11 juillet 2015

Recovery


Recovery.
J'aime bien ce terme. Cette recherche de plénitude et de sérénité.
Finalement, ça bouge.

J’ai arrêté de courir.

Au sens figuré, parce que je n’ai jamais vraiment su courir. J'suis pas bonne a la course. Par contre, à l'école j'aimais pas perdre donc je relevais les challenge et j’aimais la poussée d’adrénaline que ça apportait...
Est-ce que cela est révélateur de certains points ? Est-ce que les domaines qu’on aime et dans lesquels nous ne sommes pas trop mauvais veulent dire quelque chose, ou est-ce que c’est l’inverse ? Je suis sagittaire ascendant lion, c’est vrai que je rugit parfois un peu trop fort, mais je ne suis pas vraiment optimiste et pour me l’être pris en pleine tête, apparemment pas si sympathique au premier abord. Je crois pas spécialement dans l’astrologie de toute façon. J’ai des runes et un jeu de tarot divinatoire à la maison, mais je ne sais pas si je crois au destin. Je pense que je crois au karma. Parfois je suis infecte et je le paye... Parfois je ne le suis pas et ça passe.

Il y a des périodes où tu remets beaucoup de choses en questions. Ce sont des périodes charnières, où tu fais le point, où tu te situes et où tu fais des choix. Je sais pas si c’est depuis que je prends du recul par moments, mais parfois j’ai l’impression que mon intérieur fonctionne à plein régime. je sens mes membres commencer à gigoter, comme s’ils étaient impatients, que finalement ce n’est pas juste mon cerveau qui mouline, qui a envie de faire changer les choses, mais que mon corps l’accompagne. J’ai parfois des émotions complètement exacerbées, un rien va me donner envie de pleurer. Cette sensation d'impuissance et de lourdeur qui t'assaillit. Les larmes sont sur le point de monter, mais tu fais tout pour les relâcher, et vite oublier ce millième de seconde de passage à vide... Dans ces moments là il faut que je bouge, que j’aille courir(joke), mais surtout que je me lève l'âme pour arriver à mes fins.
Est-ce que le cerveau peut te faire comprendre qu’il a besoin d’endorphines ?

Il m'arrive de me poser le soir, en faisant le point. Le point sur ma progression, mon évolution, et faire la part des choses entre l'essentiel et le futile. Me remémorer certaines choses les yeux flous, puis me dire que ça n'est pas si grave. Pas longtemps, juste un peu, pour me faire du bien et évacuer la frustration. Je me dis que la clef, c'est de ne jamais lâcher. Quoi qu'il advienne, tu as un objectif. Quoi qu'il advienne, ça prendra le temps que ça prendra, avec les hauts comme les bas, mais garde ton but en tête. Ne l'oublie jamais. Prendre les jours sans, en faisant avec, même si ces jours peuvent se transformer en périodes. Apprendre à être confiante, optimiste, et se dire que cela reste un passage...

Le malheur n'est qu'une pause entre deux bonheurs.


Je suis pleine de petits rituels, qui ne fonctionnent pas forcément. Je me masturbe trop l'esprit pour souvent pas grand chose, et j'apprends à mes dépend comment gérer certaines pressions.
C'est ce qu'on appelle l'expérience.
L'expérience de savoir affronter certaines choses de manière singulières et concrètes. Savoir faire face, avec toute la maturité exigée. Pas de fuites, que de l'affront. C'est un travail de tous les jours, c'est juste l'histoire de la vie. Il faut affronter un double maléfique.

Un lièvre.
Un Némésis.
Une entité qui te pousse à te surpasser, à sortir de tes retranchements.


“La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l’apparence de la faiblesse.”

- Victor Hugo