Je part du principe que les personnes de mon milieu scolaire n'ont rien à faire avec celles qui s'entrainent avec moi. C'est pourquoi je ne supporte pas que mes potes du lycée viennent me voir à l'entrainement. Je trouve ceci.. à l'encontre de la nature. Spécial, n'est-ce pas ?
C'est comme les affinités que je peux avoir avec certaines personnes qui vivent à présent plus loin. Non seulement les revoir me ferait quelque peu peur, (les textos et autres messages électroniques offrent un confort assez sécurisant, je dois l'avouer) mais je considère qu'à les revoir, ce serait seul(e)-à-seul(e), sans personne d'autre qui ne vienne "déranger" ce moment privilégié. Même lui. Revoir des personnes de longue date, après trop de temps passé à se voir derrière un écran, personne ne se doit de s'immiscer dans la conversation, autant émotive et joviale qu'elle soit.
Mon entourage proche, en revanche, ce n'est pas pareil. Il fait partie de moi, dirons-nous. C'est un fait. A ce moment-là, bien entendu qu'il peut rencontrer qui il veut, quand, et où bon lui semble. Mis à part le cas précédent.
Un brassage de culture peut-être? Une éducation, une mentalité, un mode de vie différent? Sûrement. Où plutôt le milieu. Une adaptation à chaque milieu, foncièrement différent. Soit, qui dit milieu différent, dit gens différents. C'est tout. C'est un fait. C'est pourquoi je considère qu'ils ne "doivent" pas se rencontrer, non seulement parce qu'ils n'ont absolument pas les mêmes centres d'intérêts, mais également parce qu'ils ne viennent pas du "même monde". Et puis c'est tout.
Comme on pourrait appeler cela des collègues, des équipiers, des amis à distance, de la famille, ou, Lui.
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