11 septembre 2010

Beuh

Si le contraire du radis est le paradis, alors le contraire du paradis est le radis. Donc, l'enfer est un radis.

Et d'après Sartre, "L'enfer, c'est les autres".

Alors, vous êtes tous des radis.

Places pour M en possession. Un moment de complicité avec le padre. Saloperies en famille en ce moment. Conneries, jalousie, mensonges, hypocrisie. Philosophons très cher. Ça nous sera fort utile. Vie sociale en suspens dirons-nous. Une envie de réussir, qui va nous demander certains sacrifices. Mais, au fond, qu'est-ce qui vaut vraiment la peine? Le reste peut très bien se reconstruire. Une remise en question de pas mal de choses. Où vais-je? Qui rencontrerais-je? Vais-je réussir? Vais-je parvenir au bonheur?
Quelle drôle de question, le bonheur. C'est un relatif d'un côté. Car, le bonheur varie en fonction des attentes de chacun. Est-ce la satisfaction de tous ses désirs? J'aurais tendance à dire qu'aucun désir n'est pleinement satisfait, car il y en a nombre qui s'intensifie, ou se crée après la satisfaction de celui-ci. Est-ce la quête en elle-même? Surement. Bien que je préfère être un imbécile heureux à un triste savant. Et la joie? C'est l'amour qui nous la procure. On voit les choses différemment, positivement. Tout vous semble accessible, facile, à votre portée, et, beau. Ais-je ce dit amour? Rien n'est moins sûr. Suis-je encore à sa quête, sa signification? A moins que ce ne soit de preuves dont j'ai besoin. En réalité, je crois que j'ne sais pas vraiment dont j'ai besoin. Enfin, si. Mais c'est tellement ambiguë et bizarre qu'il est pratiquement impossible d'accéder à mes demandes. Je suis trop franche, trop directe, et j'ai une haine immodérée envers la race humaine. Je vous rassure, pour la plupart, seulement. Espérons pour vous que vous fassiez partie des exceptions. je culpabilise pour pas mal de choses, aussi cons qu'elles peuvent être, et m'aperçoit après à quel point j'ai pu être puérile et illogique. J'aime la vie, et elle me le rend plutôt bien. Je suis une insatisfaite personnelle constante. Je me hais, je hais mon corps, mon caractère, mes réactions, et ma façon d'être, de me mouvoir dans ce monde. Alors comment faites-vous pour ne serait-ce croiser mon regard? Oh, bon nombre doivent être hypocrites. Mais je don't care about that. Je suis misanthrope, c'est triste. Seulement, il arrive qu'un inconnu me fasse sourire. C'est déjà moins triste. Il ne faut pas s'attacher à moi, je fais souffrir automatiquement. Je n'ai aucune pitié. Une pauvre fille, en somme. Je rigole de mon sort, car il est risible. Je suis ridicule, dans un monde qui a décidé de se moquer de moi. Irrécupérable peut-être. Toujours est-il que je n'ai pas à me plaindre, je considère que la vie est ce que tu en fais. Ton sort est entre tes mains, à toi de faire ton bout de chemin sur cette planète où tu ne seras qu'un simple numéro. A toi de t'y complaire.

Mais si tu t'y plais, tant mieux.
Et sinon, tant pis.

Mais ce bonheur peut très bien être un absolu, que l'on cherche à atteindre dans le futur, en imaginant quelque chose d'irréel, tandis que le plaisir est un relatif qui peut très bien s'atteindre dans l'immédiat. Je fait sûrement parti du camps des hédonistes. Bien que je respecte le stoïcisme. Oh, comme c'est bien, la petite; Elle connait sa leçon. Peuh. Et si j'arrêtais de me focaliser sur le lendemain? Si je me concentrais sur ce que je vis maintenant?
Peut-être que j'en demande trop. Oui, ça doit être ça. J'en demande trop. Et moi-même, je n'suis pas capable de faire la moitié.

Je suis une créature difficile à cerner, vraiment étrange, en fin de compte.

Puis, tout le monde s'en fou après tout.

Et c'est très bien comme ça.

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