Dans le comportement sexuel, c'est le cerveau qui est à la manœuvre et non le cœur, comme le pensent les amoureux qui en gravent un sur des arbres. La violence agressive envers un congénère trouve également son siège dans le cerveau. Dans certains cas, la violence du mâle est la préalable à l'acte sexuel, à l'exemple des cervidés, chez lesquels seul le combat victorieux permet l'accès à la femelle. Chez l'homme, les deux instincts sont distincts, exception faite, bien sûr, de la sexualité criminelle (viol), ou des accès de violence dans le couple. L'instinct sexuel animal se change en amour par la grâce du langage et des sentiments complexes que celui-ci exprime ; à l'opposé, l'instinct agressif explose dans la haine de l'autre, déclenchant des conduites violente, perverses et parfois meurtrières.
"Faites l'amour, pas la guerre", est la perspective de manipuler sélectivement chez l'humain les neurones de l'amour et de la violence. Pour l'instant, les tyrans s'en chargent très bien grâce aux antiques techniques destinées à manipuler les hommes.
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