22 octobre 2012

C'est quoi pour toi, le bonheur ?



Question rébarbative, sûrement. On n'a pas envie de se casser la tête à poser des mots sur ses ressentis ou ses états d'âmes. Est-ce seulement question d'envie, ou encore de capacité. Pas évident de choisir ses mots, tellement l'on est prit au dépourvu face à cette question incongrue, et pourtant, tellement évidente.
Sommes-nous tous à la recherche de ce dit-absolu ? Ou au contraire, cela se pose comme un simple fait, et non un besoin demandant à être comblé ?
Quand je pose la question, les avis divergent, mais se réunissent en finalité tous sur la même question de la plénitude, de la satisfaction, ses attentes et espérances comblées par une arrivée propice de chance, de joie, de quiétude environnante. Certes. Mais jusqu'à quand ?

- "Quelque chose qui n'existe pas mais qu'on passe toute notre vie à chercher.  Non, objectivement, je dirai que c'est un idéal qui motive nos actions"
Cela peut être un état d 'esprit. Je dirai qu'il y a des gens "déterminés" pour être heureux. Ce sont ceux qui font tout pour l'être, dans le sens où l'état d'esprit, la vision des choses, les idées font que. Et, positiver c'est une force qui te permet d'avancer. Cela voudrait dure que le bonheur dépend en partie de nous et non des éléments autour ? En effet, je crois qu'il dépend de nous.

- " Un état d'être. Tu le ressens, un peu comme les sentiments. Toujours cette vieille histoire du verre à moitié vide ou plein. Or, le bonheur dépend en partie de nous et non des éléments autour."
Ce qui provoque la réaction des sentiments, ça m'échappe un peu. Je ne vois pas quel est l'élément déclencheur, de l'amour, du bonheur, de la joie. Et je ne me suis jamais posé la question. Après, savoir lequel intervient ? Tous en même temps je suppose.

- "Je pense que c'est comme l'amour, faut le vivre pour comprendre ce que c'est, je trouve que c'est un peu abstrait, c'est dur de trouver les mots pour le décrire, mais je dirai que c'est une sensation de joie ou d’euphorie. T'es heureux le matin, tout ce que tu fais te plaît, après le bonheur c'est quand t'es en osmose avec ton travail et tes études par exemple, et bien évidemment avec ton partenaire aussi. On atteins le bonheur quand on est satisfait de ce qu'on a et de ce qu'on est."
 Pour moi ? C'est un tout. Aimer la vie, ce que l'on peut m'apporter, être en osmose avec soi-même et le monde. Comprendre beaucoup de choses, et appréhender la vie sereinement. La joie guérit tout. Car lorsque quelque chose dérape, il y a toujours un échappatoire, sur lequel se rattraper. C'est fou. Et totalement incontrôlable. 

Le malheur, ça n'est qu'une pause entre deux bonheurs.

- "Être en harmonie avec son entourage."
 Je pourrai dire que c'est une notion très subjective. Les ermites peuvent être heureux, comme la pom-pom girl la plus populaire très malheureuse car en réalité son entourage se construit sur quelque chose de factice. Les amis, les proches, les vrais, ce n'est pas toi qui les choisis, contre toute attente. Et alors, ta famille, ton entourage affectif, cela s'affirme comme une évidence. Le bonheur règne, car l'amour et l'harmonie en découlent.

- "C'est toi."
Oh. Alors là désolée. Je ne réponds plus de rien. Surtout venant d'un ami de longue date que l'on a pas vu depuis trop longtemps. Et pourtant, c'est comme si l'on s'était vu hier. Quand je dis que l'on ne choisi pas ses amis.

- "Se sentir bien, en remplissant avec succès des objectifs fixés. Le bonheur se constitue de rencontres, de moments uniques."
 La vie est une question de rencontres. Combien de fois l'ai-je dit. Et en effet, ces moments uniques se doivent d'être appréciés dans leur globalité, leur plus pure entité. La vie est courte ; Alors aime la vie, chante la vie, souris à la vie. La roue tourne, elle te le rendra.

- "Une absence totale de contraintes, nous permettant de nous réaliser pleinement."
Certes. Sauf que sans contraintes, la satisfaction n'est plus possible, car tout est trop facile. Bien qu'on peste toujours sur la difficulté. Éternel insatisfait, en somme.

- "Se contenter des choses simples de la vie. Un coucher de soleil, le sourire de celui qu'on aime, faire un gros câlin à ton chat."

Un gros Moumoune plein de poils à qui l'on fait plein de bisous. C'est tellement doux.
Je pourrai rajouter à cette liste, absolument non exhaustive, une conversation avec mon père. C'est trop rare, car, jamais disponible ou ne prenant pas le temps. Quand il le prend, c'est lorsque je suis au plus bas. Dans un état déviant en l’occurrence. Et fou. Ses paroles touchent tellement. Je n'ai jamais parlé avec quelqu'un qui puisse tenir ce discours là. C'est à la fois apaisant et énervant. Mais il remet tellement dans le droit chemin. Est-ce l'amour que j'ai pour lui ou la véracité des choses qu'il m'ait énoncées ? Je ne sais pas. Je sais juste que c'est lui qu'il faut que j'aille voir quand ça na va pas.

Voilà un moment de pur bonheur.

- "Un sentiment éphémère de plénitude et de quiétude. "
Tellement. La seule angoisse, c'est d'appréhender la fin de ce sentiment. Car, l'on peut se dire que le bonheur est un absolu que l'on espère atteindre dans l'avenir, tandis que le plaisir est un relatif qui peut s'obtenir dès maintenant. 

- "Être en adéquation avec soi-même."
Le plus important. Se sentir bien dans ses pompes, en réalité. Ne se soucier de rien. Avoir le cœur léger. Or, cela nécessite un minimum d’insouciance, mais également une certaine confiance en soi. Quoi que, une indifférence totale à toute responsabilité peut engendrer le même état d'esprit. C'est grisant.

- "Le bonheur, c'est faire l'amour par amour."
Chose tellement rare à présent. Mais oui dieu, que c'est bon. Même plus, c'est jouissif. Et, au-delà, c'est l'soleil.

- "C'est de pouvoir vivre sa vie comme on l'entend et pas comme les autres veulent te voir la vivre."
Âme de vagabond. Supertramp. Moi j'veux partir faire l'tour du monde, sans que personne ne me prive, sans que personne ne m'arrête, sans que personne ne me juge. Je pourrais même citer " Le bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie..."

- "C'est de ne pas se poser cette question."
Uniquement quand on se pose les bonnes.


Car, je m'aperçois que ce sont les gens joyeux qui guérissent le plus vite.
Et que le bonheur, tient finalement à peu de choses, quand l'insouciance et la légèreté emplissent ton coeur. Et le vide de tous les maux. On oublie ici de façon assez récurrente la notion de partage. Car oui, le bonheur cela peut être partager les bons moments, la convivialité, les moments d'amitié, de tendresse, à plusieurs. Et, c'est un accomplissement en soi que de répandre la joie.

Tellement facile après tout.
Mais, c'est parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible qu'ils l'ont fait.

Hakuna Matata



Aucun commentaire: