiction au sport est une de mes facettes. Et celle-ci a tendance à prendre une grosse partie de ma personne.
J'ai toujours été très active, depuis toujours. Le sport à un certain niveau me permettait de canaliser cette énergie et d'atténuer certains états d'âmes.
Les endorphines sont la meilleure des thérapies.
M'est apparu un ultimatum il y a un certain temps, où un choix devait s'opérer entre le sport, ou les études.
La voix de la sagesse, ou pas, les études ont été une priorité ces quatre années de "break" sportif.
Seulement, le manque était là.
Et quel manque...
Je ne saurai définir cette sensation. Celle de courir, de nager, de soulever de la fonte, de sentir le vent sur son corps, et l'eau onduler sous ses mouvements. Cette mentalité de vainqueur, cet esprit de compétition, ce train de vie qui va avec.
Oui, ce train de vie. Avec les sacrifices qui vont avec.
La vie sociale quelque peu réduite, l'hygiène de vie, la diététique, les phases de surentrainement et de repos, la compétition, les challenges personnels, les goals à long et moyens termes, la solidarité et l'ambiance entre ceux qui partagent la même passion que toi. Une osmose, une harmonie, réunis autour de la même consécration.
Car, pour un sportif occasionnel, cela n'a aucun impact.
Pour un sportif tel que moi et nombre d'autres considèrent le sport, c'est plus qu'un simple hobby ; C'est un mode de vie. Et peu de personnes qui ont partagés cet état-là peuvent comprendre, et surtout accepter.

J'ai repris quelque chose qui me manquait énormément. Sachant éperdument que je suis de ces personnes qui font les choses à fond, je me suis investis et vais m'investir encore plus dans mon choix. Car, je me sens tellement bien... Soulever ces poids que la plupart ne te jugent pas capable, courir plus vite que ton voisin te prenant de haut, aller au-delà de la douleur, repousser ses limites, aller toujours plus loin, ressentir cette BONNE douleur, ce mal qui te ronge mais qui te prouve que le travail a été bien fait, cette sueur qui perle sur ton front, sur tes jambes, cette eau qui se barre à cause de l'intensité de tes efforts...
C'est une discipline, c'est un mode de vie.
Alors essaie de ne pas chercher à comprendre pourquoi ni à redire quoi que ce soit, si je mange telle chose plutôt qu'une autre, si je m'entraine de telle façon et non comme tu le voudrais, si je fais telle chose plutôt qu'une autre, si je consacre tant de temps plutôt que le ferait un autre ou comme tu voudrais.

Quand je te parle de mode de vie, accepte-le. Ne me demande jamais de faire un choix.
Les faibles appellent "obsédés" les passionnés. Je ne suis pas obsédée par cela, je ne voue pas un culte au corps. Je suis passionnée.
Tu n'as pas la même passion que moi ? Rien de grave ! Je ne te demande pas cela. Je te demande seulement d'accepter ma passion, comme j'accepterai la tienne.
Ne me demande jamais de faire un choix. Jamais. C'est tout ce que je te demande.
Car si mon échappatoire te déplais, si ma pratique ne te conviens pas... tant pis pour toi. Je ne changerai rien, ni pour toi, ni pour qui que ce soit. Cela ne concerne que moi. Laisse moi vivre avec l'intensité qu'est la mienne ce que je désire. Laisse-moi me consacrer à cela. Cela relève du vital.

Ne me dis jamais ce que je devrai faire. Laisse moi juste vivre. Comme moi je te laisse vivre.


J'ai eu plusieurs remarques quant à mon physique et quant à mon investissement, semblant être trop conséquent. En réalité, trop de, trop trop....
Je n'en ai cure de votre vision de la femme.
Je ne me destine pas à "votre" vision de la féminité.

Mon corps n'est pas le votre, comme ma pratique sportive n'est pas la votre.


C'était une petit explication, rien de bien méchant.
Ne me demandez juste jamais, jamais, de réduire pour un bon vouloir, ou pire, de faire un choix.

Music


29 mai 2013

Formidable

C'est fini.

Une année s'achève, les affaires se rangent et s'arrangent pour s'entasser dans d'autres endroits. Polies, courtoises. Elles sont dociles, mes affaires. Elles se laissent porter. Elles se laissent porter au gré de mes envies, au gré du temps. Au gré de mes espérances, au gré du vent. Elles virent, se renouvellent, sont données, s'émancipent, veulent rester. Comme une bonne vieille paire de chaussures qu'on aime. Mes affaires s'envolent, elles virevoltent avec le mistral avignonais. Mes affaires partent, peu à peu. Le matériel ne m’intéresse pas. Mes affaires se perdent dans les méandres d'une vie qui voyage. L'inertie n'étant pas mon amie, elles y laissent des plumes, malgré une fidélité cependant aléatoire.
Formidables.
C'est formidable ce soleil, même les petits nuages ne viennent pas empiéter sur l'humeur estivale. Car c'est dans la tête que cela se passe. Vous êtes formidables, tu as été fort minable. Mais l'erreur est humaine mon Amour, le repenti est un état peu statique. Gens du voyages, en avant. Partons, allons, partons ! Partout. Le vent nous portera. L'attache n'est qu'une règle sociale et matérielle, elle n'est en réalité qu'un concept de cœur. L'attache de mon amour-propre, voilà ce qu'il en est. L'attache de l'amour que je te porte, petit cœur.
T'emballes pas.
C'est beau ! Regarde ! L'année est terminée, les affaires glissent doucement, elles franchissent le pas de la porte à reculons. Eh petite, tu sais dans la vie il n'y a ni méchant ni gentil. Le Yin et le Yang, les taos, les illuminatis et le nombre d'Or, tout ça.
Ouais, tout ça.
Tu m'entends ? C'est merveilleux. La sérénité avec laquelle les notes me portent. Mes petits bras musclés soulèvent ces poids jugés trop lourds par d'autres. Question de mental. Promis juré. Ton esprit soulèverait des montagnes, il suffit de lui faire confiance. No Arms, No Worries.
Je t'aime, tu m'aimes. On fait quoi ?
Souris, encore et encore, n'arrête pas. Un rayon de soleil ! Illumine mes journées, vas-y. Formidable. C'est fou cet état d'esprit, cet optimisme quand même. Même l'état de tristesse ne dure pas. L'amour de la vie est trop fort. C'est beau, non ? Je laisse ces petits objets virevolter jusqu'à un point de non-retour. Les bagages s'entassent, les piles se cassent. Le bordel organisé, formidable.

Tu me manques. Tu t'es regardé ? T'es beau. Tu rayonnes. Tu irradies même. Ton sourire, ta façon d'être, ta sensibilité à fleur de peau malgré d'immenses efforts pour le cacher. Sale macaque. Tu es touchant, tu me touches, tu me fais réfléchir. Peut être un peu trop réfléchir parfois.
Comme si je ne réfléchissais pas assez comme ça.
Tu m'impressionnes, en réalité. Mais je passe outre, je me concentre sur l'essentiel, sur le bon.
Tu en dis peu, et tu ne tiens pas à faire transparaître quoi que ce soit. Cela peut être une force, mais ça doit foncièrement te bouffer. Lâche-toi. Ca fait du bien parfois.

Laissons donc mes affaires s'effriter, se bousculer, me dire adieux ou au revoir. Elles ne savent pas où elles atterriront, elles ont l'habitude d'être à droite à gauche. Elles n'ont pas peur du vide. Elles sont confiantes, elle aiment bien le changement.
Le changement. C'est une façon de se renouveler, je n'aime pas ce qui prend poussière.
Sauf dans ce petit cœur qui bat ; c'est beaucoup plus délicat.

Formidable.

17 mai 2013

Le Blizzard.


Tu l’entends ? Bien sûr que tu l’entends.
Le murmure.
Le murmure assourdissant et permanent.
Il a envahit la ville et les esprits. Il arpente les rues en hurlant.
Le murmure assourdissant et permanent. Comme un bruit parasite à l’intérieur qui t’épuise, qui souffle à l’oreille de chacun « T’es mauvais, t’es bon à rien, tu seras jamais assez bien »,
Qui te répète « T’es comme ça, ou tu devrais, ça changerait rien si tu changeais ».
Le murmure assourdissant et permanent qui espère te mettre à terre en te criant : « Essaie pas de refaire l’histoire, t’y arriveras jamais c’est trop tard, c’est baisé, c’est imprimé dans les mémoires ».
Le murmure assourdissant et permanent qui te fait croire qu’y a pas de rédemption,
Pas de pardon. Pas de rachat. Pas de rémission.
______________________________________________________Et tu l’acceptes. Tu le laisses rentrer.

Ooooh qu’est ce que tu fais ? Arrête ! Qu’est ce qu’il te prend de faire des trucs pareil ? Pourquoi tu te fais du mal comme ça ? Qu’est ce qui va pas ? Parle moi, tu sais que tu peux tout me dire.
Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais.
Regarde moi dans les yeux. Regarde moi. On s’en branle. C’est PAS important. Moi j’te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu. D’ailleurs je m’en suis toujours pas remise.  Et puis comment j’ferais sans toi moi ? Et puis comment l’univers il ferait sans toi ? Ça pourrait jamais fonctionner.
___________________________________________________________________C’est impossible.

Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller j’te le promets, ça va aller. Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles. Pas de ceux qui disent que leur squelette bouge parce qu’on les pousse du pied.
Mais un jour tout ça on y pensera même plus.
On aura tout oublié, comme si ça avait pas existé.
Alors qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que tu t’sortes les doigts du cul ? Que t’enlèves cette merde que t’as dans les yeux ?
_________________________________T’as tout !
T’as toutes les cartes en main ! T’as.. T’as tout ! T’es beaucoup trop beau ! Tu me brûles ! Tu me brûles trop ! Avec tous les autres aussi, qui me brûlent beaucoup trop fort !
____________________________________________________....Moi ça m’fout des cicatrices tu vois.

J’suis là. J’suis prête à tout. J’suis prête à aller en enfer, j’te porterai sur mon dos s'il le faut. J’me prends des beignes regarde, j’me prends des beignes ! J'me prends des beignes parce que je ne sais même pas si toi tu le ferais pour moi ça. Je ne sais même pas si tu es véritablement sincère.
Et toi t’es là, t'es assis. Tu plantes ton derche !  Tu refuses de sortir de ta cellule.
Mais tu vois pas qu’y a besoin de toi ? Putain tu vois pas que si tu fais rien... tu sers à rien ? Ça va continuer combien de temps comme ça ?  Tu vas rester à côté des rails ? Comme une VACHE, qui regarde le train ?
Jusqu’à ce que t’en puisses plus ou qu’on te mette dans une boîte en bois ?

Arrête de sourire ! Ce sourire là, qui pue l’échec ! Tu pourrais me le rendre ce sourire .. mais d’un autre côté t’as raison, c’est tellement plus facile de sourire, plutôt que d’être heureux.
Tu te demandes si t’es une bête féroce ou bien un saint ; Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore.

Tellement de choses encore.

Tu es infiniment nombreux.
Tu es celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensemble. Trompe toi, soit imprudent, tout n’est pas fragile. On attend rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie.
_____________________________________________________________________.______En vie.

Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être.

Tu m'entends ? Putain tu m'entends ?!
Si tu m'entends, va te faire voir.
Tu pensais que t’allais m'avoir hein ? Tu croyais que j'avais rien vu ?
Surprise !
Et toi, et moi ? NOUS quoi. Toi que j'aime, tu es avec moi ?
Tu nous entends la Honte ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi seule le soir, on pourrait avoir envie de t’refaire la mâchoire avec des objets en métal, ou d’te laver la tête avec du plomb, qu’est ce que t’en dis ?
Tu nous entends la Tristesse ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, c’est que toi aussi tu vas bientôt faire ton sac. Prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche puis aller niquer ta race.
Félicitations ! Bravo !
Tu nous entends la Mort ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux. On avance quand même, tu pourras pas nous arrêter.Et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire éliminer.
Tout ça c’est fini !
Tu nous entends la Dignité ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache qu’on a un genou à Terre et qu’on est désolé. On est désolé de tout ce qu’on a pu te faire, mais on va changer ! On va devenir des gens biens tu verras !
Et un jour tu seras fière de nous.
Tu nous entends l’Amour ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends il faut que tu reviennes parce qu’on prêt maintenant, ça y est. On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris. Et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans.
Il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes.
Tu nous entends l’Univers ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, attends nous ! On arrive. On voudrait, tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre.
On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s’y fondre en grand.

Tu nous entends Toi qui attends ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends souviens toi qu’t’es pas tout seul. Jamais. On est tellement nombreux à être un peu bancal un peu bizarre. Et dans nos têtes y’a un blizzard. Comme les mystiques loser au grand cœur, il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on se retrouve, qu’on se rejoigne.
___________________________________________________________________Qu’on s’embrasse.
Qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules.
Qu’on se répète encore une fois que l’ennuie est un crime. Que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge.
_____________________________________________________________Nique sa mère le Blizzard.

Tout ça c’est fini.
Quand la seule chose dont tu t’sens capable c’est d’te mettre en chien de fusil et d’plus penser à rien, sache que si tu t’sens glisser y’aura des mains pour te rattraper. Creuser, jusqu’au bout. S’arrêter que quand t’as tout enlevé. Tu seras là, tu respireras l’air, et tu réaliseras que y a quelque chose qui a changé.
La nuit sera calme. Personne restera sur le carreau. Des douleurs, des peines y en aura, encore et encore, mais on restera debout.


26 avril 2013

Healthy


Des petites surprises ? J'ai un peu la tête ailleurs en ce moment. Autre choses à penser. Je croule sous des tonnes de papiers administratifs, j'adopte le système D comme personne. Intelligence pratique, tu saisis ? J'essaye tant bien que mal de me dégoter un diplôme dans les années qui suivent. Sauf qu'il faut que je prenne en compte les interférences de mes aspirations, mes envies, et mes objectifs. Ma jeunesse me permet de bouger, alors bougeons ! Je n'ai pas peur de la route, le vent nous emportera.

Il faut dire que ma petite vie suis son bonhomme de chemin ; Je suis accréditée par un webzine pour couvrir un festival, j'opère un stage de folie tout le mois de juin dans la capitale, je vais voir Santana faire jouir sa guitare en Juillet, avec la meilleure des compagnie possible, j'ai reprit une passion qui me manquait depuis tant de temps, à savoir le dépassement de soi, la puissance, l'endurance, bref. Un exutoire, un échappatoire. Je me vide l'esprit et je ne pense plus à rien, si ce n'est à ce bien-être. Et personne ne m'empêchera de courir, nager, soulever de la fonte. Je suis trop bien. Je demande juste de m'accorder ce moment de la journée où je me concentre sur cet effort. Rien d'autre. Je passe des heures sur le dancefloor, en compagnie de personnes que j'apprécie dans leur entité. Pas de jugement, pas d'hypocrisie. Juste eux et moi, ensemble, en osmose sous les beats assourdissants des amplis alourdis par les basses de la table de mixage. On évacue, on s'aime, on vie. Un lâcher-prise. Tout cela en parfaite harmonie.

En même temps, je pourrai dire que le marin est toujours en mer, dans le Golfe de Thaïlande pour être précise. Le marin va voguer pendant trois mois. Une expérience merveilleuse et enchanteresse, tant au niveau des sens, de la spiritualité, que de la découverte d'une culture très riche (que la culture hein, sinon c'est la dèche hahaha j'suis trop drôle) et ainsi un enrichissement personnel phénoménal. Ça ne fait que trois semaines, mais doucement le retour devient plus proche. Presque tout est prêt dans ma petite caboche pour son arrivée, malgré les poils d'ours qui recouvrent mes mollets. En se retrouvant seule avec un amour à 12000km, certaines choses deviennent plus importantes. On comprends davantage que le quotidien doit être vécu pleinement, et qu'il est mien. C'est avec cela que je découvre mes vrais allié(e)s, et surtout, oui surtout, ceux qui ne le sont pas. J'ai bien cru en égorger plus d'un(e)s.
Le genre de personne perfides. Car forcément, ton amoureux va aller fourrer son biscuit dans les cafés cambodgiens car un mec ne peut pas se passer de café pendant trois mois, tu savais pas ? Te fais pas d'illusions.

Oh, c'est petit ça. Déjà je pense que cet homme comme tu dis si bien, tu le connais bien moins que moi. Puis la confiance, ça te parles ? Et je pourrai encore aller plus loin en te disant que t'es juste jaloux(se). Que t'es qu'une pauvre petite personne qui n'a juste rien compris.Très occidentale, comme façon de penser ; Enfoncer l'autre de peur qu'il ne te dépasse. Envier, jalouser la réussite de ton voisin. Puis oh non, ne souris pas, ça fait des rides. Enfin, le train de tes sarcasmes roule sur les rails de mon indifférence.
Je suis bien. Juste posée. Parce que je sais que tout va bien. Que si souci il doit y avoir, ça sera toi que ça bouffera, rien de plus. Cela ne change rien aux sentiments, oh ça non. J'ai même envie de dire au contraire. Non, c'est une appréhension des choses de façon beaucoup plus sereine. Beaucoup moins de prise de tête, de non-dits, d'attentes, de questions, de peurs. Tout va tellement mieux. Une étape de passée ? Peut être. En tout cas je suis tellement bien. Bien car j'ai confiance, je suis transportée par ces sentiments qui, on le sait, n'ont jamais changés. Un peu triste pour moi, mais vrai. J'assume totalement tout cela. Bien parce que je suis heureuse pour ce marin qui vit quelque chose d'exceptionnel, bien parce que je suis heureuse dans tout ce que j'entreprends à l'heure actuelle.
Je savoure.
J'ai des projets plein la tête, et qui m'aime me suive.

Et les autres, allez vous faire voir chez les grecs.
(et c'est pas la meilleure période)


 Music

18 avril 2013

Ring sacrilege

"Je me marie en septembre"
"Et toi, que penses-tu du mariage ?"


J'ai eu cette conversation tout à l'heure, entre deux sushis.
Le mariage. Ça veut tout et rien dire en réalité. C'est un terme lourd de sens comme extrêmement galvaudé.

Ma vision du mariage est assez utopiste, suivant les mœurs actuelles.
Se marier quand on a décidé que ce sera avec cette personne qu'on voudra fonder une famille. Certes. Le père de ton enfant n'est pas n'importe qui (Sinon tu ne serais pas allée jusqu'à lui faire un gosse).
"C'est un titre, un engagement. Pas un statut au sens d'une valorisation sociale, non. Mais être "Madame", c'est une reconnaissance. La base d'une preuve d'amour : L'homme a eu les couilles de s'engager et de s'assumer avec toi. Cet homme t'aime, et il s'engage, avec toi. Car, être "la copine de" c'est assez réducteur. Réducteur car cela revient au même que de dire "Je baise avec". Il n'y a aucun engagement avec une girlfriend/boyfriend, au fond. C'est juste du bon temps. Tandis que "Voici mon mari", "Voici ma femme", c'est autre chose. C'est un couple uni, solide, engagé. C'est une des plus belles preuves d'amour."
Et paradoxale, en même temps, car les hommes sont l'archétype effectif de la peur de l'engagement.
Quoi de plus fébrile qu'un homme face à cette question ? Combien de mecs ont quitté leur chérie enceinte, par peur/envie de ne pas assumer ? Combien d'hommes ont quitté parce que les choses commençaient à être beaucoup trop sérieuses à leur goût ?
Leur besoin de liberté est bien trop important. Fuis moi je te suis, Suis moi je te fuis. L'engagement leur fait peur. (Je parle ici pour les hommes, mais il y a des femmes dans ce cas là aussi. Point trop de féminisme) Il est synonyme de privation. Les hommes n'ont pas les mêmes envies.
Le mariage est une entité sacré. Elle est lourde de connotation. Et aujourd'hui, à l'heure du zapping, où on se marie comme on va au Mcdo ou qu'on enchaine les histoires banales, ce sacrement devient peut être trop lourd à porter.
On n'a plus le sens de certaines valeurs qui faisaient les fondements de cet anneau. Anneau scellant deux personnes éprises l'une de l'autre, pour le meilleur comme pour le pire. Cela fait à la fois peur et rêver.

C'est dommage.
 


30 janvier 2013

Love triangle

 Ayant déjà donné mon opinion sur l'amitié fille-garçon, je ne vais pas y revenir. Bien que j'ai du mal à y croire, je vais me concentrer sur le "love triangle" d'un Shakespeare songeur en cette nuit d'été.
J'aimerai bien parler de la relation amie(souvent ex ou très désirée mais se contentant de ça)/homme, vue par la conquête actuelle. Vous me suivez? En gros la meuf jalouse de la relation qu'entretien son mec avec son amie féminine. Car les copains, c'est cool, elle s'en fout. La copine, elle aime moins. Surtout si elle est plus jolie, plus pétillante, plus avenante, plus intelligente et plus cool qu'elle. Ah, ça oui.

Tout dépend de la relation de base en réalité.
Si c'est la bonne copine, la meuf du moment sera sceptique : Si elle est grosse et moche, mais gentille, ça passe. Si elle a quelques atouts, ça commence à un peu trop pencher dans la balance. D'autant plus qu'elle était là avant vous, et qu'elle le sera certainement après (oui, je m'adresse ici aux meufs du moment). La bonne copine est souvent celle que votre mec aurait voulu, à 90% des cas. Or, de son côté, ce ne fut pas le même discours : Il dû se contenter de son amitié. Il niera éternellement le fait d'être tombé amoureux ou terriblement attiré par elle, bien sûr, il se contentera de vous dire qu'il s'est trompé sur ses sentiments de base, qu'en réalité c'était une très très forte amitié. (Mais oui mon coco, mais oui). Vous avez beau vous dire que si il vous a choisi, c'est bien qu'il est passé à autre chose, vous vous méfiez tout de même de cette fille aux apparences si charmantes. Car en effet, la rencontre est décisive : Si vous lui plaisez, il y a de grandes chances que vous puissiez espérer un petit bout de temps avec l'autre zigotto. En revanche, si vous n'êtes pas au goût de cette pseudo rivale, gare à vous, c'est pas vraiment à votre avantage ; Il pourra très bien dire qu'il est maître de ses décisions, l'idée lui restera coincée dans la tête. Et la demoiselle toujours là. Et Dieu seul sait à quel point nous sommes fortiches, les miss, pour user d'un esprit de persuasion conséquent. Et bien figurez-vous que nous le sommes d'autant plus quand il s'agit de faire les choses en douces. Oh, tout doucement, pas de façon violente. Mais BIM. Quand ça explose et qu'il s'est bien fait lobotomiser le cerveau, à la suivante. Et vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer. Elle fut là avant, pendant, et le sera après. C'est un pilier. Contrairement à vous, qui n'étiez que de passage. Triste à dire, mais furieusement vrai. A moins que vous ne soyez la révélation, mais ça reste tout de même plus rare qu'une gonzesse qui a fait son temps. La date de validité ayant expiré, pour être poli.
La meuf du moment jalousera éternellement la bonne copine. La bonne copine saura tout, de vous, de votre relation, et en sait bien plus que vous sur le bonhomme. Deux facettes se présentent : Comme évoqué plus haut, une fille, c'est sournois. Extrêmement sournois. Ainsi, si l'homme avait voulu lors des prémisses de sa rencontre avec celle qui est devenue sa pote, qu'elle devienne plus que cela, ça restera toujours ancré. Et la copine, elle le sait. Et ça lui plaît. Pour rien au monde elle ne laissera ce désir s'estomper, c'est trop bon que d'être l'inaccessible à qui on ferait tout. Et cette ambiguïté, elle souhaite bien la conserver. Et c'est pas la pouffe du moment qui va lui enlever, pour sûr. Elle use ainsi de multiples stratagèmes pour entretenir ces pulsions refoulées (merci Freud). Et, très franchement, ça marche. Ou bien cette fille n'a rien pour vous plaire, mais elle restera tout de même la pote de votre mec. Or, les potes, c'est sacré. Et ça n'est pas vous, la nouvelle arrivante, qui allez faire votre loi alors que votre espérance de vie auprès de lui est encore fragile. Donc ou vous fermez votre gueule et encaissez, mais attention car les filles qui n'ont rien à raconter, mis à part de la daube, ça saoule vite (tout dépend de ce qu'il attend de vous), soit vous l'ouvrez, mais à vos risques et périls. Puis il faut savoir qu'au début d'une relation, tout est analysé. Alors le pet de travers par rapport à ses potes est le comble des gaffes. Donc elle est bien gentille, mais si elle est pas contente, elle ira sucer un autre.
C'est pourquoi je précise encore que la fille (la conquête, donc)a tout intérêt à vraiment être au top, pour que l'homme ne veuille en aucun cas la lâcher. Car ce genre de sangsue (la pote), ça vous colle à la peau et ça a du mal à vous laisser filer. Question d'égo, vous savez.

Les choses sont un peu plus particulières si cette copine est une ex.
Ou même plus : L'Ex.
Tout d'abord, remettons les choses à leur place : Je ne parle pas de la mère du gosse hein. Car si votre mec a enfanté à tout va, engrossé une nana et s'en mordant les doigts quelques temps après, il sera Papa (Et ça lui fait tout drôle). Donc, qu'il continue à entretenir un minimum de liens avec la mère de l'enfant est quelque chose de normal. Triste, mais normal.
Non je vous parle ici de l'Ex avec qui il était bien, et comme votre homme a bon goût (j'espère pour vous), souvent jolie, fraîche, et pas con. (A moins qu'il ne préfère les connes car c'est moins fatiguant, mais ceci est un autre débat). Or, cette fille, est restée en très bon termes avec votre homme. Voire en un peu trop bon termes à votre goût. Car il faut avouer que cette fille vous débecte. Non seulement elle a conservé cette complicité qu'elle a toujours eu avec votre homme (Pas une fille qu'on jette comme ça, en somme), mais en plus elle est souvent rayonnante et très amicale avec vous. Ce qui vous fais d'autant plus rager car vous n'avez rien à lui reprocher. Bien entendu, vous prétexterez de l'hypocrisie venant de sa part, et tournerez toujours les choses à votre avantage dans n'importe quelle situation. Allô la mauvaise foi.
Vous reprocherez cette relation à votre homme, la plupart du temps, ce qui aura pour don de l'exaspérer. Déjà parce qu'il aura à vous rendre des comptes, chose absolument absurde car dans les faits il ne fait rien de mal mis à part entretenir une relation qui a évoluée, et que faire cela exaspère profondément le mâle dominant qu'il est, mais surtout parce que la chiantitude commence par là. Puis c'est flatteur pour elle, car elle sait pertinemment que vous ne lui arrivez pas à la cheville, sinon il n'aurait aucun intérêt à continuer cette prise de contact. En effet, elle le connaît bien, votre bonhomme. Beaucoup mieux que vous. Elle connaît ses goûts, ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, comment le faire jouir et quelle est sa vision de la vie. Le comble serait d'aller lui demander des conseils, ce qui relèverait du ridicule à son paroxysme. Mais surtout, vous vous inquiétez. Car cette fille n'est pas une pauvre meuf qu'il a tronchée ne se souvenant même pas de son prénom, ni encore une ex de courte durée à qui il demande des nouvelles tous les 36 du mois. Non, cette Ex est là, bien présente, et elle continue à être conséquente dans la vie de votre bonhomme. Pas forcément prépondérante, mais elle est là, toujours là, alors qu'elle devrait sensément être loin, ne pas donner de nouvelles, ni être là pour l'écouter.
Et quand c'est comme ça, j'ai tendance à dire que c'est peine perdue pour vous. Parce que vous n'êtes pas capable de remplacer cette fille avec qui il n'est plus. Vous ne faites pas le poids, en réalité. Donc il vous aime bien, vous êtes gentille, mais n’espérez point aller très loin avec lui. Il trouvera mieux, c'est certain, ou bien retentera avec elle pour des raisons x ou y, mais il est clair que vous ne pouvez pas arriver à la cheville de celle qui l'a transporté. C'est comme ça, c'est la vie. Vous en trouverez bien un autre pour qui vous serez ce genre de fille. Et si c'est pas le cas, c'est que l'attachement qu'on vous accorde relève plus de la pitié qu'autre chose.
Séchez vos larmes, c'est presque fini.

Puis il y a cette pote, qui n'est et ne sera rien d'autre qu'une pote.
Cette copine lesbienne, ou bien celle pour qui il n'éprouve aucune attirance. 
Et ça, c'est la cherry on the cake.

Alors essayez d'être un peu réaliste. Les hommes ne sont pas tous cons, (je ne passe pas la pommade, non) mais ils n'ont pas la même vision du monde que nous, c'est un fait.
Nous ne voulons pas les mêmes choses à la même période, nous n'évoluons pas de la même façon.
Il y en a qui s'accordent, c'est vrai, et c'est beau. Très beau même. Mais nous parlons encore et toujours d'une minorité.

Donc soyez cools les copines, on est pas toutes exceptionnelles.