19 décembre 2010

Pretty Girl

Je trouve ça minable de réduire la femme à sa beauté, sa taille, ses mensurations, son profil, sa couleur de cheveux.
Et puis, pourquoi instaurer une taille "minimale" ? Une belle femme est forcément une femme grande ? Les petites coûtent moins cher en tissu. Pourquoi une femme devrait forcément faire un 90C ? Les petites poitrines ne subiront pas la loi de l'apesanteur, elles. Pourquoi devrait-elle avoir un nez forcément en trompette, ou un nez de Cléopâtre ? Les petits ou longs nez possèdent un odorat et un sex-appeal moins performant ? Pourquoi les hommes préfèrent les blondes ? Nombres n'usent pas de coloration pour rester telles que la nature les a doté. Les rousses sont des créatures du diable, et les brunes sont des portugaises. Puis les blondes sont connes aussi, ça n'arrange rien. C'est pour ça ; _______________________________ Soit belle et tais-toi.
La femme est un objet sexuel, elle est là pour assouvir les besoin primaires de votre virilité sans cesse insatiable. Et puis, c'est vrai ça, à quoi ça sert une femme après tout ? Ce sont des pondeuses, et des trous. Autrement dit, elles peuvent être associés à des fourmis ou un terrain de golf, c'est encore une trop belle image pour ces pauvres créatures égarées sur notre belle terre.
Plus besoin d'étudier, elles n'ont qu'à se marier pour l'argent et subvenir aux insatisfactions que la secrétaire n'aura pas donné, toute de fourrure vêtue.
Pourquoi sommes-nous là en fin de compte ? Pour répondre à des critères de beauté les plus affligeants les uns que les autres, et être "comblée" par un(les) homme(s), dans tous les sens du termes.
Nous sommes le sexe faible après tout. Nous n'avons qu'à nous incliner, notre salaire ne sera jamais à la hauteur, et encore moins la pipe faite dans le bureau pour y remédier, en vain.



Au Pakistan, jusqu'en 2006, le viol devait être attesté par quatre témoins masculins, sans quoi la plaignante pouvait être poursuivie pour relation extra-conjugale.


C'est affligeant que d'être condamnées à rester les pècheresses, dans une société machiste où l'histoire à été écrite par des hommes imbus d'eux-mêmes, et où les prix nobels ne sont que très rarement féminins.

Mais profitez, homologues masculins.
Un jour, tout ça basculera.

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