11 août 2011

Playground Love

Encore un effort. Quelques mois suffiront. Je suis presque mort. Quelques mois et c'est bon. Supprimer les traces, la moindre trace. Ce qui reste de candeur. Un morceau de glace à la place du cœur. Et même si je m' améliore. Oh j'en rêve encore. Même cassé, ivre mort. Oh j'en rêve encore. Encore, encore. Ne plus rien sentir. Inconscient, minéral. Plus le moindre désir. Plus de peur ni de mal. Même en sachant que j'ai tort. Oh j'en rêve encore. Encore, encore. Vivant mais mort. N' être plus qu'un corps. Que tout me soit égal. Plus de mal. Et même si je m' améliore. Ton absence qui me mord. Oh j'en rêve encore, encore. Ton départ et mes remords. Oh j'en rêve encore. Son corps dans ton corps. Oh j'en crève encore.


Encore,
Encore,
Encore,

Encore.

Si tu veux rester, parfait. Si tu veux partir, je te suivrai. Si tu veux parler, j'écouterai. Et si tu veux dormir, je me tairai. Si tu veux de l'or, prends le mien. Si tu es d'accord, moi je ne veux rien.
Si tu veux ma peau pas de problème,
Je t'aime.

Si tu veux danser avec une autre. Si tu veux coucher. Dans la chambre d'une autre. J'attendrai dehors sous la lune. En comptant les étoiles une par une. Si tu veux me voir à terre. Tomber à genoux. Mordre la poussière.

Si tu te demandes pourquoi je ne pleure pas quand tu te fous de moi. C'est que tu n'as jamais connu, l'amour qui se donne à corps perdu. Non ne sois pas triste pour moi ; Le plus à plaindre dans l'histoire, C'est toi.