13 mars 2011

Famous blues raincoat


Se réveiller. Se dire que ce n'était qu'un rêve. Prendre conscience du contraire. S'imaginer quelque chose de meilleur. Se persuader que c'n'est pas vrai. Se dire que c'est peut-être mieux comme ça. Se convaincre que, quoi qu'il arrive, ça n'fait rien, ça ira. Peut-être, ouais. Peut-être que c'est mieux comme ça.
Black Swan.
Le "Père Cent" en a décidé ainsi, une prise de conscience s'impose. On fini, et on en parle plus, all it's over, anyways. A tous les niveaux peut-être. Ou bien, peut-être pas.
On en est là, on se demande si tout est fait pour être ainsi, si tu es réellement maître de ton destin, ou si tout est écrit. Peuh, naïve. Rien n'est écrit, tu es le capitaine de ton âme, le maître de ton destin.

Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile. Être une femme libérée, c'est pas si facile.
On a pas envie d'être la Girl Next Door vois-tu, même si ça a beau nous effleurer l'esprit parfois. La vie est faite de hauts et de bas, telle une vague, ou le caractère féminin, ahah.
Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus.
La musique transporte, les livres apaisent, l'avidité de connaissance, la curiosité, sont insatiables. Chacun sa vision des choses. Ouais, c'est ça, chacun voit midi à sa porte comme on dis.On s'pose quelques questions d'un coup.
C'est F o u.


Alors on range, on range au balai mes poussières divines, on range en aspirant tout ce dont à quoi on a aspiré, on range chaque objet en son étui. Des tuiles de mon toit aux draps de mon lit, car on déconstruit tout pour tout reconstruire.
Les cartons s'empilent, les piles s'entassent, et les tas s'en tirent sans aucune casse.
On range sa vie poker, qui s'effondre comme un château de cartes, - et toi qui croyais avoir tiré le joker.. Et on range ses pensées pleines de pansements, son dictionnaire de japonais, et pour avoir plus de place, on range ses places.
La place d'Italie, la place Monge, la place Vavin.
On fait des va-et-viens, et termine de ranger, la fourrure d'ermite, son tablier de boulanger
Et on range pour tout oublier,
Car si on oublie on pourras peut-être recommencer.
Et on range ses arcs, ses amours, ses amarres, ses adieux, et on range sa Torah, son Coran, sa Bible, tout cela avec sa bile, on range ses tatouages, tout ce qui bloque ses rouages, on range son papillon, son crawl, toutes ses nages.
Désormais on patauge , et on n'ose s'arrêter de penser que l'on coule.
Et on reste c o o l, et on range, on range ses savoirs, ses livres bien trop rasoirs, on range ses dossiers, ses pièces de Musset, on range ses DVD, ses VHS usés, sa PS2, son PC, son mac, et tous les putains qui vont avec.
Et tous les autres putains qui vont avec.
On range son rythme, son rock, son blues, son jazz, les mythes auxquels on croit encore, mais Thor et son marteau, ou tôt ou tard on prendras la mauvaise tangente, et plus rien de ce que l'on dit ne sera tangible.

Et enfin on range ses cheveux un à un, 
Ses yeux deux à deux,
Et puis on se range.

Je me range.


Mon ménage de printemps à moi, d'automne, d'hiver, d'été.

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